Les citations célèbres de Marie-Joseph Chénier.

1 - Notre citation favorite de Marie-Joseph Chénier :

Photo / portrait de Marie-Joseph Chénier Il y a de l'honneur à défendre, même faiblement, la cause de la liberté. Du moment que j'ai cru devoir écrire j'ai voué aux tyrans une haine franche ; j'ai consacré pour toujours à la patrie, à la liberté, ma voix, ma plume et ma vie. Ceux qui combattent les préjugés sont mes amis ; ceux qui les soutiennent sont mes ennemis. Dire à un homme : « Tu ne publieras pas ton opinion, car ton opinion n'est pas la mienne ; » voilà le dernier degré du despotisme, a écrit Marie-Joseph Chénier. (Extrait : La dénonciation des inquisiteurs de la pensée, le 5 juillet 1789.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Marie-Joseph Chénier :

Les humains ne sont grands que par l'égalité.

Marie-Joseph Chénier - Chant du premier vendémiaire an VII (1798)

Qui dit la vérité l'écoute sans faiblesse.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Il faut des saintes lois implorer la puissance, punir, épouvanter la désobéissance.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

On peut persécuter, mais non forcer à croire.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Le faste corrompt l'âme et la rend insensible.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, V, 2 (1791)

La terreur, comprimant l'honnête homme abattu, sèche l'humanité, fait taire la vertu.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon (1794)

L'aspect du péril agrandit le courage.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus (1792)

Nos destins sont prévus, nos moments sont comptés.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, III, 2 (1791)

La terreur ne fait que des esclaves.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon (1794)

Un seul grand homme vaut cent rois.

Marie-Joseph Chénier - Ode sur la mort de Mirabeau (1791)

De mes douleurs, sur le marbre où tu sommeilles, tu sentiras couler mes pleurs.

Marie-Joseph Chénier - Ode sur la mort de Mirabeau (1791)

Si la jeunesse a l'espérance, la vieillesse a le souvenir.

Marie-Joseph Chénier - Loin des murs bruyants (1788)

Un sage avec lenteur doit tout approfondir.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Que la raison sans cesse à vos écrits préside ; ne vous écartez point de ce fidèle guide.

Marie-Joseph Chénier - Épître à Ponce-Denis Écouchard-Lebrun (1783)

L'éloquent écrivain n'est jamais babillard : qui sait beaucoup dit peu, mais choisit avec art.

Marie-Joseph Chénier - Les poèmes descriptifs (1805)

Ne sachant se borner, la sottise étourdie voit dans chaque matière une encyclopédie.

Marie-Joseph Chénier - Les poèmes descriptifs (1805)

Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas.

Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796)

Ce bas monde est rempli de sots et de pervers.

Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796)

L'espérance est prompte à nous séduire.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

À de vils préjugés rien ne peut asservir.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus (1792)

C'est demain que l'avenir commence, et le présent n'est jamais qu'aujourd'hui.

Marie-Joseph Chénier - La raison (1807)

La vertu, sous le glaive, implore son auteur, et dans le Ciel au moins cherche un consolateur.

Marie-Joseph Chénier - Henri VIII (1791)

Par votre bienfaisance, consolez la douleur, secourez l'indigence.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Le prix du bienfait est en notre puissance.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

L'imposture nuit ; l'erreur n'est bonne à rien.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Par des bienfaits nouveaux cimentez vos bienfaits.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 1 (1811)

Le pouvoir des bienfaits le trouve inaccessible.

Marie-Joseph Chénier - Philippe II (posthume, 1824)

Le fanatisme enfante tous les crimes ; sans égard et sans choix, il frappe ses victimes.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791)

Les maux sont ici-bas ; les biens sont dans les cieux.

Marie-Joseph Chénier - Henri VIII (1791)

Pères, de vos enfants, ne forcez point les voeux : le Ciel vous les donna, mais pour les rendre heureux.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

Le Ciel repousse avec horreur des voeux qui ne sont point partagés par le coeur.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

Le peuple est implacable au moment qu'on l'offense.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus (1792)

On peut, sans s'abaisser, respecter le pouvoir.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Le malheur inventa le nom de Providence : l'infortuné qui pleure a besoin d'espérance.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, IV, 4 (1791)

Au pied des tribunaux une fois amené, l'accusé s'il est pauvre est déjà condamné.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Pour condamner un homme, il faut que l'évidence ait de son attentat démontré l'existence.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Je fuis le jour, j'évite tous les yeux : la douleur veut être solitaire.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, III, 3 (1791)

Si on ne peut réparer un crime irréparable, il est toujours temps de punir un coupable.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, II, 3 (1791)

Aimer le genre humain, secourir la misère, c'est la religion, c'est la loi toute entière. C'est le précepte saint que Dieu même a dicté, son culte véritable est dans l'humanité.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 5 (1791)

Tous les cœurs ne sont pas injustes et cruels.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 4 (1791)

Rendez grâce aux Cieux des forfaits qu'autrefois ont commis vos aïeux.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791)

Un peuple affamé de carnage veut rendre un Dieu clément complice de sa rage.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, I, 1 (1791)

De quel droit des mortels, parlant au nom des cieux, nous imposeraient-ils un joug religieux ?

