Les passions l'emportent toujours sur les intérêts,disait Jean Dutourd. Un poète et écrivain irlandais, Oscar Wilde, a écrit :
La moitié des passions des hommes ont une fin prématurée, parce qu'on s'attend à ce qu'elles soient éternelles. Ce qui fait le charme de la vie, c'est sa folie.
Il est une chose plus triste encore que de ressentir de violentes passions, sans aucun moyen pécuniaire de les assouvir : c'est de regorger d'or, et de ne plus avoir aucune passion, de n'éprouver aucun désir.
L'on vient plus aisément à bout des passions par la diversion que par l'opiniâtreté qu'on a à les combattre directement, à les heurter de front.
Les passions sont dans tous, et tous pourraient les vaincre s'ils avaient la ferme résolution de les combattre, car le mal n'arrive pas sans le consentement.
On connaît les goûts, les passions, les opinions d'un homme à ses admirations.
Ô passions, il suffit d'un rayon de soleil pour vous rallumer toutes ensemble !
Que l'on s'excuse de certaines passions en les mettant sur le compte de la jeunesse, soit ! mais qu'on sache bien qu'en y cédant trop facilement on se condamne à ne pouvoir plus s'en déshabituer dans la vieillesse ; et alors il arrive ceci : ou que l'on meurt d'ennui quand on les quitte, ou que l'on meurt à la peine quand on les garde.
Les vieillards oublient qu'ils ont été jeunes, et que le temps seul a amorti leurs passions.
Nos manies finissent par tenir plus de place dans la vie que nos passions.
Les passions sont le sel de la vie ; elle est fade sans elles ; avec elles, elle est souvent amère.
Il faut savoir sacrifier les passions à Dieu, lorsqu'il l'exige ; mais il faut en avoir.
Toutes les passions, autres que celles du cœur, se dissipent dans la rêverie.
Les passions sont des défauts ou des vertus poussées seulement à l'excès.
L'homme n'échappe à l'ennui que par ses passions, c'est par elles qu'il se sent vivre et qu'il n'en est aucune qui ne soit accompagnée d'inquiétude, aucune qui ne soit une douleur commencée.
Les passions sont à la nature humaine ce que les vents sont à la navigation : sans passions, l'homme est nul ; mal dirigées, il en est tourmenté ; bien gouvernées, il vogue à pleines voiles vers son bonheur.
Il est beau d'être plus fort que ses passions, mais c'est stupidité d'applaudir au silence du cœur.
On doit toujours se défier de ses passions, quelques raisonnables qu'elles paraissent. On a beau les couvrir du prétexte spécieux d'honneur et de piété, elles en deviennent pour lors plus injustes et plus dangereuses, et rien n'est capable d'en arrêter la violence.
Les passions les plus violentes nous laissent quelque fois du relâche, mais la vanité nous agite toujours.
Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer.
Les courtes absences animent les passions, au lieu que les longues les font mourir.
Le sort du monde est livré aux passions aveugles des hommes.
Le désir et l'aversion sont les passions mères d'où dérivent toutes les autres, et soit que notre âme éprouve des mouvements d'approche ou de recul, elle ne peut trouver son repos que dans l'anéantissement de ce qu'elle cherche ou de ce qu'elle fuit.
Faire appel aux passions vulgaires de la foule, n'est pas gouverner.
Supprimer nos passions, c'est faire de notre âme un lieu de silence, de mort.
Nos passions se rhabillent avec nous tous les matins.
Notre cœur a l'âge de nos passions.
L'homme n'échappe à l'ennui que par ses passions, c'est par elles qu'il se sent vivre.
Les plus grands ennemis de notre bonheur, ce sont les passions aigres.
Il y a de petites passions hargneuses qui se déguisent en vertus.
Si notre essence est la pensée, la pensée doit demeurer toujours supérieure à la passion, la conduire, la régler, en réprimer les excès et les intempérances. Les passions sont toutes bonnes de leur nature, mais il faut savoir s'en servir, et dès qu'elles sont insoumises, elles sont les plus dangereuses ennemies de notre bonheur et de notre sagesse.
Tous les hommes se ressemblent dans leurs passions.
Les passions tendent à affaiblir la raison, parce qu'elles vont contre ses ordres et ses clartés.
Les passions tumultueuses peuvent égarer l'âme d'un sage.
Les passions durent longtemps ; les fantaisies n'ont qu'un jour.
Il y a des passions qui passent et qui ne reviennent plus.
Ce que les voiles sont à un vaisseau, les passions le sont à notre esprit.
