Pourquoi l'appelles-tu cocu ? — Parce que c'est un cocu, parbleu !
Décidément, on n'aime bien que les femmes qu'on n'a pas eues.
Vouloir tout guérir, tout régénérer, c'est une ambition fausse de notre égoïsme.
Mieux vaut apprendre tout de suite à gagner sa vie que de se laisser flâner avec un tas de gueux.
Chaque fois que la science avance d'un pas, c'est qu'un imbécile la pousse, sans le faire exprès.
Si l'amour ne vient pas, c'est un signe certain que vous ne vous convenez nullement !
Savoir où l'on veut aller, c'est très bien ; mais il faut encore montrer qu'on y va.
Allons donc ! il faut t'en dire pour t'échauffer, bougre de lâche !
Pour l'amour de Dieu, qu'on tue les sots et les médiocres, les impuissants et les crétins.
La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre.
Haïr c'est aimer, c'est sentir son âme chaude et généreuse, c'est vivre largement du mépris des choses honteuses et bêtes.
Les opinions pèsent si peu devant la toute puissance des faits !
Bonne année, ma Jeanne adorée ! bonne année, ma chère petite Denise ! bonne année, mon cher petit Jacques ! Vous êtes mes trois trésors précieux et je vous envoie tout mon cœur, pour que vous le partagiez vous-même en trois. Faisons des vœux pour que les jours et les semaines passent vite, et pour que nous soyons réunis, afin de reprendre notre existence paisible qui nous semblera d'autant meilleure. Et des baisers encore, et des baisers toujours, toute une moisson de baisers.
Je m'arrange comme il me plaît, et très bien sans doute, puisqu'on m'aime telle que je suis.
On arrange bien des choses avec de l'argent !
Aimez, faites le bien, et vous aurez toute une vie heureuse devant vous !
Le travail doit être à lui seul une raison d'être sociale, et la juste et heureuse société de demain n'est que dans la réorganisation du travail, qui seule permettra une équitable répartition de la richesse.
Les vérités de la science se transmettent, s'accroissent toujours, font toujours plus de lumière et plus de certitude. Le recul d'un siècle ne compte pas, la marche en avant reprend quand même, l'humanité va au savoir, malgré les obstacles. Objecter qu'on ne saura jamais tout est une sottise, il s'agit de savoir le plus possible, pour arriver au plus de bonheur possible.
Aimez-vous les uns les autres, c'est la morale de notre divin maître Jésus. Seulement, il a dit aussi que le bonheur n'était pas de ce monde, et c'est une folie coupable que de vouloir réaliser sur cette terre le royaume de Dieu, qui est au ciel.
Le plus de bonheur possible de chacun est dans le plus de bonheur réalisé de tous.
L'enfant est un jeune arbre qu'il faut redresser et corriger.
La presse est une force nécessaire ; je crois en somme qu'elle fait plus de bien que de mal. Mais certains journaux n'en sont pas moins les coupables, affolant les uns, terrorisant les autres ; vivant de scandales pour tripler leur vente.
Qui dit discipline dit obéissance.
Dans les partis politiques, il y a ce qu'on appelle la discipline. C'est une arme puissante, mais c'est une laide chose. Dans les lettres, heureusement, la discipline ne saurait exister, surtout à notre époque de production individuelle. Si un homme politique a besoin de grouper autour de lui une majorité qui l'appui, et sans laquelle d'ailleurs il ne serait pas, l'écrivain existe par lui-même, en dehors du public ; ses livres peuvent ne pas se vendre, ils sont, ils auront un jour le succès qu'ils doivent avoir. C'est pourquoi l'écrivain, que ses conditions d'existence ne forcent pas à la discipline, est particulièrement bien placé pour juger l'homme politique. Il reste supérieur à l'actualité, il ne parle pas sous la pression de certains faits, ni dans le but d'un certain résultat ; il lui est permis, en un mot, d'être seul de son avis, parce qu'il ne fait pas corps avec un groupe et qu'il peut tout dire, sans déranger sa vie ni risquer sa fortune.
C'est l'impatience du but qui perd notre génération fiévreuse.
Les sanglots d'un homme ont des sécheresses navrantes.
Le travail est la vie elle-même, et la vie est un continuel travail.
Mille baisers sur tes beaux yeux.
La vérité qui est en marche, rien ne peut plus l'arrêter.
Aimer, aimer ! pouvoir aimer ! c'est toute la santé, c'est tout vouloir et tout pouvoir !
Il n'est de bonheur que dans l'éternel.
Ah ! quand l'amour fait les enfants, il les fait bien.
La mort - Oh ! dormir comme les pierres, rentrer dans l'argile, n'être plus !
Quand on n'a plus d'enfants, un coin suffit pour mourir.
Le seul intérêt à vivre est de croire à la vie, de l'aimer et de mettre toutes les forces de son intelligence à la mieux connaître.
Aucun bonheur n'est possible dans l'ignorance, la certitude seule fait la vie calme.
Émanciper la femme, c'est excellent, mais il faudrait avant tout lui enseigner l'usage de la liberté.