Les plaisirs sont peu nécessaires quand on a du bonheur, car dans le bonheur tout devient plaisir,disait Pauline de Meulan. Une femme de lettres, épistolière et écrivaine française, Marie du Deffand, a écrit :
Le plus grand des plaisirs est de faire le bonheur d'une personne qui n'en a jamais eu de véritable dans toute sa vie.
Ne me parlez surtout pas de bonheur, mais de plaisir. En tout je préfère le tragique.
Les hommes préfèrent leur plaisir à leur bonheur ; et les femmes, la mode.
Il y a des gens que l'on peut faire entrer dans ses plaisirs, et qu'il ne faut jamais faire entrer dans son bonheur.
Plaisir : Satisfaction d'un instinct souvent bestial. Les petits plaisirs aident à oublier qu'il n'existe pas de grand bonheur.
Le plus court chemin du plaisir au bonheur passe par la tendresse.
Le bonheur est un mot abstrait composé de quelques idées de plaisir.
Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui.
Le plaisir se glisse parfois à la place du bonheur, mais la place est trop grande pour lui.
Le bonheur est une idée abstraite composée de quelques sensations de plaisir.
Le bonheur, c'est le plaisir sans remords.
Le plaisir n'est qu'un des sourires du bonheur, les femmes s'y trompent volontiers et se laissent séduire par l'un en croyant tenir l'autre.
On peut rencontrer le plaisir partout, on ne trouve le bonheur que chez soi.
Le plaisir est une rose églantine qui s'épanouit sur la terre, au bord des précipices, parmi des épines nombreuses, acérées, brûlantes ; le bonheur est un fruit qui ne mûrit qu'aux latitudes du ciel.
Le bonheur est le plaisir en gros, le plaisir est le bonheur en détail.
Puisque l'homme est projet, son bonheur comme ses plaisirs ne peuvent être que projets.
Le plaisir n'est qu'un artifice bienveillant de la Providence pour nous aider à remplir notre destinée et à deviner le vrai bonheur.
Plaisir en changeant, bonheur en restant fidèle.
Si le plaisir s'appuie sur l'illusion, le bonheur repose sur la vérité.
Il y a des gens qui ont le bonheur à fleur de peau, et c'est un plaisir toujours renouvelé que de les rencontrer. Mais il existe aussi des saboteurs, des empêcheurs de bonheur, des pisse-vinaigre qui suintent l'aigreur, l'accusation, le reproche, qui ne voient que le négatif, le mauvais, le pas bon, qui mettent en avant tout ce qui ne va pas, ce qui manque ou ce qui ne s'est pas passé !
Le plaisir est relatif à chaque organisation, il est multiple et variable, comme les goûts : c'est un état agréable dans lequel l'homme se complaît passagèrement et qui, prolongé, devient une douleur. Le bonheur, au contraire, est absolu ; il est un et le même pour tous : c'est un état permanent de bien-être résultant du complet développement de l'homme, de sa plénitude ou perfection.
S'amuser, mot profond, toute la misère de l'homme y est. Dans un monde heureux l'idée du plaisir ne naîtrait jamais, le bonheur serait la vie même.
Le bonheur est l'absence des peines, comme la santé est l'absence des maladies. C'est un état de calme qui n'avertit pas de même que le plaisir ou la douleur ; aussi, sans les regrets, l'on ne saurait pas que l'un a été heureux.
Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l'oubli.
À force de plaisirs notre bonheur s'abîme.
Le bonheur est un état de l'âme, par conséquent il ne peut être durable : c'est un nom abstrait composé de quelques idées de plaisir.
Le bonheur consiste dans le degré ou la durée du plaisir. Il y a le bonheur du moment, qui est l'excès du plaisir, et le bonheur de la vie, qui est la prolongation du plaisir.
Le plaisir n'est pas le bonheur ; le bonheur sait très bien se passer du plaisir.
Son cœur sur votre cœur ! le chemin est si doux du plaisir au bonheur !
C'est le plaisir que l'on espère qui séduit ; mais c'est le bonheur que l'on trouve qui attache.
Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.
Si les peines détruisent le bonheur, les plaisirs le dérangent.
Le plaisir est plus rapide que le bonheur et le bonheur que la félicité.
Non s'efforcer vers le plaisir mais trouver son plaisir dans l'effort même, c'est le secret de mon bonheur.
Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages.
Le plus grand des plaisirs est de rendre heureux les autres et de communiquer son bonheur.