Les citations de Pierre-Jules Hetzel.

1 - Qui est Pierre-Jules Hetzel ?

Photo / portrait de Pierre-Jules Hetzel Biographie courte : Éditeur et écrivain français né le 15 janvier 1814 à Chartres dans l'Eure-et-Loir, Pierre-Jules Hetzel, connu sous le nom de plume de Pierre-Jules Stahl, est mort le 17 mars 1886 à Monte-Carlo à l'âge de 72 ans.

La famille de Hetzel :

Fils de Jean Jacques Hetzel (1781-1852), maître sellier dans l'armée impériale, et de Louise Jacqueline Chevalier (1777-1859), sage-femme à l'hôtel-Dieu de Chartres. De leur union célébrée le 28 avril 1813 à Chartres nait Pierre-Jules Hetzel le 15 janvier 1814.

Etudes et formation :

Issu d'une vieille famille protestante alsacienne, Pierre-Jules commence ses études à Chartres et les continue à Paris au collège Stanislas en 1827. En août, il quitte le collège Stanislas, entame ses études de Droit à la Faculté de Paris, et les poursuit en novembre 1834 à Strasbourg. Puis abandonne ses études pour se faire engager en 1835 chez Alexandre Paulin, libraire rue de Seine. Deux ans plus tard, en 1837, il fonde sa propre maison d'édition.

Début de sa carrière :

Son premier grand succès est la Vie publique et privée des Animaux, étude des moeurs contemporaines (1842). Des écrivains célèbres dont Honoré de Balzac, la romancière George Sand, l'académicien Charles Nodier ou l'écrivain Louis Viardot en signent les textes. Hetzel y participe anonymement sous son nom de plume, P.-J. Stahl, en écrivant la nouvelle Peines de coeur d'une chatte française, en réponse aux Peines de coeur d'une chatte anglaise, d'Honoré de Balzac.

En 1843, il fait paraître Voyage où il vous plaira, auquel a collaboré Alfred de Musset. La même année, il fonde le Nouveau magasin des enfants, dont les auteurs seront : Charles Nodier, Tony Johannot, Alexandre Dumas, George Sand, et Alfred de Musset.

Sa rencontre avec Jules Verne :

En 1861, Jules Verne, par l'intermédiaire d'Alfred de Bréhat et des Dumas père et fils rencontre Pierre-Jules Hetzel. Le 4 décembre 1862 les deux hommes s'associent pour la publication de Cinq semaines en ballon. Le roman est publié en édition in-18 le 31 janvier 1863. En janvier 1864, Jules Verne signe avec Hetzel un contrat par lequel « M. Verne s’oblige à livrer à M. Hetzel un minimum de deux volumes par an ». Il y aura en tout six contrats successifs, c'est le début d'une longue et importante collaboration puisque Hetzel éditera toute l'oeuvre de Jules Verne.

Comme éditeur, Hetzel a prêté son concours généreux à tous les jeunes auteurs doués de quelque talent véritable, et a fortement contribué, par l'abaissement du prix des livres de luxe, à la décroissance de la contrefaçon belge. Il a collaboré au National, au Siècle, au Temps, au Journal des Débats, et fondé, en 1864, avec Jean Macé, le Magasin d'éducation et de récréation, une revue littéraire destinée à l'enfance qui a remporté, en 1867, un prix Montyon de l'Académie française.

Hetzel, et son mariage :

Le 13 octobre 1852 à Paris, il épouse Catherine Sophie Quirin Fisher (1816-1891), rentière. Les époux reconnaissent deux enfants, une fille, Marie-Julie Hetzel (1840-1853), et un fils, Louis-Jules Hetzel (1847-1930).

Décès et inhumation :

Pierre-Jules Hetzel a écrit de très nombreux romans et albums pour enfants et adolescents. Il décède le 17 mars 1886 à Monte-Carlo à l'âge de 72 ans, et repose à Paris au cimetière Montparnasse, division 7.

