Les citations de la sagesse populaire (3).

Qui se marie se met en chemin pour faire pénitence.

Si vous voulez rendre le mariage impossible, accordez à la femme les mêmes droits qu'à l'homme.

Le plus grand tort de tous les hommes envers leurs femmes, c'est de les avoir épousées.

La femme libre, c'est un navire à la merci des flots.

Un célibataire, c'est un vieillard en enfance.

En amour, qui donne tout sans réserve, n'a plus besoin de compter.

Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres.

Qui a faute d'argent et d'or, bien repose et sûrement dort.

Aux pauvres un œuf, vaut tout autant qu'un bœuf.

Le monde parle, l'onde roule, le vent souffle et l'âge s'écoule.

Bonne épargne dans la jeunesse, se retrouve dans la vieillesse.

La vie est une lampe ; jouis-en tandis qu'elle brûle : si tu dors, c'est autant de perdu.

Il n'y a point de temps perdu, les uns ont le bon, les autres le mauvais.

Passant, le temps se passera, et le temps passé jamais ne reviendra.

Si tu fatigues ton terrain, en culture tu n'es pas fin.

Qui n'arrose pas le pouvant, en culture n'est pas savant.

En culture tous les progrès, pour le pays sont des bienfaits.

En culture être le premier, ne se peut faire sans étudier.

Veux-tu rendre ton bien meilleur ? Toi-même sois-en régisseur.

Homme qui paye ce qu'il doit, est plus riche que l'on ne croit.

Mieux vaut payer et peu avoir, qu'avoir moult (beaucoup) et toujours devoir.

Quand parler d'autrui tu voudras, regarde toi, tu te tairas.

Pour faire l'achat d'un domaine, réfléchis plus d'une semaine.

Sans hypothèque, de ton bien, crois-moi, n'afferme jamais rien.

Qui connaît le sol et le ciel, en culture sait l'essentiel.

Sache-le bien : expérience, en culture, passe science.

Que vos amis absents aient autant de place dans votre mémoire que les présents.

Si ton ami a commis quelque offense, ne va soudain contre lui t'irriter, et doucement, pour ne le dépiter, fais lui ta plainte et reçois sa défense.

Dormant la grasse matinée, n'espère pas de bonne année.