Certaine langueur, d'un charme inénarrable, environne le corps qui relève d'une longue maladie, et l'âme qui sort d'une longue épreuve.
Quand le corps est superbe, on ne voit que lui ; quand l'âme est grande, elle l'efface.
Il est plus aisé de guérir les plaies du corps que de cicatriser les blessures de l'âme.
Si l'homme connaissait son âme, s'il savait la manière intime dont elle est unie au corps, s'il étudiait les facultés précieuses dont elle jouit, l'homme deviendrait meilleur et s'élèverait chaque jour davantage vers la Source unique de toutes ses perfections et de toutes ses vertus.
Ce n'est pas à la couleur du vêtement dont le corps s'enveloppe que s'arrêtent mes yeux ; je ne juge pas l'homme sur leur témoignage : j'ai un flambeau meilleur et plus sûr pour démêler le faux du vrai. Le mérite de l'âme, c'est à l'âme à le trouver.
La beauté du corps doit céder le pas à celle de l'esprit, et celle-ci à celle de l'âme ; les trois beautés se trouvent rarement réunies dans le même individu.
Étudiez le corps humain ; l'âme n'est pas loin.
Nous n'héritons de nos parents que notre corps, l'âme est créée par Dieu, mais tombant dans un corps souillé par le péché d'Adam, elle y perd sa pureté, ainsi que le vin le plus pur se corrompt dans une bouteille sale.
Je me suis vendu corps et âme à la science ; c'était une fuite du « je » et du « nous » vers le « il » impersonnel.
L'âme humaine naît vieille, mais rajeunit sans cesse. C'est la comédie de l'existence. Le corps humain naît jeune, mais ensuite il vieillit. C'est la tragédie de l'existence.
Il y a trois sortes de tyrans : celui qui tyrannise le corps, celui qui tyrannise l'âme et celui qui tyrannise le corps et l'âme. On donne au premier le nom de prince, au second le nom de pape, au troisième le nom de peuple.
Ceux qui font la moindre différence entre le corps et l'âme ne possèdent ni l'un ni l'autre.
Au fur et à mesure que le corps la distille, notre âme est bue par le mouvement de la vie.
L'âme ne commence à grandir que lorsque le corps a atteint toute sa croissance. Et plus le corps diminue par l'âge, plus l'âme grandit et se développe. Quelle preuve plus convaincante peut-on exiger contre le matérialisme, qui fait dépendre l'âme du corps et qui la déclare une substance cérébrale ou phosphorique.
L'âme est la locomotive du corps. La raison en est le conducteur, et le devoir le rail.
Comme Dieu remplit l'univers, ainsi l'âme remplit le corps. Comme Dieu qui voit et n'est pas vu, de même l'âme voit et n'est pas vue, et, semblable à Dieu, qui est pur, l'âme naît pure !
L'âme est le soleil du corps.
La santé de l'âme est le meilleur préservatif contre les maladies du corps.
Soit ignorance, soit manque d'expérience, soit nécessité sociale, soit penchant naturel, l'homme n'est que trop porté à sacrifier l'âme au corps, la raison à la sensation, l'esprit à la matière. La plupart des hommes sans instruction, abrutis par un travail excessif, jugent les choses humaines spirituelles ou matérielles selon l'impression douloureuse ou agréable qu'elles font sur eux. L'animal aussi possède d'instinct ce jugement.
L'âme pour grandir a besoin de nourriture substantielle aussi bien que le corps. La nourriture de l'âme, c'est la science, l'histoire et la poésie.
L'idéal du mariage, auquel d'ailleurs les humains atteignent rarement, c'est l'amour double de deux êtres parfaitement sains de corps et d'âme.
Comment supposer une âme à des êtres qui ne s'occupent que de leur corps ?
Le corps de l'homme doit être considéré comme un fourreau dont l'âme est le sabre : c'est le sabre qui tranche, et non le fourreau.
L'éducation est à l'âme ce que la propreté est au corps.
L'âme malade est malheureuse comme le corps lorsqu'il est malsain : les passions sont les maladies de l'âme ; sa santé, c'est la raison.
Il y a deux natures en nous : l'une spirituelle, et l'autre matérielle (l'âme et le corps). Celle-ci est périssable, celle-là est immortelle. Il faut faire en sorte que l'âme gouverne le corps et ne soit pas son esclave. Avec de la force dans le caractère, avec une volonté bien prononcée, nous pouvons surmonter la faiblesse de notre nature, et supporter facilement tous les maux, toutes les souffrances de cette vie. La partie divine de notre être ne doit pas être soumise à la partie matérielle.
Veux-tu bien vivre avec ta Dame ? Sois homme en tout, de corps et d'âme.
Dieu a commandé à l'âme d'être altière dans le corps.
L'amour est une âme en deux corps, un cœur en deux âmes.