Ses principales oeuvres :

Le diable à Paris (1842), Voyage où il vous plaira (1843), Les nouvelles et seules aventures de Tom-Pouce (1844), les Scènes de la vie publique et privée des animaux (1831), L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1851), la Théorie de l'amour et de la jalousie (1853), les Contes et études (1854), Les opinions de mon ami Jacques (1855), l'Histoire d'un homme enrhumé (1859), Voyage d'un étudiant et ses suites variées (1861), Les bonnes fortunes parisiennes (1862-1866), et les Petites soeurs et petites mamans, ouvrage publié en 1878. (Pierre-Jules Hetzel sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 200 citations et pensées de Pierre-Jules Hetzel :

Une femme sage doit avoir un appartement qui ait deux entrées et deux sorties. Il ne faut jamais mettre deux hommes en présence.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il est des gens allant dire partout qu'ils savent beaucoup et se l'imaginent d'autant plus que les sots qui les écoutent les croient sur parole et les louent.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Tout doit se faire pour le plaisir qu'on y trouve.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

S'il y a quelque chose qui ne soit rien pour une femme, c'est ce qui n'est plus.

Pierre-Jules Stahl - Bijoux parlants (1857)

Les femmes sont nos mères, elles savent tout pour nous dès que le feu sacré de la charité les embrase.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes sont plus inconstantes, les hommes sont plus infidèles.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme la plus niaise, si elle n'est pas amoureuse, a toujours plus d'esprit que l'homme qui l'aime.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il n'est pas impossible de trouver un cœur constant dans un corps infidèle.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il n'est pas une femme fidèle qui ne soit fière de ne pas tromper son mari. La fidélité est donc un effort.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Être fidèle est, pour ainsi dire, même chose qu'être jaloux : par la jalousie, l'on demande la fidélité à autrui ; par la fidélité, l'on exerce la jalousie sur soi-même.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les chutes des femmes n'étonnent personne, il y a toujours quelqu'un qui les ramasse, ne fût-ce que pour les amener à l'hôpital !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La susceptibilité se loge rarement dans les grandes âmes, elle loge dans les petites.

Pierre-Jules Stahl - La susceptibilité (1868)

L'amour est un feu qui vivifie, et non une flamme qui dévore.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Entre hommes et femmes, les amitiés désintéressées ne se font guère que des débris, que des restes de l'amour.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La bouche des femmes ment avant leurs yeux. Mais, quand les yeux s'en mêlent, ils vont bien. Comme la patte des chats, ils sont moitié velours et moitié griffes, et peuvent caresser et égratigner à la fois.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Ne confie jamais à une femme le secret d'une autre femme.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme a toujours tort d'irriter la colère d'un homme. Le plus faible, à force de secouer sa chaîne, finit par la rompre.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Quand une femme qui peut encore être compromise vous donne son portrait, cela veut dire qu'elle vous le prête. Soyez assuré qu'elle vous le redemandera le jour où elle vous reprendra l'original.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il est remarquable que, sur sept péchés capitaux, six soient féminins : la luxure, la colère, la gourmandise, la paresse, l'avarice et l'envie. L'orgueil seul nous reste à nous hommes, et c'est assez pour nous mettre à la merci de tous les autres.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La patience se moque du temps.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes seraient modestes si elles n'avaient pas peur d'être prises au mot.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les catholiques vont à confesse avant de se marier. C'est après qu'ils y devraient aller, pour tâcher de se faire absoudre.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme laide est un être si malheureux, que je n'ai jamais pu considérer les bonnes sans attendrissement et les méchantes sans pitié.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

On peut être une très jolie femme sans avoir la moindre beauté.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme jalouse est l'ennemie du talent, de la gloire, de l'honneur et du bonheur de l'homme qu'elle aime ; elle est l'ennemie de sa vie même, car sa mort seule peut la rassurer.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes sont superstitieuses ou incrédules.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le mariage est le meilleur des maux.

Pierre-Jules Stahl - Vie et options philosophiques d'un pingouin (1841)

