Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit.
La liberté ! sais-tu ce qui peut donner à l'homme la liberté ? — Quoi ? — Sa volonté ! sa propre volonté. Elle lui donnera le pouvoir qui vaut mieux que la liberté. Sache vouloir, et tu seras libre, et tu commanderas.
Les plus cruels ennemis de la liberté d'autrui sont les amis les plus ardents de la leur.
Lorsqu'on est privé de liberté, le devoir consiste à la reconquérir sans en demander la permission.
Nous envions plus la liberté d'autrui que nous n'estimons la nôtre.
La liberté c'est la vie, c'est l'usage de nous-même. Comme notre vie, notre liberté nous est consacrée, et quiconque la borne nous doit compte du profit qui nous revient de la contrainte à laquelle il nous soumet.
Rendre évidente pour tous la solidarité des libertés, et surtout la connexité intime des libertés et des intérêts, c'est consolider le régime libéral.
Fatalité, liberté, deux expressions métaphysiques qui symbolisent, l'une, notre subordination écrasante aux lois de la nature, tant que nous les ignorons ; l'autre, notre satisfaction et notre bien-être, dès que nous les connaissons et mettons à profit.
Il est difficile de s'arracher à la servitude ; il est plus difficile encore de garder la liberté.
La liberté de penser a la vie dure ; on a beau la tuer, elle ne se lasse pas de renaître.
Parler de supprimer la liberté à cause de ses abus, c'est vouloir arracher les vignes parce qu'il y a des ivrognes.
La liberté est la santé des États, la licence en est la maladie, et le despotisme un remède violent qui guérit le mal en tuant le malade.
La démocratie, prompte à régler et à restreindre la liberté du travail, se garde de toucher à celle du plaisir et des vices.
L'influence, ce charme infini pour celui qui l'exerce et pour celui qui la ressent, ne saurait exister que là où il y a la liberté.
La liberté individuelle n'existera pas tant qu'on sera toute sa vie prisonnier de ses origines, de son éducation, de sa famille et de son patron.
La France, c'est la nation élue par le Seigneur puisqu'il a mis en elle le plus noble des sentiments que puisse contenir le cœur de l'homme, l'amour de la liberté.
La liberté est comme un fleuve : pour qu'elle apporte l'abondance et non la dévastation, il faut qu'on lui creuse un lit large et profond. Si dans son cours régulier et majestueux, elle reste dans ses limites naturelles, les pays qu'elle traverse bénissent son passage ; mais si elle vient comme un torrent qui déborde, on la regarde comme le plus terrible des fléaux ; elle éveille toutes les haines, et l'on voit alors des hommes dans leur prévention, repousser la liberté, parce qu'elle détruit, comme si l'on devait bannir le feu parce qu'il brûle, et l'eau parce qu'elle inonde.
La liberté humaine n'est pas un vain mot. Quand l'homme comprend les lois physiques et morales qui régissent le monde et qu'il y adhère par sa raison et sa conscience, il n'est plus l'esclave, mais le collaborateur de son patron. Il va volontairement où il doit aller et il est libre dans la mesure où il peut l'être.
Être l'esclave de sa femme de chambre, c'est avoir par trop perdu le sens de la liberté.
On jouit de sa liberté sans s'en servir.
Quand une femme a permis la seconde liberté, elle a autorisé la dernière.
Le trait distinctif d'un régime de liberté, c'est que c'est celui sous lequel il faut interdire le plus de choses.
Les hommes sont tenus de respecter et de ne porter atteinte à la liberté d'autrui.
Où finit la liberté du roi ? Où commence celle du peuple ?
La santé, c'est la vie dans sa plénitude et dans sa liberté ! Malades, nous ne voyons pas juste et nous perdons la puissance d'aimer.
Rien d'excellent comme la liberté de penser.
La liberté de chacun a pour limites logiques la liberté des autres.
La liberté de l'homme consiste à ne jamais faire ce qu'il ne veut pas.
Liberté : L'invoquer à chaque acte déraisonnable ou condamnable de sa vie.
La liberté réelle, cordiale, douce, humaine, c'est le devoir dans l'affection.
De quoi sert la liberté d'écrire, si certains n'ont que des sottises à coucher sur le papier ?
Les gens à qui on ne donne pas leur liberté finissent toujours par la prendre.
Quand l'action en commun devient une souffrance perpétuelle, chacun est en droit de reprendre sa liberté.
La liberté est un don de Dieu, et nul ne peut y porter atteinte sans s'exposer à sa colère.
La liberté est un si grand bien que chacun veut avoir la sienne, et un peu de celle d'autrui.
Toute atteinte à la liberté de l'amour est une protection accordée au vice. Quand on barre un fleuve, il déborde ; quand on comprime une passion, elle déraille.
Je suis pour la liberté de la presse comme pour toutes les libertés intellectuelles et morales. La presse fait plus de bien que de mal, elle est plus utile que nuisible.
