On se fait responsable du bonheur de celui dont on accepte l'amour,disait Victor Cherbuliez. Un écrivain et dramaturge français, Jean Anouilh, a écrit :
Toute notre vie avec notre belle morale et notre chère liberté, cela consiste en fin de compte à nous accepter tels que nous sommes.
On accepte les grands devoirs, on ne les provoque pas.
On est bien forcé de s'accepter soi-même, seulement il ne faudrait pas s'en montrer aussi souvent satisfait.
La vie a pour chacun, une fois au moins dans son éternité de douleurs, l'heure exquise qui fait accepter toutes les autres.
Autrefois on faisait la cour aux souverains pour obtenir un bienfait, aujourd'hui ce sont les souverains qui font la cour pour faire accepter un bienfait.
Un cœur élevé accepte la déférence et repousse l'obséquiosité.
Entre amis, il faut savoir demander et accepter des services ; sous ce rapport, c'est manquer de délicatesse que d'en avoir trop.
En toute chose il faut être semblable au Créateur : comme lui il ne faut accepter que les louanges.
Le bonheur de l'homme n'est pas dans la liberté, mais dans l'acceptation d'un devoir.
On se fait responsable du bonheur de celui dont on accepte l'amour.
J'aime le courage ; c'est en même temps accepter et défier tout ce qui peut arriver.
Je me révolte contre un reproche injuste, mais quand je sens qu'il est fondé et que j'ai tort, je l'accepte avec plaisir, parce que la vérité m'est toujours chère.
Ne pas tenir à la vie et pourtant l'accepter vaillamment, cela est difficile. Les uns l'aiment trop, les autres ont de la peine à la supporter. Tous se cherchent en elle et pensent à eux au lieu de songer au but.
Ce qu'il nous faut dépenser de courage chaque jour pour accepter la vie, donne l'idée de ce que nous en avons tous.
Il faut parfois longtemps pour qu'une vérité démontrée devienne une vérité acceptée.
La condition première pour être heureux dans la vie, c'est d'accepter d'être ce que nous sommes.
Toute notre vie avec notre belle morale et notre chère liberté, cela consiste en fin de compte à nous accepter tels que nous sommes.
Quand la vie dit : « Je ne veux pas, » que répondre ? Faire la révérence et accepter.
Je crois, donc j'accepte.
Faute d'aigles, l'Académie accepte les pigeons.
Aimer, c'est plus que donner, c'est accepter.
On accepte la menue monnaie de l'amour, la menue monnaie de l'amitié, mais on n'accepte pas la menue monnaie filiale.
L'homme qui accepte la plainte qu'il se prépare à accepter le conseil.
La tâche est comme la belle-mère, déjà dure à accepter de nom.
Il ne faut pas demander aux sangliers d'être des hermines, et il faut accepter les autres comme ils sont, tout en ayant soin de rester fidèle à soi-même.
Avant d'accepter un jugement, demandez-vous ce qu'est le juge.
Nous acceptons tout de celui qui nous aime ou nous admire parce que, de lui, nous pouvons accepter un blâme sans perdre cette confiance en nous-même, faute de laquelle la vie serait trop pénible.
La femme à qui tu proposes la botte, quand elle ne te gifle pas, c'est qu'elle accepte.
Il faut trouver un autre mot pour désigner les notables qui n'acceptent plus d'être notés.
Dans la vie, il faut savoir ce qu'on veut, et accepter d'avance les conséquences de ses propres actions.
Accepte tout ce qui t'arrive, souffre et attends, et dans le temps de l'humiliation garde la patience.
Que sert de pleurer le passé ? Ceux-là seuls ont du courage qui acceptent l'avenir sans crainte et ne regrettent du temps d'autrefois que leurs fautes.
Il est parfois humble d'accepter avec simplicité un éloge flatteur.
Accepter une place, c'est consentir à borner ses idées à une certaine sphère dont le génie s'accommode mal : aussi le voit-on toujours préférer son indépendance à tout.
Quand on choisit d'aimer quelqu'un, on accepte d'être inquiet.
Les gens du monde acceptent souvent en détail ce qu'ils refusent d'avaler en bloc.
Accepter franchement une nécessité est toujours une habileté.
On peut tout accepter de celui à qui on aurait tout donné. Il n'a que la supériorité de l'occasion.
La jeunesse, on doit la vivre quand on est vieux, c'est le seul moment où elle reste acceptable.
Être honnête, ce n'est pas seulement ne rien dérober, c'est aussi ne pas tout accepter.
Accepter un bienfait, c'est donner au bienfaiteur le droit de veiller à ce que son sacrifice ne soit pas perdu. Si l'obligé a plus de cœur que d'amour-propre, cette sujétion n'empoisonnera pas tout à fait sa reconnaissance.
Si tu veux le chien, accepte les puces?