Les citations célèbres de Pierre-Jules Hetzel.

1 - Notre citation favorite de Pierre-Jules Hetzel :

Photo / portrait de Pierre-Jules Hetzel Pour être heureux, il faudrait préférer les nuages au soleil, la pluie au beau temps, la douleur au plaisir, avoir grande envie de rire ou mettre son bonheur à pleurer, n'avoir rien et se trouver trop riche de moitié, prendre que tout ce qui se fait est bien fait, que tout ce qui se dit est bien dit, croire aux balivernes et que les vessies sont des lanternes, se persuader qu'on vit quand on rêve, qu'on rêve quand on vit, adorer des prestiges, des apparences, des ombres, avoir un pont pour toutes les rivières, se payer de belles paroles, nier le diable au milieu des diableries, tout savoir et ne rien apprendre, bouleverser la mappemonde, et mettre enfin chaque chose à l'envers en ce monde, a écrit Pierre-Jules Hetzel. (Extrait : La vie et les options philosophiques d'un pingouin, oeuvre publiée en 1841). Autre citation de Pierre-Jules Hetzel : Une jolie femme n'est jamais bête ni sotte pour les hommes, elle a toujours le premier esprit qu'ils demandent à une femme : celui d'être jolie. Il faudrait qu'une bêtise fût plus grosse qu'une maison pour qu'un homme la vit sortir d'une jolie bouche, éclairée de jolies dents entre deux lèvres bien roses. (Extrait : L'esprit des femmes et les femmes d'esprit, ouvrage publié en 1855).
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2 - Les pensées et citations célèbres de Pierre-Jules Hetzel :

