Il n'est de vraie pauvreté que celle de l'esprit !
Alexandre Weill ; Le petit trésor d'esprit (1874)
Il n'est de vraie pauvreté que celle de l'esprit !
Il vaut mieux s'aimer dans la pauvreté que de vivre sans amour dans la prospérité.
La pauvreté dans la jeunesse, quand elle réussit, a cela de magnifique qu'elle tourne toute la volonté vers l'effort et toute l'âme vers l'aspiration. La pauvreté met tout de suite la vie matérielle à nu et la fait hideuse ; de là d'inexprimables élans vers la vie idéale.
La pauvreté est la nourrice des grands courages, et la tutrice des grandes vertus.
La vraie mesure de la richesse est de n'être ni trop près ni trop loin de la pauvreté.
Se plaindre et gémir, deux éternelles faiblesses, deux éternelles pauvretés !
Pourquoi Dieu a-t-il permis qu'il y eût, parmi les hommes qui sont tous frères, des riches et des pauvres, si ce n'est pour que les uns se fassent à ses yeux un mérite de leurs richesses et les autres de leur pauvreté ?
La pauvreté est un grand mal dont on n'a pas encore trouvé de médecin pour le soigner.
La pauvreté, c'est l'absence du luxe, du confort même. La pauvreté c'est la situation de l'homme qui gagne tout juste de quoi satisfaire aux plus simples nécessités de la vie.
Le chômage et la grande pauvreté sont devenus un état permanent qui touche plusieurs générations, et non plus un accident de la vie. Neuf millions de gens survivent sous le seuil de pauvreté en France !
Il y a plus de grandeur dans la pauvreté que dans la richesse.
La pire des pauvretés est la pauvreté d'esprit.
La mythologie contemporaine privilégie ceux qui, contre mauvaise fortune, savent faire bon cœur. Plutôt le vœu de pauvreté que l'ambition de richesse.
La pauvreté est une grande école de modestie, elle apprivoise les orgueils les plus farouches.
Il est des gens qui ont moins peur de la misère que de la pauvreté.
Ô pauvreté ! comme tu avilis ceux qui ne savent pas être fiers de toi !
J'ai longtemps caché ma pauvreté. Puis j'ai caché ma richesse. Aujourd'hui, je n'ai plus rien à cacher.
La plus grande forme de la pauvreté est le peu de richesse en connaissances.
La pauvreté, quoique sans bagage, ne se traîne que péniblement.
Soyez un homme noble, ferme dans l'adversité ; rappelez-vous que pauvreté n'est pas vice. D'ailleurs, pourquoi désespérer ? Tout cela n'aura qu'un temps ! Avec l'aide de Dieu tout s'arrangera.
La famille qui n'a pas trop de richesses, et qui ne souffre pas la pauvreté, jouit d'un bonheur désirable.
La richesse est la mère de la pauvreté ou plutôt elle en est la marâtre.
La pauvreté ne déshonore que lorsqu'elle est signe de paresse.
Quand l'honnêteté et la pauvreté viennent à se rencontrer, elles se trouvent si bien ensemble qu'elles ne veulent pas se séparer.
Si, dans la pauvreté, on n'envie point la position des plus riches, on ne sera pas, dans la fortune, enorgueilli de sa propre grandeur. Si, dans la fortune, on ne détourne jamais ses regards du plus malheureux, on ne sera jamais abattu face à l'adversité.
Pauvreté n'est pas vice, quel est le mendiant qui a dit cette ânerie ?
La situation la plus heureuse pour le bonheur de nos jours est celle qui nous éloigne autant des mouvements attachés aux grandes richesses, que des peines qui naissent de la pauvreté.
La grandeur n'a que des attraits mensongers, et la pauvreté n'est point pénible comme on le croit.
Dans ce monde, la froide pauvreté est condamnée à éveiller la défiance.
La pauvreté est l'objet des reproches de notre ennemi, des dédains de nos meilleurs amis et de nos plus chers parents.
Le bonheur qui vient après l'affliction est comme la lampe qui brille dans l'obscurité de la nuit, mais l'homme qui de l'opulence tombe dans la pauvreté, quoiqu'il ait encore la forme humaine, n'est plus cependant qu'un corps sans vie.
Si à la pauvreté, on ajoute le déshonneur, elle en devient plus difficile à supporter.
La pauvreté attire facilement le mépris. Quelque véridique que soit l'indigent qui se plaint des torts qu'on lui a faits, nous croyons toujours que ce qu'il en dit, est pour mettre notre sensibilité à contribution.
La pauvreté connaît ses plaies, mais elle a des privilèges qu'elle ne se connaît pas.
La pauvreté traîne toujours le mépris à sa suite.