Les 70 pensées et citations sur résignation :
Si les services que vous avez pu rendre ne vous ont point fait d'amis, n'en accusez pas la Divinité, et résignez-vous.
La résignation et la philosophie adoucissent tous les maux.
Qui doute absolument de tout, qui n’a ni conviction, ni espérance, ni résignation, ni courage, perd son étoile ! C'est-à-dire la notion de la vie, le sentiment de son devoir, de son être, de sa mission. Il vogue à la dérive, il n'attend rien de nulle part, il n'a le sentiment vif et distinct que d'un chaos intérieur et d'un brouillard spirituel.
Le savoir-vivre, c'est apprendre à se plier aux caractères : Résigne-toi, et assouplis-toi.
Les retraités résignés : Ceux qui acceptent avec fatalisme de ne plus aller au bureau, au magasin ou à l'usine comme naguère ils acceptaient d'y aller.
Quiconque, dans l'adversité, a fait preuve de patience et de résignation, a vu le sort convertir en miel ses amertumes, en roses ses épines.
La résignation est facile quand on songe combien la plupart des choses sont indifférentes.
Les souffrances morales ont Dieu et la résignation. Les souffrances physiques ont les médecins et les remèdes, bien moins adroits à panser, bien moins habiles à guérir.
Il y a des femmes qui ont un tel besoin d'affection qu'elles aiment quand même celui qui en est indigne, plutôt que de se résigner à ne pas aimer.
J'aime que l'on se résigne et non que l'on se contente. Se résigner, c'est sentir tout ce qui manque, en souffrir et accepter sa peine pour l'amour de Dieu qui l'envoie. Se contenter, c'est se faire à la taille de ce que l'on a, se mettre à la portée de son sort, amoindrir ses besoins, ses aspirations, ses rêves, de peur de souffrir. L'un agrandit, l'autre rapetisse.
La résignation vaut mieux qu'un combat inutile, elle épargne aux vaincus des humiliations.
Même devant le malheur arrivé, le moment où cesse l'incertitude produit toujours en nous une sorte d'apaisement ; alors seulement l'œuvre de la résignation commence.
Devant le malheur la nature pousse l'homme à la révolte, la philosophie lui conseille l'indifférence, la religion seule peut lui donner la résignation.
La résignation a, dès le début, un gros travail à faire, puis ensuite, quel calme !
La résignation est l'énergie de la faiblesse.
Dieu a placé la prière et la résignation religieuse entre le malheur et l'âme, pour amortir nos peines et nous sauver du désespoir.
Nous devons supporter avec d'autant plus de résignation les peines de la vie, que l'espoir ne nous abandonne jamais, et que l'avenir nous est inconnu.
Il y a des hommes qui confondent la résignation avec l'anéantissement des forces morales, produit par le désespoir.
Si la fatalité conduit à la résignation, elle cause aussi un grand mal en nous ôtant l'énergie nécessaire pour braver l'adversité.
Si vous ne savez attendre sans impatience le plaisir que vous vous promettez, vous ne saurez non plus, avec résignation, voir s'avancer vers vous la peine que vous ne pouvez éviter.
Nous souffririons avec moins de peine, en mourant, la rupture des liens qui nous attachent encore à la terre, si nous avions plus de résignation, lorsque, durant notre vie, un d'eux vient à se briser.
L'amour est le désespoir résigné.
Être consolé, c'est être résigné.
La résignation ne coule que goutte à goutte, c'est une huile sainte qui se distille lentement.
La douleur qui se compare est déjà sur le chemin de la résignation.
On a la foi sans la résignation, mais on a plus rarement la résignation sans la foi.
La résignation est le meilleur adoucissement aux maux inévitables.
La résignation au malheur on l'achète par de vaines illusions et au prix de sa dignité.
La résignation n'est jamais une vertu à mon usage. Sans me flatter, je me crois très capable de me dévouer, de me sacrifier à ce que j'aime.
La résignation, c'est la vertu des gens qui sont nés tout consolés, et je défie le malheur et l'injustice de me toucher sans me faire crier.