Les citations célèbres de Maurice Chapelan.

1 - Notre citation favorite de Maurice Chapelan :

Photo / portrait de Maurice Chapelan Longtemps l'enfant persiste dans l'homme et l'accompagne, jusqu'au jour où il semble soudain lui lâcher la main et le voici qui s'éloigne, qui rapetisse et qui disparaît. C'est que nous avons franchi notre sommet, et commençons à descendre. Les rides, les poches sous les yeux, la calvitie, le pourrissement de la denture, le ramollissement des chairs, vus de l'intérieur de soi-même, c'est un petit garçon qui les supporte et s'en afflige, tout étonné du mauvais tour qu'a fini par lui jouer la vie, a écrit Maurice Chapelan. (Extrait : Main courante, un recueil de réflexions sur des thèmes variés publié en 1957.) Autre citation de Maurice Chapelan : Il y a des sots si divertissants que leur compagnie m'enchante. Mais quand la sottise est drôle, pourquoi ne pas la considérer comme une façon tout involontaire d'avoir de l'esprit ? (Extrait : Lire et écrire, ouvrage publié en 1960.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Maurice Chapelan :

Plus de gens meurent ou tuent par amour-propre que par amour.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Je t'aime avec délire, je t'aime avec le cœur dont on aime à quinze ans.

Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972)

La simplicité a toujours été l'attribut de la vérité.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Que le bonheur qu'on prend ne soit pas du malheur qu'on donne.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Je t'aime, tu t'aimes, on sème.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Le bonheur est du sable entre les doigts du vent.

Maurice Chapelan - Amante en abîme (1989)

La volupté, au même titre que l'ascétisme, est un devoir du corps envers l'esprit.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

De toutes les philosophies, la seule véritablement profonde, qui mérite le nom de sagesse, enseigne à l'homme de vivre au présent.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Le drame d'aimer une femme beaucoup plus jeune que soi, et d'en être aimé, tient à la différence, non des âges, qui rend cet amour merveilleux, mais des vitesses auxquelles le temps l'emporte et vous emporte.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Jeune, on pense à la mort sans l'attendre ; vieux, on l'attend sans y penser.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

La vie est une lutte, plus ou moins déguisée, où le plus habile est celui qui sait lutter.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Emotionner coïncide avec notre impuissance à nous laisser émouvoir.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Je préfère passer à côté de mon temps que de moi.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

L'illusion du vers, bon ou mauvais, est telle, qu'à travers un sonnet la vie est toujours belle.

Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972)

Religion : Le dernier refuge de l'amour de soi.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Si les anges étaient sexués, je me croirais l'un, tant me plaît faire l'amour sur de célestes musiques.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Quand on est vieux, il faut en faire plus que lorsqu'on était jeune.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Le regard froid me fait horreur : j'aime ce qui brûle.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Qui j'aime ne m'ennuie jamais, ni je ne m'ennuie avec elle.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Un vice unique, père de mes vertus : l'égoïsme.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les plus grands égoïstes suscitent les plus grands dévouements.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Un pessimisme n'est jamais déçu.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Ne pas vouloir tout aimer et savoir aimer vraiment ce qu'on aime : Cela, qui paraît facile, ne s'obtient de soi que par force.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Ceux qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Aimer son prochain comme soi-même est le commandement unique de l'amour.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les mots sont dociles à qui les aime.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Un moine est l'étalon de la chasteté.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Toutes nos erreurs viennent de nos souvenirs.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Les gens de mon âge me paraissent plus âgés que moi.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

L'amour est pour le cœur comme les parfums, les fards et les parures pour le corps.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Espérer c'est jouir.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

La famille est un archipel.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

La poésie vaut infiniment mieux que la réalité.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

L'amour qui ne rend pas meilleur est maudit.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

L'oubli vaut mieux que le souvenir.

Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972)

Reluire, en argot, c'est jouir

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

L'amour et la guerre s'apprennent mieux sur le terrain que dans les livres.

Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972)

Je t'aime avec passion, je t'aime avec délire.

Maurice Chapelan - Mémoires d'un voyou (1972)

On pardonne la médiocrité aux livres utiles. Inutiles, ils nous doivent d'être admirables.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Qui me conteste m'atteste.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

— Ah ! je t'aime ! — Moi aussi, je m'aime.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

La femme laide s'ingénie à se le faire pardonner après l'extinction des lampes.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Supériorité, pour une femme, que de savoir rougir sans avoir honte et, pour un homme, honte sans rougir.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Une femme vous stimule doublement : on désire réussir pour elle, il faut y parvenir contre elle.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

J'aime les prêtres, avec les médecins, ce sont les hommes qui en savent le plus sur l'homme.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

La chair et l'esprit ne sont conciliables que par le cœur.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Toutes les sottises sur l'homme viennent d'esprits qui n'ont pas su regarder un homme, oubliant que l'unité est la cellule vivante du nombre.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'individu s'excuse sur la société, la société sur l'homme, l'homme sur sa nature, la nature sur Dieu qui, selon Stendhal, a l'excuse de n'être pas.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

La femme n'a d'extase vraie que dans l'amour

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'amour est le piment de l'amour, et rien mieux que le cœur ne corse la volupté.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Les faits imaginaires eux-mêmes sont des faits, peut-être les plus efficaces.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Le bonheur des autres fait toujours pitié quand on est heureux soi-même.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

L'évidence est une illusion irréfutable.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Rien n'exprime plus fortement une pensée qu'on n'attendait pas que les mots les plus attendus.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Le but importe moins que la marche, et la marche que la démarche.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'homme le plus ferme par nature est poltron, quand ses idées sont flottantes.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Il est facile de deviner chez les hommes leur pensée sous-entendue, ils sont si bêtes.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Il y a des chagrins qui aident à dépouiller une certaine partie de soi qu'ils ont tuée.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Le mensonge est l'oxygène de la respiration sociale.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Le bonheur divise, seul le malheur fait la communion des hommes.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

La vie n'est pas mauvaise, elle est pire.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Chacun doit se persuader qu'on écrit à ses risques et périls, non à ceux de son correspondant.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

La joie la plus élevée de la critique est celle de faire partager son admiration.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

C'est en creusant son particulier qu'on rencontre l'universel.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

En vieillissant, on comprend de moins en moins la vie et les hommes : cela s'appelle avoir de l'expérience.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

La vieillesse est une tombe où pourrissent l'un sur l'autre nos cadavres d'enfant, d'adolescent et d'homme.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)
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