Les passions ont beau se croire indomptables, elles ont un maître : c'est la raison. La raison est lumineuse : elle connaît son but, elle éclaire sa propre marche, elle sait la place et le rang de toutes choses. Elle porte en elle le sceau divin du commandement. Quand elle s'applique aux actes de la liberté humaine, son nom est la justice ; ce qu'elle ordonne est le devoir. Chaque fois qu'elle parle, la passion, même la plus ardente, doit se taire, doit céder.