Trop de méfiance finit par donner mauvaise opinion des méfiants.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le despote est un être à trop courte vue pour voir autre chose que lui dans le monde.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Qui n'aime à avoir toujours quelque chose à désirer ? Le certain est le terme ; l'incertain est l'espérance, que l'imagination peut embellir à son gré. Le mystère a son charme.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les gens faux croient toujours que personne n'est digne de confiance.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La passion du jeu est, comme toute passion forte, capable de tout.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Quand un grand diseur de riens trouve quelqu'un qui l'écoute, il s'amuse beaucoup à conter ses histoires, parce qu'il s'imagine faire plaisir aux écouteurs, et ne s'aperçoit pas que ce n'est qu'à lui seul qu'il est agréable.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les hommes qui ne se voient qu'un instant sont généralement portés à avoir bonne opinion les uns des autres ; ils louent les autres pour être loués à leur tour. C'est le beau côté de la société.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'homme à pensées fortes cherche à se détacher des objets extérieurs qui éblouissent la foule.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il est parfois curieux de voir combien quelques hommes sont habiles à se créer de certains devoirs, dont ils trouvent mauvais de s'éloigner.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La philosophie semble s'éloigner de l'homme à mesure qu'il s'avance dans les grandeurs.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le vrai philosophe ne se trouve guère que dans une position médiocre ; quand on est en vue. Dans un poste élevé, on n'est plus chez soi, et adieu la philosophie : elle fuit le train du monde.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'homme qui a de la fortune croit posséder des richesses, et ce sont elles qui le possèdent et ne lui laissent aucun repos.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La sottise s'entoure de toutes sortes de colifichets pour se faire remarquer ; le mérite réel, fort de lui-même, est modeste.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Celui qui a été brave une fois en sa vie est fort content de penser qu'on le regardera toujours comme tel.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La nature est toujours la même, il n'y a que les individus qui changent.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Dans la conduite ordinaire des hommes, il y a plus de déterminations irréfléchies que de démarches prudentes.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On est plus enclin à la critique malicieuse qu'à l'indulgence.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Tous les jours on demande à vieillir, et tous les jours on se plaint d'être vieux.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Ce qui manque le moins et ce qu'on a le plus, est la paresse.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il y a des gens qui se croient très habiles, parce qu'ils se retranchent dans leurs faussetés et ne sauraient montrer de la franchise en rien.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le bonheur des uns est parfois de voir les autres dans l'embarras.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Ce qu'il y a de bon dans l'instruction, c'est qu'elle laisse toujours quelque chose à désirer. S'il y avait un point de savoir tout, et où il ne fût plus permis d'apprendre, on n'en serait pas plus satisfait que de l'ignorance.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Montrer à la première vue trop facilement et promptement de l'empressement pour toute chose est une marque de légèreté.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Un esprit faux ne trouve rien à son gré ; un esprit juste trouve, il est vrai, à redire à bien des choses : la différence entre l'un et l'autre n'est pas toujours facile à saisir.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il y a des gens qui disent toujours qu'ils savent telles et telles choses ; je les trouve heureux, travaillant depuis longtemps, sans avoir rien pu apprendre de sûr, si ce n'est que je sais que je ne sais rien, comme disait Socrate.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Tout dans la nature périt ; et les corps en décomposition servent de nourriture à d'autres êtres vivants. Il en est à peu près de même de l'intelligence : on vit plus de l'esprit des autres que du sien. L'homme est trop faible ou trop peu sûr de lui-même pour n'avoir pas besoin de l'appui de ses semblables. C'est au physique comme au moral.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On préfère un livre riche en idées à un autre où il n'y a qu'un arrangement harmonieux de mots ; ces deux choses réunies constituent la perfection.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'offensé oublie ; mais le méchant ne pardonne jamais, aux autres, le mal qu'il leur a fait.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le monde marche d'après des règles et des usages établis de longue main ; en sorte que les gouvernants qui font tout mouvoir, s'imaginent que c'est leur génie qui met tout en action, et ne songent pas que tout a été réglé sans eux et marchera également sans eux.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les chefs-d'œuvre de génie font répandre des larmes de plaisir ; la douleur arrache des cris plaintifs.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La sottise est la chose du monde la plus incommode, et pour ceux qui en sont pourvus et pour ceux qui les approchent.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'instruction est pour tous, mais tous ne peuvent parvenir aux postes auxquels l'éducation donne droit de prétendre. La position sociale de chacun et la faveur font plus que le savoir ; aussi ceux qui ne parviennent à rien, de dépit travaillent-ils à embarrasser les heureux pensionnés. La vertu seule devrait être récompensée.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Tout pour nous et nos sociétaires : voilà l'esprit de toute société particulière. Et on est à se demander comment des gens à vues larges, avec des idées grandes et généreuses, peuvent se fourrer dans de pareils guêpiers. C'est beaucoup gagner sur la vie, que de s'aider de l'expérience des autres.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Si vous voulez persuader une femme, mettez la raison à la porte, faites entrer la folie, et déraisonnez tant qu'elle voudra.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Homme affamé n'a point d'entrailles.

Pierre-Jules Stahl - L'histoire d'un lièvre (1840)

L'amour est un enfant, il veut des cœurs jeunes comme lui.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

