Les citations célèbres de Louis Dumur.

1 - Notre citation favorite de Louis Dumur :

Photo / portrait de Louis Dumur L'esprit de l'enfant est une pâte plus ou moins fine, que l'éducation manipule plus ou moins habilement, et que la vie cuit avec plus ou moins de succès, quand elle ne la fait pas sauter. Le caractère fait valoir la vie, comme le sel les aliments. Le tout est de saler à point, a écrit Louis Dumur. (Extrait des Petits aphorismes sur le caractère publiés en 1892.) Découvrez notre sélection des meilleures citations sur le caractère.
Thèmes en rapport : #esprit #enfant #éducation #succès #sauter #valoir #vie

2 - Les pensées et citations célèbres de Louis Dumur :

Ceux qui vivent seuls sont des délicats de l'âme, mais des grossiers du cœur.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la société (1892)

Il n'y a qu'une excuse à l'ingratitude, mais elle est bonne : C'est l'humiliation que l'on éprouve d'avoir été obligé.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'amour-propre (1892)

L'intégrité n'est la suprême habileté que quand on a l'habitude de la faire valoir.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la conscience (1892)

Le sot se venge brutalement, l'homme d'esprit se venge avec raffinement, le chrétien se venge en pardonnant, le philosophe ne se venge pas.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la vengeance (1892)

Un caractère violent est un caractère faible.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le caractère (1892)

On ne convie guère le public à sa vengeance, lorsque l'insulte a trop bien porté.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la vengeance (1892)

Les grands chrétiens croient moins en Dieu qu'au juste ; les petits chrétiens croient moins au juste qu'en Dieu.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la religion (1892)

Celui qui s'ennuie seul avec lui-même doit bien penser qu'il ennuie aussi les autres.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la société (1892)

La beauté d'un sentiment nous illusionne souvent sur sa légitimité.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

Ah ! Madame, mieux vaut être malheureux par l'amour que vivre sans amour. Aimer est le salut des âmes. Pour quelques-unes, c'est le calvaire ; mais même pour celles-là, les pures joies du sacrifice compensent encore les douleurs du supplice. Qu'avons-nous à faire sur la terre, sinon de faire passer notre âme par ces divines flammes qui l'épurent et la rendent apte aux plus hautes fonctions ? Sommes-nous des animaux pour borner notre activité à paître, boire et dormir ? Sommes-nous des machines pour exécuter quotidiennement le travail nécessaire et rester inertes une fois cet infime labeur accompli ? Non, nous sommes des créatures morales, destinées à acquérir par le moyen de la vie une conscience toujours plus complète de nous-mêmes ; nous avons une individualité psychique à dégager des tourbes de la matière par l'emploi des puissances spirituelles et sensibles de notre être ; nous devons nous créer, comme pour un avenir incommensurable, une vitalité supérieure et féconde, source éternelle de possibilités merveilleuses. Que toutes nos facultés soient mises en œuvre pour cela, la pensée, la volonté, notre sens du beau et du bien, mais surtout l'amour, qui les confond dans une sphère souveraine. Car aimer, c'est à la fois penser, vouloir, comprendre ce qui est beau et ce qui est bien : c'est vibrer à l'unisson de l'univers, c'est tendre à Dieu.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

À défaut de l'originalité de l'esprit, on arbore celle des mœurs.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la société (1892)

Il n'y a de vraiment digne que le travail libre, celui que l'homme entreprend poussé par un seul instinct d'activité, sans y être contraint par la nécessité de gagner sa vie.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la société (1892)

Avec la tolérance, on gagne en sagesse ce que l'on perd en énergie.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Tolérer les idées d'autrui est la marque d'un esprit faible.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Le cœur a ses prodigues et ses avares, il a aussi ses économistes qui le discutent comme un budget.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

La fortune aide les audacieux, mais elle ne trahit qu'eux.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le caractère (1892)

En morale, comme partout, il ne s'agit pas de juger, mais d'expliquer.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la religion (1892)

La vie est un miroir qui reflète le visage dont on la regarde.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la vie (1892)

Modérer ses appétits, surtout ses appétits spirituels, est la première condition d'une bonne hygiène.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sottise (1892)

L'inquiétude du penseur est plus noble que la certitude du simple.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le doute (1892)

Les inquiétudes de la conscience sont les aphrodisiaques de l'âme.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la conscience (1892)

Rien n'est moins digne de sympathie qu'une sensibilité qui n'est pas doublée de charité.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

Il faut agir avec prudence, et ne s'engager dans une partie délicate qu'avec des garanties.

Louis Dumur - Les loups rouges (1932)

Mépriser les souffrances du cœur ne veut pas dire ne pas souffrir, mais garder son sang-froid dans la souffrance.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

L'envie est la seule passion qui ne procure aucune jouissance.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'envie (1892)

Il y a des hommes qui ne peuvent supporter la coquetterie ; pour eux une femme coquette est un démon. Moi qui suis persuadé qu'une femme est toujours un démon, j'aime autant un démon coquet qu'un autre.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Ne jamais penser qu'au moment présent lorsqu'on est heureux, et qu'à l'avenir quand on est malheureux, est un excellent précepte de vie.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la vie (1892)

La moquerie est le fait d'esprits superficiels, égoïstes et vaniteux.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'esprit (1892)

Le remords est une faiblesse qui perd certains criminels, une habileté qui en sauve d'autres.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la conscience (1892)

Les grandes passions sont l'indice de petits caractères ; mais les petits caractères n'ont pas toujours de grandes passions.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur les passions (1892)

