Lorsqu'on ne peut pas être ensemble, lorsqu'on ne peut pas se donner sans cesse et sous mille formes l'un à l'autre, lorsqu'il faut s'aimer à travers la distance, il reste au moins cette consolation de se réunir par la pensée, de s'efforcer constamment de faire ce qui plairait à l'absent s'il était là, d'être chaque jour davantage ce qu'il voudrait que l'on soit.