La bouche des femmes ment avant leurs yeux. Mais, quand les yeux s'en mêlent, ils vont bien. Comme la patte des chats, ils sont moitié velours et moitié griffes, et peuvent caresser et égratigner à la fois.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme a toujours tort d'irriter la colère d'un homme. Le plus faible, à force de secouer sa chaîne, finit par la rompre.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Quand une femme qui peut encore être compromise vous donne son portrait, cela veut dire qu'elle vous le prête. Soyez assuré qu'elle vous le redemandera le jour où elle vous reprendra l'original.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La patience se moque du temps.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La naïveté n'est qu'une qualité relative dans les femmes, car elle n'exclut chez elles aucun défaut. Il est telle femme, vicieuse et naïve à la fois, dont sa naïveté même fait un monstre. Elle a le bénéfice de ses vices sans en avoir la conscience et fait ainsi le mal avec enjouement. Une femme naïve et mauvaise n'est donc pas seulement une méchante femme, c'est un être pervers, elle a l'ingénuité du vice, et le vice de l'ingénuité.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme laide est un être si malheureux, que je n'ai jamais pu considérer les bonnes sans attendrissement et les méchantes sans pitié.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme jalouse est l'ennemie du talent, de la gloire, de l'honneur et du bonheur de l'homme qu'elle aime ; elle est l'ennemie de sa vie même, car sa mort seule peut la rassurer.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'indifférence qui succède à l'amour dans le cœur d'une femme, est presque toujours sans appel. L'homme qu'une femme a cessé d'aimer ne devient pas seulement pour elle un étranger, un inconnu, c'est un mort dont elle aurait toujours ignoré l'existence.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a des hommes que fait souffrir la présence d'une femme autrefois aimée ; ils fuient ce souvenir d'un passé disparu, il leur serait douloureux de se retrouver sans nécessité devant un témoin de leur propre fragilité. Peu de femmes ont cette délicatesse. Quand elles sont assurées qu'elles ont eu affaire à un galant homme, à un homme discret, elles ne feraient point un pas pour l'éviter. Il semble que le présent ait toujours le droit de les absorber complètement.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes sont superstitieuses ou incrédules.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'imprévoyance est un des défauts les plus caractérisés des femmes. La cigale de la fable en remontrerait à la plupart d'entre elles en ce qui concerne la prévision de l'avenir. Tout entières aux soins du présent, il est leur seul souci. Les plus avides, celles dont la rencontre est pour leur prochain tout aussi dangereuse que celle d'une bande de voleurs, qui s'abattent sur la fortune d'un homme comme des sauterelles sur un champ, comme l'oiseau de proie sur un cadavre, celles-là mêmes, celles-là surtout n'ont aucune prévoyance du lendemain. Les plus illustres parmi ces détrousseuses de grand chemin, après avoir tenu des fortunes dans leurs mains, meurent sur la paille ou à l'hôpital. La fourmi est à l'état d'infime exception parmi elles. Est-ce une loi de la Providence qui veut que le bien mal acquis ne profite pas ?