Le cœur est à l'âme ce que le sexe est au corps, c'est l'organe de son amour.
Basket : Exercice qui élève le corps à défaut de l'âme.
Si l'homme est âme et corps, mais d'abord âme avant d'être corps, et toujours plus âme que corps, ne comprenez-vous pas que dans chacun des phénomènes de la vie physique elle-même il y aura lieu de tenir compte de l'âme, et de la consulter avant d'agir ?
La maladie a toujours négligé tous les devoirs auxquels est soumise la santé. Nous ne sommes plus nous-mêmes quand la nature accablée commande à l'âme de souffrir avec le corps.
Embellissons l'âme, pendant que le temps enlaidit le corps.
Les passions violentes et l'agitation continuelle de l'âme affaiblissent le corps.
L'âme espère aussi longtemps qu'elle ne sort du corps.
Voulez-vous une image de l'union de l'âme et du corps ? Prenez une larme et essayez d'y séparer, par l'analyse, ce qui est physique de ce qui est moral.
Un corps sain est la bonne demeure de l'âme ; un corps malade en est la prison.
Un beau style sans idées est comme un beau corps sans âme.
L'amour, c'est d'apprendre par cœur le corps et l'âme de quelqu'un.
L'âme, ce fruit immatérialisé du corps, peut bien après tout, s'il ne tombe pas, être enlevé dans une cueillette divine.
Auprès de grandes secousses morales le corps reprend sa marche, mais l'âme ne suit pas.
La vie ne peut être agréable sans la parfaite santé, et sans la vigueur de l'âme et du corps.
Évite avec soin la paresse qui d'une vie heureuse épuise les trésors : Il n'est pas de poison pareil à la mollesse ; l'oisiveté de l'âme est la perte du corps.
La souffrance de ceux qui vieillissent est le résultat du désaccord qui s'établit entre le corps et l'âme.
L'amour conjugal est une affection où l'homme et la femme, unis d'âme et de corps, apportent en communauté chacun sa part de force, de travail et de soins.
L'amour doit unir les âmes avant d'unir les corps.
L'amour du sexe est le penchant naturel qui attire un sexe vers l'autre, et forme entre eux une intime relation de corps et d'âme.
L'âme et le corps ont besoin de calme pour recouvrer l'équilibre qui fait la santé et la vie de l'un et de l'autre.
Pour l'âme humaine, un corps bien sain est un hôte ; un corps maladif est un geôlier.
La félicité du corps consiste dans la santé, et celle de l'esprit dans le savoir.
C'est la pureté de l'âme qui fait la pureté du corps.
L'ennui est une maladie de l'âme qui se guérit par une petite souffrance du corps.
Il en est du naufrage sur terre comme sur mer : on se perd corps et âme, au lieu de se perdre corps et biens, voilà toute la différence !
Une belle âme n'est pas toujours hôtesse d'un beau corps ; les agréments de celui-ci sont un piège, où les sots ne manquent jamais de se laisser surprendre, et que les sages mêmes ont quelquefois de la peine à éviter.
L'amour est la réunion de deux corps et de deux âmes.
Les maladies de l'âme, comme celles du corps, ne sont peut-être jamais plus inquiétantes que lorsqu'elles sont vagues et indécises ; dès qu'on est parvenu à les fixer, on est presque sûr de leur guérison. L'habitude la plus propre à les prévenir est l'heureuse habitude de ne point s'abandonner à ses fantaisies, de ne pas même s'abandonner trop à ses idées, et de compter souvent avec soi-même de ses progrès et de ses pertes, de ses goûts et de ses aversions, de ses peines et de ses plaisirs.
Le corps est le meilleur ami de l'âme.
Une santé inaltérable lie trop étroitement l'âme et le corps.
La vie s'agite entre la matière et l'esprit, la forme et la pensée, le corps et l'âme.
Je t'appartiens corps et âme, je te serai fidèle jusqu'à la mort.
L'âme commande, et le corps lui obéit.
Un homme sans érudition est comme un corps sans âme.
L'homme s'occupe avec intelligence et amour du perfectionnement des espèces inférieures, mais il semble qu'une sorte de spiritualisme aveugle et outré lui défende de songer à l'amélioration de sa propre espèce. Et pourtant, plus il traite son âme en souveraine, plus il doit vouloir qu'elle habite un lieu splendide. Le corps humain est bien loin de répondre à l'idée qu'on se fait d'une résidence royale.
Avec l'amour aux saints accords, le corps est âme, et l'âme est corps.
Les fièvres de l'âme ne sont pas moins contagieuses que celles du corps ; le spectacle de l'amour, de l'amour même qu'on ne partage pas, fait battre le cœur et trouble la raison.
Le besoin de créer est dans l'âme comme le besoin de manger dans le corps.
L'ordre est à l'arrangement ce que l'âme est au corps, ce que l'esprit est à la matière.