La liberté ne peut nous affranchir ni de l'obéissance aux lois, ni des devoirs envers la société.
La liberté porte depuis quelque temps un gilet pare-balles qui la protège.
La liberté vient de la tyrannie, et la tyrannie de la liberté.
La liberté se fixe dans une nation quand elle forme pour ainsi dire l'instinct des masses et fait battre tous les cœurs.
Beaucoup défendent la liberté d'expression à condition qu'elle s'applique exclusivement à leur point de vue.
La liberté est le suprême bien : Je ne dois rien au monde, et ne lui donne rien.
La liberté dans la vie sociale n'est que le degré d'indépendance individuelle compatible avec le bon ordre de l'ensemble, c'est-à-dire que c'est une quantité relative, qui peut aisément devenir zéro dans les moments de crainte générale, et qui n'atteint la valeur de 1 que si l'individu est tout seul, comme Robinson dans son île. Dès qu'il y a société la liberté de l'individu n'est que partielle et fragmentaire ; car elle est limitée par le droit de tous les autres individus. De plus elle est variable, car elle est proportionnelle à la quantité d'intelligence et de moralité de l'individu, quantité qui grandit avec l'âge, avec le travail personnel, avec l'éducation ; un enfant, un idiot, un mauvais drôle ne peuvent être laissés à eux-mêmes sans surveillance comme un adulte, un homme éclairé et un homme qui a fait ses preuves d'honnêteté.
Un voleur prêchant la liberté entend par là la suppression du gendarme et de la prison, qui gênent son industrie. Chacun entend, sous cette même appellation, l'abolition de ce qui le contrarie, que ce soit la croyance d'autrui, la richesse d'autrui, le talent d'autrui, l'existence d'autrui.
La véritable grandeur de la liberté, c'est qu'elle est le moyen sacré, divin, irremplaçable, donné par Dieu à la créature spirituelle pour être capable d'amour.
Le rire ??? C'est, d'abord, la liberté. Parce que, vraiment, je ne connais pas beaucoup de gens qui ont ri en prison.
La France est toujours la même. Semez-y de la liberté, il y poussera de l'arbitraire.
La liberté est à la paix ce que la victoire est à la guerre.
La liberté, c'est le droit d'avoir tort.
La liberté n'entrera profondément, en France, dans les idées et dans les mœurs qu'après que la centralisation aura cessé de créer une nation de fonctionnaires au milieu d'un peuple de contribuables.
Faudra-t-il donc toujours, en France, que la liberté paye pour les fautes du pouvoir ?
La liberté est respectable, mais pourvu qu'elle ne nuise pas à la liberté d'autrui. Je dois vous laisser faire ce qui vous plaira, mais à la condition que rien de ce que vous ferez ne portera atteinte à ma liberté ; car alors en vertu même du droit de la liberté je me verrai obligé de réprimer les écarts de votre liberté, pour protéger la mienne et celle des autres. La société garantit la liberté de chacun, et si un citoyen attaque celle d'un autre, on l'arrête au nom de la liberté.
Si la liberté est la plus noble conquête du citoyen, la femme est la plus belle conquête de l'homme conquis par elle.
Si le bénéfice de la liberté n'était accordé qu'à ceux qui la méritent vraiment, il n'y aurait pas tellement d'hommes pour en jouir pleinement.
Le libre citoyen à part entière est celui qui respecte la liberté de ceux qui ont l'obligeance de respecter la sienne.
Que demanderait-on au monde ? Un peu d'argent et la liberté. Le malheur est qu'il ne peut pas vous donner ensemble l'un et l'autre, et que l'un est trop souvent le prix de l'autre.
Il faut accorder à la femme toute la liberté, toutes les libertés qu'exigent sa nature, son intelligence et ses facultés, une liberté si grande que les hommes, en qui elle n'admire, en général, que la force, seraient eux-mêmes, enfin, délivrés.
La liberté est au-dessus de toutes les richesses.
La liberté suit toujours le sort des lois, elle règne ou périt avec elles.
La liberté n'a point d'autres bornes que l'honnêteté.
La liberté est le plus grand des biens et le fondement des autres.
La liberté est le droit que la nature a donné à tout homme de disposer de soi, à sa volonté.
De nos jours, la liberté des mœurs se règle un peu sur la liberté de la presse : quand l'une est prohibée, l'autre observe.
Le mot liberté est dans toutes les bouches, l'envie de dominer est dans tous les cœurs.
La vie est courte, et la liberté est le plus précieux des biens.
Il n'y a point de liberté sans lois.
La liberté de la conscience est un droit que tous les hommes ont reçu de la nature avec la vie.
Le respect de la liberté de l'homme fait le long règne de la femme.
La liberté ne dépend que des mœurs de l'amour de la justice et de l'ordre.
Tout oiseau préfère la liberté à une cage dorée?