La franchise du caractère en met encore plus en relief les défauts que les qualités.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le caractère (1892)

Nous nous jugeons sur nos qualités ; les autres nous jugent sur nos défauts.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la justice (1892)

Les égoïstes de la sensibilité agacent plus qu'ils n'émeuvent.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

Trop de gens ne font du mariage qu'une affaire et engagent leur existence sans engager aussi leur cœur.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

On n'est pas toujours le fils de son père, mais on est toujours le père de son fils.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le mariage (1892)

Les trois grandes puissances de l'homme sont : l'ambition, l'amour-propre et l'intérêt.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'intérêt (1892)

Je ne suis pas de ces femmes qui se figurent qu'un autre homme peut faire oublier à une épouse l'homme qu'elle aime et qui la trahit ; car il n'y a aucune chance que le second vaille mieux que le premier et l'inévitable troisième que le second.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Les hommes déchaînent souvent de grands maux pour la défense de petits intérêts.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sottise (1892)

On croit par habitude ; on ne croit pas par indifférence ; on ne croit plus par fatigue.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la religion (1892)

Les hommes en racontent beaucoup plus qu'ils n'en ont fait, et les femmes beaucoup moins.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur l'amour (1892)

Le mariage rompt de pernicieuses habitudes pour en faire contracter de déprimantes.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le mariage (1892)

J'ai fait ce rêve, Madame, de vous aimer. Ne vous écriez pas, ne dites pas un mot ! Laissez-moi pour une minute au moins l'illusion de croire que mes paroles ne tombent pas comme une vaine graine sur une bruyère rebelle. Vous me pardonnerez ensuite, si je suis coupable. J'ai donc fait ce rêve, et ce rêve, depuis huit jours qu'il dure, remplit ma vie, se gonflant de mirages toujours plus charmeurs, roulant dans un ciel toujours plus doré. J'étais triste ; depuis longtemps mon cœur ne battait plus, me semblait mort. Un autre se serait peut-être félicité d'un état qu'il se serait plu à considérer comme le calme. Moi-même, j'essayais de me dire : C'est le repos pour ce pauvre cœur passionné ! Mais je sentais un vide affreux où sombrait misérablement mon âme. Vous m'êtes apparue. Oh ! ce fut un bouillonnement de mon être entier, qui se reprenait bruyamment à vivre. Une ferveur de joie m'envahit. L'amour, car c'était l'amour irrécusablement, opérait en moi une seconde création, qui me surprenait par sa richesse et sa puissance. Tout le vieux monde fut oublié : une révélation m'apportait le salut. Je m'agenouillai, comme un converti devant le miracle qui le dote d'une foi. Comment m'exprimer plus dignement pour définir le sentiment d'adoration qu'instantanément votre vision fit surgir en moi ? J'étais l'homme nouveau dont parle l'Evangile, mes yeux s'ouvraient, je voyais. Ah ! comme je maudis l'abîme qui nous séparait ! Mais l'amour, l'amour divin, ne suffit-il pas à combler les abîmes ? Si j'en crois le ravissement qui me transporte, à l'idée que je suis ici à répandre à vos pieds le flot de ma dévotion, c'est l'ère du bonheur et de la grâce qui commence pour moi. Non seulement j'aime, mais je veux aimer ; c'est tout mon désir qui s'élance vers vous. Le seul fait de vous aimer, sans savoir encore si vous répondrez à cet amour, loin de m'être une souffrance, me constitue la suprême félicité. Que vous soyez la vierge intangible ou la femme qui se donne, vous demeurez la divinité secourable, qui avez prononcé le mot qui sauve, et soufflé dans mon cœur l'étincelle de la vie.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Le cœur est un volcan, dangereux quand il est en activité, laid quand il est éteint.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la sensibilité (1892)

Qui prête au pauvre prête à Dieu ! Mauvais placement : le débiteur pourrait bien être insolvable.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la religion (1892)

La mélancolie n'atteint que ceux qui regardent en arrière. Regarder en avant, tout est là ! Et l'on s'en aperçoit vite, dès qu'une passion naissante prend en victorieuse possession de ce cœur béant, lui apparaissant tout à coup, à lui qui niait, évidente comme la révélation, irrésistible comme le salut.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Chacun touche sur la vie les intérêts du capital qu'il a risqué.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur la vie (1892)

Le principal mérite d'une femme n'est-il pas dans cette image pure d'elle-même qu'elle dresse dans les esprits ? Elle prédispose ainsi à l'adoration. Rien de matériel ne s'attache à sa personne. Elle peut s'idéaliser sans peine, et, lorsqu'elle provoque l'amour, c'est dans ce qu'il a de noble, de consolant, de saint. L'homme qui a déjà beaucoup aimé réclame de plus en plus l'amour qui élève.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Le mariage est un gage sur lequel on cherche à emprunter de l'amour.

Louis Dumur - Les petits aphorismes sur le mariage (1892)

Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui s'amende que pour mille justes qui persévèrent.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Les gens sont mauvais sans s'en douter. C'est si simple d'exécuter son prochain en riant !

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)

Il y a, hélas ! beaucoup de misère dans le monde ; mais quand par la naissance, la fortune, l'éducation, on appartient aux classes privilégiées, que l'on n'a eu ni chagrins sérieux, ni contrariétés humiliantes, et que l'on jouit d'une bonne santé, il faut avoir l'esprit vraiment mal tourné pour ne pas être charmé de l'aventure.

Louis Dumur - Pauline, ou la Liberté de l'amour (1896)
« Les citations précédentes

3 - La liste des auteurs célèbres :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
Top