Les citations célèbres de Nicolas Massias :
Les belles femmes perdent à la mode ce qu'y gagnent les jolies femmes.
Il y a quelquefois du bon goût dans la mode, il y en a toujours dans le naturel.
Un bon mariage est un billet à la loterie, le sort peut en amener un ; mais pour les chances du célibataire, son billet est déjà sorti et sur lequel il est écrit en gros : Indifférence, et vieillesse malheureuse.
La famille est un dépôt confié par la morale et la société à la probité des femmes ; position délicate qui leur fait une loi et une vertu du respect pour l'opinion, dont l'homme doit savoir quelquefois être indépendant, n'étant point chargé d'une aussi scabreuse responsabilité.
Plusieurs femmes sont réunies en comité : quel babil ! quelle volubilité ! quelle rapide circulation d'idées et de paroles ! C'est un feu roulant, un cliquetis d'armes qui se heurtent et se croisent, une grêle précipitée de critiques et d'observations. Un coup n'attend pas l'autre ; point d'interruption ; chacune parle, chacune interroge, chacune répond qu'un homme paraisse !... l'alarme est au camp, tout se tait… l'ennemi a paru.
Entre hommes et femmes, l'amitié a toujours quelque chose de l'amour.
La femme dépend de son sexe, plus que l'homme ne dépend du sien.
La destinée de la femme est de plaire à l'homme qu'elle aime, et d'élever sa famille.
Ainsi que l'homme, la femme doit être élevée pour sa destination.
Il est dans les individus et les nations certains défauts qu'on doit diriger, et non détruire.
Celui-là a été bien élevé qui peut seul achever son éducation.
Sacrifier la santé des enfants à leur instruction, c'est les immoler à l'orgueil d'un pédagogue.
L'enfant nouveau-né a ses volontés, ses caprices, ses passions, et déjà il est accessible à l'envie et sensible à l'injustice.
L'éducation peut modifier l'homme au point d'en faire un Spartiate ou un Sybarite, mais elle n'en peut faire un homme de génie.
L'instruction n'est que l'éducation de la mémoire.
L'éducation est la science des habitudes.
Un scélérat même est juste lorsqu'il ne juge pas dans sa propre cause.
La justice sans indulgence est injustice.
Que celui qui refuse d'obéir à la justice ne s'en prenne qu'à lui lorsqu'il sera contraint d'obéir à la force.
La justice qui ne s'exerce qu'envers un parti est une vengeance.
II n'est pas de droit qui n'impose un devoir.
La liberté est la propriété de soi-même.
De l'égalité naturelle, religieuse et civile découlent les deux plus grands biens de l'espèce humaine, la liberté et la propriété.
L'égalité des droits impose l'égalité des devoirs.
L'égalité de droit ne détruit, ni ne peut détruire, l'inégalité des forces, des vertus et des talents.
Tout individu de l'espèce humaine a droit à la terre, à l'air, à l'eau et au feu, parce que leur jouissance, utile à chacun, ne préjudicie à personne.
Les animaux relèvent de l'homme, et l'homme ne relève que de Dieu.
Le castor solitaire, qui vit dans un terrier isolé, n'est pas l'animal de la nature. Celui-ci, dans la société de ses pareils, élève ces merveilleuses constructions qui instruisent, étonnent notre industrie. L'homme, l'abeille, le castor ne peuvent être considérés indépendamment de leur tendance nécessaire à la sociabilité. La société est condition de leur existence.
Égalité naturelle, religieuse et légale : nul homme n'a ce droit par là même qu'il est homme.
Vivre, et vivre avec bonheur et sécurité, développer, toutes nos facultés physiques, intellectuelles et morales, tel est te but vers lequel la nature et la société poussent de concert le cœur humain : nul n'a le droit de troubler ce vœu, ce besoin invincible, inhérent à notre organisation.