L'honneur de certaines femmes est, dit-on, un Argus qui s'endort aisément à l'aide d'un peu d'encens, et mieux encore avec une bonne infusion de poudre d'or.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il n'y a pas de milieu entre l'amour et la haine d'une femme.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes ont la vie dure. Elles meurent d'amour, elles meurent de chagrin, on les tue, elles se tuent, et elles en guérissent.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le moine et la femme sont les deux griffes du diable.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Défie-toi de la froideur des femmes, il n'y a rien qui fonde plus vite que la glace.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a des femmes froides, il n'en est pas d'incombustibles.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme qui a fait une faute essaye presque toujours, avant de la confesser, de s'en faire demander pardon, et souvent elle y parvient.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le bonheur des trois quarts des hommes se fait de la fausseté des femmes.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Quoi de plus fort qu'une faible femme !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une campagne suffit pour faire d'une ingénue un général expérimenté.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'esprit des femmes a toutes sortes de rapports avec le diamant. Il est fin, il est précieux ; il a mille feux, mille étincelles ; il a des facettes qui rayonnent dans toutes les directions ; il éblouit enfin et se trahit même dans l'ombre dès que la plus petite ouverture lui est faite. Il ne peut pas rester dans un tiroir, il faut qu'il se montre, et c'est cette nécessité où il semble être de se faire voir qui explique la plupart des sottises célèbres qu'ont pu faire et dire les femmes d'esprit de tous les temps, depuis Eve et Pandore, qui n'étaient sottes ni l'une ni l'autre assurément.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le roc est moins dur que la femme sans cœur.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme se donne à vous tout entière, et vous dupe.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme voit tout, même ce qu'elle ne regarde pas. Il n'y a pas de femmes distraites.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le dédain des femmes ressemble souvent à celui du renard pour les raisins.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il n'y aurait pas grand mal à aimer un peu trop les femmes en général. Le vrai danger, c'est qu'on en vient toujours à en préférer une.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Ceux qui n'ont d'esprit que pour être méchants ne conçoivent pas qu'on puisse être bon sans être bête.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le lierre ne s'attache pas plus fortement à l'ormeau qu'une femme à l'amant sur lequel on la contrarie.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Ne compte pas plus sur la constance d'une femme que sur celle d'un ciel serein.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Toutes les femmes sont très charitables, il n'en est pas une qui ne prenne volontiers cent francs à son mari pour donner dix francs aux pauvres.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il pleut dans la maison de la femme boudeuse. Tout est vapeur froide et humidité autour d'elle.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'humeur d'une femme qui boude est comme l'eau dans les commencements de gelée, quand la glace est assez forte pour arrêter la navigation d'un fleuve, et pas assez pour porter.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Je crois fermement que, si l'on aimait une bossue, on ne verrait pas sa bosse, cette bosse fût-elle grosse comme une montagne. Et l'on demande pourquoi l'amour a un bandeau !

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme trouve le moyen d'être indiscrète sans rien dire, et bavarde sans ouvrir la bouche.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Les femmes à qui poussent des moustaches commencent par en rire, mais elles finissent par en pleurer.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme qui n'est que coupable, et non corrompue, doit, entre son amant et son mari, éprouver alternativement de l'aversion pour l'un et pour l'autre.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'amour platonique n'est que le commencement, que l'exorde de l'amour. Le platonisme se compose de la peur et du respect qu'inspire d'abord l'objet aimé.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

L'amitié d'une femme pour un homme est souvent de l'amour qui ne se montre que de profil.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

À l'instar de leur sainte patronne, les aimables Vénus de nos jours ont aussi le pigeon pour oiseau favori, seulement elles, les femmes, elles l'aiment à leur manière, elles le plument.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Une femme d'esprit peut aimer à être louée, une sotte seule peut supporter qu'on l'adule.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a plus de femmes sottes que de femmes bêtes.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

La femme la plus bête, si elle n'est pas amoureuse, a toujours plus d'esprit que l'homme qui l'aime.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Celui qui est habituellement content a l'esprit bien fait.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

En cultivant ses facultés intellectuelles, l'homme augmente ses jouissances.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'immodération de nos désirs nous éloigne autant du bonheur que l'indifférence sur les choses de ce monde peut nous en approcher.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Si les amants ne soupirent plus, c'est la faute des femmes qui ne leur en laissent pas le temps.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Un très mauvais mari eût été quelquefois un amant parfait.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Le diable, fils du serpent, est le premier amant de toutes les femmes, depuis notre mère Eve.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Il y a dans l'affliction que montre la plupart du monde, plutôt un chagrin de convenance et selon l'opinion, qu'un effet naturel d'une peine réelle.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La connaissance des hommes rend misanthrope ou indulgent.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Une femme vraiment orgueilleuse ne permet pas qu'on l'aime, elle supporte qu'on l'admire.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

On peut tout dire à une femme d'esprit quand on sait parler et se taire.

Pierre-Jules Stahl - L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)

Ah ! toutes les femmes sont nos mères. Elles savent tout, pour nous, dès que le feu sacré de la charité les embrase.