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Hélas ! Quel est le devoir qu'on n'a pas renié pour une femme ? Quel est le parjure qui n'est pas sorti d'une poitrine humaine pour une femme ? Quel est le crime que la folie de l'homme n'a pas commis pour une femme ? À quoi une femme n'a-t-elle pas été préférée ? Combien en est-il qui ont vu à leurs pieds, sous leurs pieds, les dons de la jeunesse, les richesses de l'âge mûr et la dignité même de la vieillesse, et qui, au lieu de les relever d'une main confuse et attendrie, les y ont ingénument laissés, faisant sans remords litière de tous ces biens perdus !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'honneur de certaines femmes est, dit-on, un Argus qui s'endort aisément à l'aide d'un peu d'encens, et mieux encore avec une bonne infusion de poudre d'or.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il n'y a pas de milieu entre l'amour et la haine d'une femme.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes ont la vie dure. Elles meurent d'amour, elles meurent de chagrin, on les tue, elles se tuent, et elles en guérissent.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le moine et la femme sont les deux griffes du diable.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Défie-toi de la froideur des femmes, il n'y a rien qui fonde plus vite que la glace.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a des femmes froides, il n'en est pas d'incombustibles.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le bonheur des trois quarts des hommes se fait de la fausseté des femmes.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Quoi de plus fort qu'une faible femme !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une campagne suffit pour faire d'une ingénue un général expérimenté.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'esprit des femmes a toutes sortes de rapports avec le diamant. Il est fin, il est précieux ; il a mille feux, mille étincelles ; il a des facettes qui rayonnent dans toutes les directions ; il éblouit enfin et se trahit même dans l'ombre dès que la plus petite ouverture lui est faite. Il ne peut pas rester dans un tiroir, il faut qu'il se montre, et c'est cette nécessité où il semble être de se faire voir qui explique la plupart des sottises célèbres qu'ont pu faire et dire les femmes d'esprit de tous les temps, depuis Eve et Pandore, qui n'étaient sottes ni l'une ni l'autre assurément.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le roc est moins dur que la femme sans cœur.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme se donne à vous tout entière, et vous dupe.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme voit tout, même ce qu'elle ne regarde pas. Il n'y a pas de femmes distraites.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le dédain des femmes ressemble souvent à celui du renard pour les raisins.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il n'y aurait pas grand mal à aimer un peu trop les femmes en général. Le vrai danger, c'est qu'on en vient toujours à en préférer une.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Ceux qui n'ont d'esprit que pour être méchants ne conçoivent pas qu'on puisse être bon sans être bête.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le lierre ne s'attache pas plus fortement à l'ormeau qu'une femme à l'amant sur lequel on la contrarie.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Rien de plus curieux à observer que l'attention à la fois inquiète et patiente avec laquelle la femme laide se fait le témoin, le confident, le complice, le complaisant d'abord, et puis bientôt l'inquisiteur impitoyable et le tyran de la jolie femme qui a commis la faute de se mettre dans sa main.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Toutes les femmes sont très charitables, il n'en est pas une qui ne prenne volontiers cent francs à son mari pour donner dix francs aux pauvres.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme boudeuse est un cigare qui, au lieu de brûler, se charbonne.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il pleut dans la maison de la femme boudeuse. Tout est vapeur froide et humidité autour d'elle.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'humeur d'une femme qui boude est comme l'eau dans les commencements de gelée, quand la glace est assez forte pour arrêter la navigation d'un fleuve, et pas assez pour porter.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Je crois fermement que, si l'on aimait une bossue, on ne verrait pas sa bosse, cette bosse fût-elle grosse comme une montagne. Et l'on demande pourquoi l'amour a un bandeau !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes à qui poussent des moustaches commencent par en rire, mais elles finissent par en pleurer.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme qui n'est que coupable, et non corrompue, doit, entre son amant et son mari, éprouver alternativement de l'aversion pour l'un et pour l'autre.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes, ces femmes si légères en apparence, ont un tel empire sur elles-mêmes, qu'il en est qui sont parvenues à cacher à leur mari pendant toute sa vie l'aversion qu'il leur inspirait. Effort sublime ou perversité profonde, suivant que cette dissimulation avait une bonne ou une mauvaise cause.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'amour platonique n'est que le commencement, que l'exorde de l'amour. Le platonisme se compose de la peur et du respect qu'inspire d'abord l'objet aimé.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'amitié d'une femme pour un homme est souvent de l'amour qui ne se montre que de profil.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes qui ont beaucoup d'amis ont presque toujours eu beaucoup d'amants. Néanmoins, il est des femmes qui ont trouvé le secret, ayant eu beaucoup d'amants, de ne pas garder un ami : condamnez celles-là sans hésiter.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

À l'instar de leur sainte patronne, les aimables Vénus de nos jours ont aussi le pigeon pour oiseau favori, seulement elles, les femmes, elles l'aiment à leur manière, elles le plument.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Où commence l'adultère ? Quel est le premier symptôme de l'infidélité ? Est-ce alors qu'une femme cherche à son mari des défauts qu'il n'a pas, ou quand elle découvre dans celui qui va être son rival des qualités qu'il n'aura jamais ?

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il est telle femme qui, dans une heure d'égarement, a oublié ses devoirs sans avoir pour cela cessé de les aimer, et qui trompe son mari en détestant son amant.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme d'esprit peut aimer à être louée, une sotte seule peut supporter qu'on l'adule.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes ne savent pas tomber. Il en est peu qui restent grandes dans l'abaissement. En revanche, elles s'élèvent à merveille, et les plus humbles sont bientôt égales aux fortunes les plus inattendues.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

