La beauté de l'homme c'est la sagesse, comme la beauté du rossignol est sa voix.
Je préfère une goutte de sagesse à des tonnes de richesse.
Maximes et proverbes sont quelquefois contradictoires, sans en être moins vrais ; la sagesse individuelle n'est pas plus homogène que la sagesse des nations.
Le but de toute sagesse est le bonheur de l'âme ; on ne peut l'y conduire qu'en la maintenant dans un état de justice, de paix et de calme, au milieu de toutes les agitations du monde et de tous les orages de la vie.
Le premier pas de la sagesse est de tout accuser ; le dernier est de tout concilier.
La sagesse ne montre sa force que par sa tranquillité au milieu des assauts qu'elle éprouve.
Sagesse et noblesse ont un même rang, le cœur sans faiblesse est donc le plus grand.
L'abeille puise sa richesse dans le calice de la fleur ; la sagesse est au fond du cœur ; la vie au fond de la sagesse.
Le meilleur moyen d'acquérir une haute et salutaire sagesse est de ne pas imputer aveuglément tous ses malheurs à la malice d'autrui et de savoir faire dans ses disgrâces la part de ses erreurs et de ses fautes.
Pour que le fruit naisse et se développe ne faut-il pas que d'abord la fleur se fane ? La sagesse est le fruit de l'infortune.
Que la sagesse remplisse le vide que laissent dans votre cœur les désirs qui s'éteignent, c'est le fruit qui succède à la fleur desséchée.
On ne saurait trop se défier des sagesses précoces, elles finissent souvent par des catastrophes.
On n'est pas un fou pour avoir fait une folie, et la sagesse consiste à n'en faire qu'une.
La vraie sagesse a souvent un air de folie, et le monde s'y trompe quelquefois.
La sagesse ne connaît pas le bonheur d'un bon acte de contrition.
On a souvent de la sagesse pour les autres tout en n'ayant pour soi que de la folie.
Sagesse ne veut pas plus dire cheveux blancs que cheveux blancs sagesse.
Savoir que l'on sait ce que l'on sait, et savoir qu'on ne sait pas ce qu'on ne sait pas : sagesse.
La vraie sagesse consiste moins à maudire qu'à espérer.
Une sagesse naturelle permet de jouir vivement des bonheurs qui arrivent et de ne pas trop regretter ceux qui échappent.
À force de philosopher, nous accoutumons nos joies et nos douleurs à ne jamais se montrer devant notre sagesse, qui est notre reine, dans une attitude ou un costume inconvenants.
Notre sagesse n'est que le total de nos désillusions.
Un homme mérite de passer pour sage tant qu'il recherche la sagesse ; c'est un sot, dès qu'il croit l'avoir acquise.
La sagesse est un trésor qui n'embarrasse jamais ; il faut prendre tous les moyens pour l'acquérir.
Chez les uns, la sagesse est dans la parole, comme chez le perroquet ; chez les autres, dans le cœur, comme chez le muet : chez d'autres, elle est également dans le cœur et dans la parole.
Il y a presque toujours plus de sagesse à se conformer aux préjugés du monde qu'à les fronder.
Il ne peut y avoir de sagesse qui ne soit pas le fruit d'une certaine maturation, et cette maturation implique de la patience et de la continuité.
Avoir la sagesse ne suffit pas ; il faut pouvoir l'imposer aux autres, si l'on ne veut subir leur folie.
Soyez heureux si vous pouvez, c'est la sagesse ; rendre les autres heureux, c'est la vertu.
C'est sans doute un des malheurs attachés à l'humanité que la sagesse ne puisse s'acquérir que par le temps, l'âge et l'expérience. Qu'il y aurait bien moins de maux dans le monde si la sagesse et la jeunesse marchaient toujours ensemble ! La première, qui n'inspire que de bonnes et de grandes actions, les verrait bientôt exécutées par la jeunesse, qui est capable des plus grands efforts ; une noble émulation s'emparerait de tous les cœurs, et l'univers serait peuplé de sages.
L'homme sage doit souhaiter de voir dans son ennemi de la sagesse et des lumières ; ce n'est qu'alors qu'il peut en attendre de la justice et des égards.
Le peu de paroles est la marque d'une sagesse parfaite.
L'ouvrage de la sagesse n'est pas éternel, mais celui de la folie s'ébranle sans cesse, et ne tarie pas à écrouler. La première grave ses caractères, ses caractères durables sur le rocher ; la seconde trace les siens sur le sable.
Le hasard fait souvent mieux que la sagesse des hommes.
Les richesses ne sont pour l'homme qu'une gelée blanche,mais la sagesse est une glace solide.
Les hommes ne commencent à posséder la sagesse que lorsqu'ils ne peuvent plus en profiter.
La véritable sagesse ne se trouve que dans l'observance de la loi de Dieu.
La sagesse et la vertu séparées l'une de l'autre sont deux folies contraires ; l'une, excentrique ; l'autre, concentrique ; mais réunies dans des proportions convenables, — plus de vertu, moins de sagesse, — peut-être constitueraient-elles, pour l'homme, la perfection morale et le bonheur dont il est susceptible ici-bas.
Les qualités qui rayonnent du centre à la circonférence de l'homme, telles que : la générosité, la bienfaisance, etc., sont des vertus ; celles qui se meuvent de la circonférence au centre, comme la prudence, la modération, la prévoyance ne sont que des sagesses. La sagesse est donc l'antagoniste de la vertu.
Nous n'estimons, sans doute, à un si haut prix la sagesse que pour nous dispenser de l'acheter si un jour elle était à vendre. Comment acheter l'inappréciable ? Alors que la folie est à la portée de toutes les bourses !
La première sagesse est d'être guéri de la folie?