Je préfère les orages de la liberté au repos de l'esclavage.
Maximilien de Robespierre - Œuvre : Les pensées et maximes (1796)
Je préfère les orages de la liberté au repos de l'esclavage.
La liberté de penser a la vie dure ; on a beau la tuer, elle ne se lasse pas de renaître.
Parler de supprimer la liberté à cause de ses abus, c'est vouloir arracher les vignes parce qu'il y a des ivrognes.
La liberté est la santé des États, la licence en est la maladie, et le despotisme un remède violent qui guérit le mal en tuant le malade.
La démocratie, prompte à régler et à restreindre la liberté du travail, se garde de toucher à celle du plaisir et des vices.
L'influence, ce charme infini pour celui qui l'exerce et pour celui qui la ressent, ne saurait exister que là où il y a la liberté.
La liberté individuelle n'existera pas tant qu'on sera toute sa vie prisonnier de ses origines, de son éducation, de sa famille et de son patron.
La seule garantie effective de la liberté, c'est l'indépendance financière.
La France, c'est la nation élue par le Seigneur puisqu'il a mis en elle le plus noble des sentiments que puisse contenir le cœur de l'homme, l'amour de la liberté.
La liberté est comme un fleuve : pour qu'elle apporte l'abondance et non la dévastation, il faut qu'on lui creuse un lit large et profond. Si dans son cours régulier et majestueux, elle reste dans ses limites naturelles, les pays qu'elle traverse bénissent son passage ; mais si elle vient comme un torrent qui déborde, on la regarde comme le plus terrible des fléaux ; elle éveille toutes les haines, et l'on voit alors des hommes dans leur prévention, repousser la liberté, parce qu'elle détruit, comme si l'on devait bannir le feu parce qu'il brûle, et l'eau parce qu'elle inonde.
La liberté humaine n'est pas un vain mot. Quand l'homme comprend les lois physiques et morales qui régissent le monde et qu'il y adhère par sa raison et sa conscience, il n'est plus l'esclave, mais le collaborateur de son patron. Il va volontairement où il doit aller et il est libre dans la mesure où il peut l'être.
Être l'esclave de sa femme de chambre, c'est avoir par trop perdu le sens de la liberté.
La liberté a des limites comme tous les royaumes, la liberté a des voisins comme tous les peuples, la liberté a des passions comme tous les princes, la liberté a des taches comme tous les astres.
Quand une femme a permis la seconde liberté, elle a autorisé la dernière.
Le trait distinctif d'un régime de liberté, c'est que c'est celui sous lequel il faut interdire le plus de choses.
Les hommes sont tenus de respecter et de ne porter atteinte à la liberté d'autrui.
Où finit la liberté du roi ? Où commence celle du peuple ?
La santé, c'est la vie dans sa plénitude et dans sa liberté ! Malades, nous ne voyons pas juste et nous perdons la puissance d'aimer.
Rien d'excellent comme la liberté de penser.
La liberté de chacun a pour limites logiques la liberté des autres.
La liberté de l'homme consiste à ne jamais faire ce qu'il ne veut pas.
Liberté : L'invoquer à chaque acte déraisonnable ou condamnable de sa vie.
La liberté réelle, cordiale, douce, humaine, c'est le devoir dans l'affection.
De quoi sert la liberté d'écrire, si certains n'ont que des sottises à coucher sur le papier ?
Les gens à qui on ne donne pas leur liberté finissent toujours par la prendre.
Quand l'action en commun devient une souffrance perpétuelle, chacun est en droit de reprendre sa liberté.
La liberté est un don de Dieu, et nul ne peut y porter atteinte sans s'exposer à sa colère.
La liberté est un si grand bien que chacun veut avoir la sienne, et un peu de celle d'autrui.
Toute atteinte à la liberté de l'amour est une protection accordée au vice. Quand on barre un fleuve, il déborde ; quand on comprime une passion, elle déraille.
Je suis pour la liberté de la presse comme pour toutes les libertés intellectuelles et morales. La presse fait plus de bien que de mal, elle est plus utile que nuisible.
La liberté ne peut nous affranchir ni de l'obéissance aux lois, ni des devoirs envers la société.
La liberté porte depuis quelque temps un gilet pare-balles qui la protège.
La liberté vient de la tyrannie, et la tyrannie de la liberté.
La liberté se fixe dans une nation quand elle forme pour ainsi dire l'instinct des masses et fait battre tous les cœurs.
Beaucoup défendent la liberté d'expression à condition qu'elle s'applique exclusivement à leur point de vue.
La liberté est un fardeau qui s'apprivoise, comme la mort.
La liberté est le suprême bien : Je ne dois rien au monde, et ne lui donne rien.
La liberté dans la vie sociale n'est que le degré d'indépendance individuelle compatible avec le bon ordre de l'ensemble, c'est-à-dire que c'est une quantité relative, qui peut aisément devenir zéro dans les moments de crainte générale, et qui n'atteint la valeur de 1 que si l'individu est tout seul, comme Robinson dans son île. Dès qu'il y a société la liberté de l'individu n'est que partielle et fragmentaire ; car elle est limitée par le droit de tous les autres individus. De plus elle est variable, car elle est proportionnelle à la quantité d'intelligence et de moralité de l'individu, quantité qui grandit avec l'âge, avec le travail personnel, avec l'éducation ; un enfant, un idiot, un mauvais drôle ne peuvent être laissés à eux-mêmes sans surveillance comme un adulte, un homme éclairé et un homme qui a fait ses preuves d'honnêteté.