On peut sans crainte abandonner aux femmes le soin de faire le succès des livres où leur sexe est maltraité. Ce n'est, de leur part, ni générosité, ni dédain. Ces sortes de livres ne sont jamais pour leurs lectrices que des miroirs où chacune ne voit que les défauts des autres.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a plus de femmes sottes que de femmes bêtes.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme la plus bête, si elle n'est pas amoureuse, a toujours plus d'esprit que l'homme qui l'aime.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'immodération de nos désirs nous éloigne autant du bonheur que l'indifférence sur les choses de ce monde peut nous en approcher.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il y a dans l'affliction que montre la plupart du monde, plutôt un chagrin de convenance et selon l'opinion, qu'un effet naturel d'une peine réelle.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Dans la même journée on a souvent des pensées analogues, mais le lendemain on en a d'autres : la mobilité humaine est toujours en marche.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On peut tout dire à une femme d'esprit quand on sait parler et se taire.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il faut mettre beaucoup d'esprit dans l'amour si on ne veut pas qu'il vous rende bête.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La pitié n'est souvent qu'un remords de la dureté.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

Il n'y a rien au monde qui vaille mieux qu'un bon somme.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

L'habitude d'être seul rend maussade.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

En amour on finit toujours par y voir trop clair.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

Ô mon premier amour ! combien il m'en coûta !

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

Avant de donner son cœur, on ne ferait pas mal d'y regarder à deux fois.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

L'habitude du malheur finit par rendre ingénieux à s'en consoler.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

Mieux vaut la dure vérité que le plus doux des mensonges.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

Il en est des plaies du cœur comme de celles du corps : Quand elles ont été profondes, elles se ferment quelquefois, mais elles se rouvrent toujours.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Ce qui fait le succès des diseurs de bonne aventure, c'est qu'il y a beaucoup de malheureux.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

On ne saurait être bien où l'on est quand on pourrait être mieux ailleurs.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

La jalousie rend féroce quand elle est impuissante.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Le plus grand bonheur de l'amour, c'est d'aimer.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

S'il est triste d'être pauvre, il l'est encore plus de le paraître.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Où l'homme n'est plus, la nature reprend ses droits.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Quand on a une fois goûté de la louange, on en vient à l'aimer, si peu qu'on la mérite, ou si peu qu'elle vaille et qu'on l'estime.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Vie errante est chose enivrante.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Il faut vivre quand on peut être bon à quelque chose sur la terre.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

On ne fait pas ce qu'on veut, on fait ce qu'on peut.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

S'agiter n'est pas avancer.

Pierre-Jules Stahl - Souvenirs d'une vieille corneille (1841)

Que les filles sont donc ennuyeuses !

Pierre-Jules Stahl - Les patins d'argent (1865)

Si l'amour était sur la terre, nous serions tous parfaits.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Pour vous aimer, attendez que vous ayez cessé d'être parjures, perfides, égoïstes.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

L'amour est brave, il est glorieux, et il n'est en un mot que là où est la liberté.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Il faut être aussi petit que l'est un homme pour qu'il soit pardonné d'associer la haine à l'amour.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

L'amour est fort, l'amour est tout puissant, et ce qui est tout puissant est calme.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

L'amour, c'est la perfection.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Une égalité de caractère dénote un esprit bien fait.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Ôter la pudeur des relations amoureuses, c'est en ôter l'amour même.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes font trop d'heureux pour ne pas faire des ingrats.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'amour n'est si bon que parce qu'au fond il est un peu bête, il nous simplifie.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La monotonie, l'immobilité sont mortelles à l'amour ; la variété est nécessaire à cette flamme active.

Pierre-Jules Stahl - Les bijoux parlants (1857)

Il est des torts qui tuent l'amour instantanément et irréparablement, devant ces torts, un cœur fier et délicat cesse de battre.

Pierre-Jules Stahl - Les bijoux parlants (1857)

Hélas ! nous ne sommes pas même de force à nous aimer !

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Qu'est-ce que nous sommes, si nous ne sommes pas de même force à nous aimer ?

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Là où il y a une faute il n'y a pas de véritable amour, l'amour ne peut être que l'innocence.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)
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Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
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