Pierre-Jules Stahl - Le voyage d'un étudiant (1861)

Chez les femmes, la folie n'a pas d'âge, non plus que la raison. Elles sont ou folles ou sages dès le berceau.

Pierre-Jules Stahl - Le voyage d'un étudiant (1861)

La femme qu'on ne connaît pas est toujours belle.

Pierre-Jules Stahl - Le voyage d'un étudiant (1861)

La femme qui ne crie pas n'est point morte !

Pierre-Jules Stahl - Le voyage d'un étudiant (1861)

Toutes les femmes qui parlent trop haut ne sont pas des femmes d'esprit, mais il est clair qu'elles croient l'être. Si elles savaient qu'elles n'arrivent ainsi qu'à faire connaître leur sottise, elles se tairaient sans doute, et laisseraient l'illusion possible aux inconnus, à la cantonade dont le hasard les entoure et pour qui elles parlent, en réalité, bien plus que pour les personnes de leur compagnie.

Pierre-Jules Stahl - Les opinions de mon ami Jacques (1855)

La sottise, ayant le privilège de s'ignorer et de se complaire toujours, ne se corrige jamais.

Pierre-Jules Stahl - Les opinions de mon ami Jacques (1855)

Une femme qui a beaucoup d'esprit n'a presque jamais assez de cœur.

Pierre-Jules Stahl - Les opinions de mon ami Jacques (1855)

En amour, le présent seul existe à l'état de certitude.

Pierre-Jules Stahl - Les bijoux parlants (1857)

Où est l'amour il n'y a point de nuages, point de douleurs.

Pierre-Jules Stahl - Ce que c'est que l'amour (1853)

Dans tout, l'homme suit plus ses fantaisies que la raison.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Bien des grands hommes laissent percer une infinité de petitesses, ce qui choque : on ne veut rien d'homme du commun en eux.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Toujours le mal est compagnon du bien, comme pour nous faire souvenir que nous ne devons ni trop nous réjouir du bien, ni trop nous affliger du mal.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Les souverains ne font pas toujours la grandeur des hommes ; ils ne font souvent que leur donner du lustre et les mettre en évidence.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'homme est si peu sûr de ce qu'il fait que souvent il prend des mesures pour arriver à une chose, et c'est le contraire qui survient, et s'en contente comme s'il l'eût souhaité.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Où s'enferme l'étude, on en voit sortir le savoir.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Quand le trompeur est lui-même pris dans ses propres fourberies, il n'attrape que ce qu'il mérite.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La vanité est une orgueilleuse voulant briller à tout prix ; qui, presque toujours, réussit à décourager la vertu et à l'éloigner.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Nos passions font notre bonheur ou notre malheur, selon la direction que nous savons leur donner.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La petitesse d'esprit et l'insouciance rendent parfois philosophe, mais cette philosophie diffère bien de celle qui provient de la vertu.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Tout le monde court après le bonheur, mais peu de gens en suivent le vrai chemin ; la foule s'égare dans des sentiers qui l'en éloignent.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La raison va lentement, mais toujours son droit chemin ; l'esprit va vite, mais souvent de travers.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La loi la plus libérale ne fait guère que prendre la liberté sur un point, pour la distribuer sur un autre.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Le grand nombre agit plutôt par une folle ostentation que par une prudente raison.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On voit tant de gens parler de ce qu'ils ignorent, qu'il paraît plus facile d'en parler que de n'en rien dire.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

L'homme le plus spirituel vit plus d'emprunt que de son propre fonds.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

La fortune est partout bien accueillie, se trouve partout et se mêle de tout, tandis que la vertu trouve à peine l'âme d'un sage où elle puisse se réfugier.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On aime les écrivains qui, pleins de confiance en leurs lecteurs, leur laissent le plaisir de la pénétration.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

C'est en savoir beaucoup que de ne pas avoir honte d'ignorer bien des choses.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On aime l'image de la belle nature : aussi celui qui excelle dans l'art de la peindre, attire-t-il l'admiration de tout le monde.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

On loue jusqu'aux plus petites choses dans les grands hommes, et dans les petits les grandes choses passent inaperçues.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)

Il faut mettre beaucoup d'esprit dans l'amour si on ne veut pas qu'il vous rende bête.

Pierre-Jules Stahl - Les pensées et réflexions diverses (1841)
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3 - La liste des auteurs célèbres :

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