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Tout mortel bienfaisant est un prêtre des cieux.

Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791)

On n'exécute rien quand on veut l'impossible.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Le malheur n'est vaincu que par la résistance.

Marie-Joseph Chénier - Tibère (1819)

Un conjuré qui tremble est bien près de périr.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon (1794)

Fous et pervers sont nés proches parents.

Marie-Joseph Chénier - La raison (1807)

Il faut bien, malgré soi, soupçonner des perfides.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Le mariage trouble la raison, si c'est du nectar, c'est aussi du poison.

Marie-Joseph Chénier - Les trois amours (1800)

Le crime est un torrent dont la course est rapide.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon (1794)

Souvent à la cour un ami cache un traître.

Marie-Joseph Chénier - Philippe II (posthume, 1824)

Une longue indulgence est l'équité d'un père.

Marie-Joseph Chénier - Philippe II (posthume, 1824)

Aimer c'est craindre, et craindre c'est souffrir.

Marie-Joseph Chénier - Les trois amours (1800)

L'excès de modestie est un excès d'orgueil.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

L'audace succède à la timidité ; le désir de connaître à la crédulité.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Les bienfaits découverts ne font jamais rougir.

Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824)

Un bien qu'on n'attend plus facilement s'oublie.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

L'amour parle au cœur, le temps parle à l'âme.

Marie-Joseph Chénier - Les souvenirs (1800)

Croyez que tout mortel a besoin d'indulgence.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

La vie est d'un jour, la mort est éternelle.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius (1790)

Un esprit sage et un cœur pur surmontent tout sans violence.

Marie-Joseph Chénier - Vers à Madame Pallière (1801)

Les soupçons ne conviennent qu'à des âmes timides.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Des riches en tous lieux le pauvre est dépendant.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus (1792)

La paix entre ennemis est de courte durée.

Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus (1792)

Pour des cœurs vertueux régner n'a point de charmes.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius (1790)

Pour qui n'est point crédule il n'est point de merveilles.

Marie-Joseph Chénier - Brutus et Cassius (1790)

L'innocence est toujours calme sans violence.

Marie-Joseph Chénier - Henri VIII (1791)

Quand on aime, il n'est rien d'impossible.

Marie-Joseph Chénier - Azémire, IV, 7 (1786)

Pour un homme inspiré secourir les humains est un devoir sacré.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, II, 2 (1811)

Quand vous avez oublié la justice, ne vous étonnez pas que le ciel vous punisse.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 2 (1811)

Le salut de tous m'est plus cher que le mien.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 2 (1811)

Près du bonheur extrême est l'extrême infortune.

Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, V, 4 (1811)

Un peuple qui sait honorer ce qui est grand ne manque jamais de grandes actions.

Marie-Joseph Chénier - Discours sur l'instruction publique (1793)

Épargnez à vos enfants des travaux dont le succès est incertain.

Marie-Joseph Chénier - Discours sur l'instruction publique (1793)

Il est nécessaire de créer et non de compiler, d'inventer et non de se souvenir.

Marie-Joseph Chénier - Discours sur l'instruction publique (1793)

On enseigne les métiers, les sciences, les arts ; mais les mœurs et la vertu s'inspirent.

Marie-Joseph Chénier - Discours sur l'instruction publique (1793)

Laissons les trésors aux tyrans ; la gloire est la monnaie des républiques.

Marie-Joseph Chénier - Discours sur l'instruction publique (1793)

Qui meurt pour le peuple a vécu.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du départ (1794)

Un cœur qui sait haïr est toujours criminel.

Marie-Joseph Chénier - Hymne du 9 Thermidor (1795)

La gloire veut qu'on ose où le péril est grand.

Marie-Joseph Chénier - Les Grecques (1792)

Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat, le génie est la raison sublime.

Marie-Joseph Chénier - Hymne à la raison (1794)

Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

Le bon sens et la raison font tout : vertu, génie, esprit, talent et goût.

Marie-Joseph Chénier - Hymne à la raison (1794)

On peut vaincre un peuple guerrier, mais un peuple libre est invincible.

Marie-Joseph Chénier - Chant du premier vendémiaire an VII (1798)

Que d'âge en âge la patrie soit libre, puissante et chérie.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

Unissons par l'hymen et nos mains et nos cœurs.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

L'hymen et l'amour sont le prix des vainqueurs.

Marie-Joseph Chénier - Le chant du retour (1797)

Tout louer est d'un sot, tout blâmer est d'un fat.

Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796)

Un mal violent veut un remède extrême.

Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789)

Qui veut séduire farde son langage.

Marie-Joseph Chénier - Timoléon (1794)

Un fils craint aisément pour un père qu'il aime.

Marie-Joseph Chénier - Tibère (1819)

L'amour a ses tourments, l'amitié ses outrages.

Marie-Joseph Chénier - Vers à la Grande-Chartreuse (1785)

Nous avons oublié la nature et ses lois : les cris des préjugés ont fait taire sa voix.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)

Le ciel peut tout pardonner, hors l'inhumanité.

Marie-Joseph Chénier - Fénelon (1793)
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