J'ai été bousculé de passions dans ma jeunesse. C'était comme une cour de messageries où l'on est embarrassé par les voitures et les portefaix : c'est pour cela que mon cœur en a gardé un air ahuri.
Les passions sont les mêmes dans tous les siècles, les idées changent avec la succession des âges.
Les devoirs nous rendent plus heureux que les passions.
Nos passions font notre bonheur ou notre malheur, selon la direction que nous savons leur donner.
Qui ne prêche que la modération ne fait pas beaucoup de prosélytes ; il faut parler aux passions pour trouver de fervents auditeurs.
Sans passions, on ne verrait ni grands hommes, ni art, ni industrie, enfanter des merveilles.
Quiconque lâche la bride à ses passions devient l'esclave des plus vils tyrans.
L'homme, quoi qu'il fasse, est toujours homme ; et le plus ou le moins de raison qu'il peut avoir, est d'un faible poids dans la balance, quand les orages des passions sont déchaînés, et que les bornes prescrites à l'humanité se font sentir.
Nos passions sont de véritables phénix. Lorsqu'une ancienne est consumée, une nouvelle renaît aussitôt de ses cendres.
Les passions sont l'âme du monde, elles nous ont été données pour développer les facultés de notre âme, et par conséquent pour nous enseigner le chemin du bonheur. Elles doivent nous servir de guides, et les philosophes qui veulent être plus sages que la nature, sont les plus insensés des hommes.
Les hommes ne sont que les tristes jouets de leurs passions insensées.
Le bonheur de l'homme ne consiste pas à vivre sans passions, il consiste à en devenir le maître.
Les passions fausses, celles qui sont soumises à un entraînement factice de la part des âmes qu'elles hantent, s'avivent avec l'âge, au lieu de s'amortir.
Les passions diminuent ou même s'éteignent, lorsque les moyens physiques de les satisfaire s'affaiblissent ; mais l'amour-propre, toujours aux aguets, cherche à faire attribuer à la sagesse ce qui n'est que l'effet de l'impuissance ou de l'âge.
Les passions sont le sel de la vie, seulement il faut savoir les diriger.
Quand l'homme n'a plus de passions, il n'est plus heureux que par ses manies.
Il y a toujours dans le cœur humain un sentiment d'équité qui surnage entre les passions.
Les passions, qui sont les armées de la mort, détruisez-les comme un éléphant renverse une hutte de roseaux. On ne se rassasie pas plus avec tous les objets du désir qu'on ne peut se désaltérer avec toute l'eau de la mer.
On ne saurait trop s'attacher à corriger ou régler les passions qui fendent les hommes malheureux, sans les avilir ; et on doit rendre de plus en plus odieuses celles qui, sans les rendre malheureux les avilissent et nuisent à la société, qui doit être le premier objet de notre attachement.
Les passions des hommes sont plus funestes au genre humain que les convulsions de la nature.
Les passions ne s'éteignent pas toujours dans le repos, elles ne font bien souvent qu'y prendre de nouvelles forces.
Le recueillement est le véritable état d'un homme qui est maître de ses passions, et qui sait se suffire à lui-même.
Défiez-vous de vos passions ; elles ne vous flattent que pour vous tromper ; elles vous promettent le bonheur, mais si vous prêtez l'oreille à leurs mensonges, elles deviendront vos bourreaux, elles vous conduiront à la servitude.
Les passions des rois sont fougueuses ; rarement commandés et toujours obéis, ils apaisent difficilement les transports de leur colère.
L'homme est le maître de ses passions, mais il abuse du droit d'affranchir ses esclaves.
Prenez toutes les passions, condensez-les en une seule, et si vous n'obtenez pas la haine vous aurez l'amour.
Nous sortons de nos passions comme de quelques-unes de nos maladies : affaiblis ou fortifiés.
Les passions se glissent sans cesse dans notre conscience, et se font un complice de leur juge.
Les passions s'interposent entre notre raison et nos volontés, comme les nuages entre le soleil et la terre.
Les passions sont des monstres qui doivent être étouffés dès leur naissance.
Aimer est le besoin du cœur, toutes ses autres passions ne font que factices, l'amour seul lui est naturel.
Les passions ressemblent aux vents qui enflent les voiles d'un vaisseau, qui le submergent quelquefois, mais sans lesquels il ne pourrait voguer. La sagesse en est le pilote qui le guide à travers les écueils et les tempêtes de la vie.
Le sage n'est point impénétrable aux passions, mais il les dirige au lieu d'en être dirigé.
Les passions font et défont tout dans ce monde.
Le cœur, en changeant de passions, ne fait que changer de supplice.
Maîtrise tes passions et tes désirs, et tu seras riche?