À Noël avec tes parents, à Pâques avec ton curé.
la Provence ; Les proverbes et dictons provençaux (1882)
À Noël avec tes parents, à Pâques avec ton curé.
Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains.
Il ne manque pas de parents et de maitres qui ne connaissent qu'un moyen de n'être jamais désobéis, c'est de ne rien commander.
Parents : individus falots dont la fonction consiste à engendrer des étudiants.
Parents, faites du bien à vos enfants, éduquez-les, punissez à regret. Commencez par être bons, ensuite soyez justes, c'est une des principales maximes de la vie de famille.
Dans la vieillesse de vos parents, souvenez-vous de votre enfance, et veillez sur eux.
Notre passage sur la terre est si court que nous devrions savoir vaincre notre susceptibilité, et nous montrer indulgents pour les autres. Quels remords nous déchirent, si nous n'avons pas fait tout ce que nous devions pour rendre heureux nos parents, nos enfants, tous les amis qui nous précèdent dans la tombe !
Des qualités identiques chez les parents peuvent se muer chez l'enfant en de sérieux défauts.
Les enfants d'aujourd'hui ne trouvent plus personne quand ils rentrent chez eux. Jadis, les parents étaient à leur poste, même les plus pauvres, même ceux dont la vie était difficile et encombrée de travail, pour embêter leurs rejetons, leur faire réciter les leçons, contrôler si les devoirs étaient écrits, pourchasser les fautes d'orthographe, examiner les problèmes, donner des idées les rédactions.
Les bons parents font les bons enfants.
Comportez-vous envers vos parents comme vous voudriez que vos enfants se conduisent un jour envers vous-même.
Nos parents jugent plus sûrement que nous de notre propre intérêt, avec la lucidité du leur.
Toujours je regretterai, maman, papa, de vous avoir fait pleurer au temps où nos cœurs ne se comprenaient pas.
On ne choisit pas ses parents, rarement sa religion, à peine ses amis et sa femme ; ainsi presque tout dont dépend ou le bonheur ou le malheur de l'homme échappe à sa judiciaire.
Un conseil aux parents dont le gosse a avalé du sable et du ciment : ne lui faites rien boire !
Eh oui, le problème des enfants, c'est toujours le même : ils ont toujours des parents beaucoup plus vieux qu'eux !
Plaignons l'orphelin ou ces pauvres délaissés dont les lèvres n'ont connu qu'un sein étranger, un sein que ne soulevait aucun battement du cœur ; malheureux à qui un père et une mère n'ont jamais souri.
Si la natalité est en baisse, c'est la faute de nos grands-parents qui n'ont pas fait assez de parents.
Nous devons tenir pour parent celui qui nous secoure de ses biens dans la détresse, et non pas celui qui nous touche par le sang et qui nous abandonne.
De tous les devoirs des parents, le principal est la bonne éducation de leurs enfants.
On peut rester amis toute la vie, mais il est malheureusement prouvé qu'on est parent que jusqu'à un certain âge.
Un parent pauvre est toujours un parent éloigné.
Rends à tes parents les soins que tu as reçus d'eux dans ton jeune âge. C'est une dette que tu paies et que tu apprends à tes enfants à acquitter à leur tour envers toi.
Il dépend des parents de faire de leurs enfants ou des hommes ou des brutes.
Le bonheur, c'est avoir une mère qui nous aime, un père pour nous conduire, avoir encore ses parents à l'âge d'homme pour les voir sourire à nos efforts, et voir nos parents applaudir à nos succès.
Souviens-toi que l'obligation que tu as à tes parents de t'avoir aimé et élevé n'est pas moindre que celle de t'avoir donné le jour.