Un homme est fort et l'autre est faible ; l'un est intelligent et l'autre homme stupide ; l'un a le cœur bon et l'autre l'âme perverse ; l'un travaille et l'autre ne fait rien ; l'un est riche et l'autre est pauvre. Où est l'égalité entre tous ces hommes ? Dans le devoir du respect des lois et dans le droit à la protection des lois.(Auguste de Peellaert)
Les riches doivent aider les pauvres, car tout ce qu'ils possèdent au-delà de l'honnête nécessaire ne leur appartient pas. Le leur enlever c'est leur faire restituer des biens dont ils devraient se défaire de leur propre mouvement. Cet acte de justice leur serait plus méritoire s'ils l'exerçaient eux-mêmes.
Le pauvre, étant frère du riche, a droit comme lui à l'éducation, à la lumière, à la vie.
Le luxe des gens riches est un robinet mis à une citerne, mais le luxe des pauvres est la porte ouverte aux plus tristes misères et aux plus inévitables hontes.
Les riches regardent la misère des pauvres avec les yeux morts des aveugles.
Qui borne ses besoins soulage ceux d'autrui, et riche pour le pauvre, il est pauvre pour lui.
La reconnaissance du pauvre console de l'ingratitude du riche.
Le commun des hommes a le vague instinct de l'alliance fatale du vice et de la misère ; et comme son esprit épais confond la misère avec la pauvreté, nul ne s'avoue pauvre ; chacun veut paraître riche.
Un vaudeville pour le riche, une comédie pour le sage, un drame pour le pauvre, voilà la vie !
La vie du riche porte l'empreinte de l'individualisme, et celle du pauvre de la promiscuité : Tout est commun pour ce dernier... la crèche, la salle d'asile, l'école, l'atelier, le cabaret, le lupanar, l'hôpital, la fosse commune !
Pour les pauvres gens un bel enterrement est une espèce de consolation ; pour les riches, c'est un supplice de plus.
Les seules personnes qui songent plus à l'argent que les riches ce sont les pauvres.
Vivre pauvre pour mourir riche, tel est le sort de la plupart des riches avares !
Pour entrer chez le pauvre, ouvrons hardiment la porte ; pour entrer chez le riche, attendons qu'on nous l'ouvre.
Les riches sont faits pour les pauvres. Ils sont bien coupables lorsqu'ils l'oublient.
La patrie, c'est le seul bien des pauvres face à l'internationale des riches.
Il est rare qu'un riche lègue sa fortune à un pauvre ; il aime son or et veut le faire rester en bonne compagnie.
Notre société demeure profondément inégalitaire en dépit des pathétiques efforts des pauvres pour s'emparer de l'argent des riches.
Riche, ne cache pas ta souffrance au pauvre, c'est déjà presque lui faire aumône.
Les riches souhaitent être de plus en plus riches, les pauvres ont cessé d'accepter la pauvreté, d'où le malaise.
La fortune résultant de la différence entre dépenses et recettes, les riches encaissent plus volontiers qu'ils ne décaissent. C'est même à cette particularité qu'ils se reconnaissent des pauvres, qui, eux, n'ont nul crédit à espérer.
Il n'y a pas beaucoup de riches qui auraient le moyen d'être pauvres.
La disparition des riches n'améliorera pas la vie des pauvres.
Il n'y a pas plus pauvre qu'un ancien riche.
II faut qu'il y ait un pauvre pour qu'il y ait un riche.
Le riche est aujourd'hui celui qui possède le plus grand nombre d'objets pauvres.
Les riches ne font que donner, mais les pauvres partagent.
Les riches devraient prendre l'initiative de se dépouiller de tout afin de répandre l'esprit de contentement.
Si le pauvre peut mettre son sommeil à profit pour rêver, le riche peut, quant à lui, user ses insomnies à faire des projets.
On ne meurt pas riche de ce qu'on a fait, on meurt pauvre de ce que l'on n'a pas fait.
Les riches forment une grande famille, un peu fermée certes, mais les pauvres, pour peu qu'on les y pousse, ne demanderaient pas mieux que d'en faire partie !
Le riche craint la malfaisance du pauvre ; le pauvre doit craindre même la bienfaisance du riche.
Le contentement fait les pauvres riches, et réciproquement.
Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre.
Dieu a dit il faut partager : Les riches auront la nourriture, les pauvres de l'appétit.
Riches sans humanité, si les temps sont durs et mauvais, pour qui le sont-ils ? Est-ce pour vous, qui, dans tous les temps, ne manquez jamais de rien, ou pour le pauvre, qui presque toujours manque de tout, et qui est d'autant plus à plaindre, que les temps sont plus malheureux ? Toute la rigueur n'en retombe-t-elle pas sur lui, qui seul en est la victime ? Et puisqu'il y a un grand nombre de gens qui sont dans le besoin, ne devez-vous pas aussi plus que jamais prodiguer vos largesses ? N'est-ce pas dans le temps de calamité que l'obligation du précepte étant plus expresse, vous devez épargner, ménager, retrancher même, pour être en état de donner davantage ?
Un riche qui est avare est plus pauvre qu'un pauvre qui est libéral.
Il vaut mieux être pauvre sur la terre que d'être à la merci des flots sur le navire le plus richement chargé.
On rencontre des pauvres qui ont l'air si heureux qu'on serait plutôt tenté de faire l'aumône à certains riches.
Gardons-nous d'appauvrir un riche et d'enrichir un pauvre : nous ferions deux malheureux.
Riches el savants de la terre, sachez-le bien, c'est moins votre argent el votre science que les pauvres et les ignorants désirent que vos égards et votre estime. Le mépris des riches pour les pauvres fait plus de voleurs que le besoin.