La raison est la lumière de l'âme ; les passions en sont les orages.
Il n'y a pas de raison sans passion, et il ne devrait pas y avoir de passion sans raison.
Nos adversaires ont plus de prise sur nous par nos passions que par leur raison.
Dans la lutte qui s'engage entre la passion et la raison, il arrive toujours que l'une a pour elle la force, et l'autre le droit.
Tandis que la raison parle, la passion exécute.
Les mêmes passions emploient toujours les mêmes raisons.
Les passions ont des motifs, et point de principes, c'est perdre la raison que de les faire raisonner.
La raison désire l'honnête et l'utile ; la vanité et la passion portent au voluptueux et à l'excessif.
Au plus froid de la raison, il nous faut passion, c'est-à-dire amour.
Le débordement des passions dissipe les conseils de la raison.
Les passions ont beau se croire indomptables, elles ont un maître : c'est la raison. La raison est lumineuse : elle connaît son but, elle éclaire sa propre marche, elle sait la place et le rang de toutes choses. Elle porte en elle le sceau divin du commandement. Quand elle s'applique aux actes de la liberté humaine, son nom est la justice ; ce qu'elle ordonne est le devoir. Chaque fois qu'elle parle, la passion, même la plus ardente, doit se taire, doit céder.
L'homme sans cesse est entraîné à suivre la passion aux dépens de la raison.
Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira sa lumière lorsque la passion te fermera les yeux.
Quand la raison monte sur le trône, les passions entrent au conseil ; et quand il y a crise, les passions sont plus tôt averties du péril que la raison.
La raison est historienne mais les passions sont actrices.
La raison explique mieux la tendresse que la passion.