On peut ne jamais avoir été à l'école et avoir une humanité généreuse et bonne.
Le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop différent de lui le menace dans sa tranquillité.
Le racisme quand il ne tue pas tend à blesser l'être dans ce qu'il a de plus profond.
Qu'est-ce qui fait le plus peur aux islamistes, aux fanatiques ? – La liberté d'expression, le doute, la liberté de conscience, le fait de croire ou de ne pas croire. Cette liberté est sacrée. Or il est clair qu'elle est rejetée par une partie des musulmans de France. C'est peut-être d'ailleurs à cause de ce rejet fondamental que certains ne s'intègrent pas.
Pour les fanatiques, la laïcité est une forme d'athéisme. Pour eux, celui qui commet un blasphème devient un apostat, c'est-à-dire quelqu'un qui doit être rejeté par la communauté musulmane ; son sang doit être versé. Ce sont les mots mêmes qu'avait utilisés l'ayatollah Khomeiny quand il avait lancé une fatwa contre l'écrivain britannique d'origine indienne et d'éducation musulmane Salman Rushdie, l'auteur des Versets sataniques.
Fanatisme et obscurantisme, une vision du monde rétrograde et en opposition avec l'esprit des lumières qui avait marqué les premiers siècles de l'islam.
La préoccupation constante de tout l'enseignement devrait être d'apprendre aux enfants la tolérance, le rejet du fanatisme, et de leur expliquer les mécanismes du racisme. Bref, il faudrait mettre sur pied une pédagogie ambitieuse pour lutter efficacement contre les dérives qui mènent au terrorisme.
L'école doit intégrer dans ses programmes la lutte contre le racisme, qui est la base de l'intolérance et du fanatisme, l'un et l'autre se traduisant par l'exercice du mal absolu.
L'islam en France devra devenir l'islam de France, c'est-à-dire une religion parmi d'autres, s'accommodant de la laïcité, du droit, de la démocratie, autrement dit du mode de vie choisi par le peuple de France.
Dès qu'on voyage, on perçoit dans le regard et les paroles des autres que la France est crispée, froissée, quelque peu désorientée. Les dizaines de milliers de jeunes talents qui l'ont quittée ne cessent de rappeler combien ce pays, en proie à une bureaucratie stupide, est victime de rigidités, comme si la vieillesse l'avait accablé. Ils ne comprennent pas pourquoi ce grand et beau pays qu'est la France n'a pas su les retenir.
Les syndicats, par leur refus de la réalité et des temps qui changent, paralysent le pays et son économie, même si cela fait perdre du travail à ceux qui viennent de sortir du chômage.
Emil Cioran disait des choses bien méchantes sur les Français et les accusait de « préférer un mensonge bien dit à une vérité mal formulée ». Il y a eu tant de mensonges de la part des hommes politiques, de droite comme de gauche, que la formule n'est plus importante : un président qui ne tient pas ses promesses ; un Premier ministre qui gère mal ses nerfs ; un dirigeant syndical qui enclenche un engrenage dangereux sans tenir compte de ceux qui risquent de perdre leur travail... Tout cela contribue à rendre l'air pesant et le ciel vide.
Je ne suis plus de ce monde brutal et médiocre. Je suis au-dessus.
L'amour qui né soudainement s'arrête parfois aussi brutalement.
J'ai cru à l'amour, j'y ai tellement cru que je le chargeais de résoudre des problèmes insolubles. Mais, j'ai trop longtemps manqué de courage, de détermination, et nous voilà qui nous déchirons sous le regard ahuri de nos enfants.
Faire l'amour est une façon de créer, d'écrire, de composer.
Une belle femme est souvent plus préoccupée par sa beauté que par son foyer.
J'aime le Coran comme une poésie, et j'ai horreur de ceux qui l'exploitent en parasites.
Les avares, Dieu ne les couvre pas de sa clémence.
Il est des folies que même le diable ignore.
Chaque enfant est une parole prise à la nuit, une caresse du temps.
La poésie ne peut se permettre l'humour.
Si l'hospitalité est une éthique, comment en faire un droit ?
La morale, ça ne sort personne de la fosse commune.
Faire l'amour avec un préservatif, c'est comme manger un bonbon avec son papier.
Un vieux a le droit de se répéter, c'est un acquis et un privilège de l'âge.
Le temps nous apprend à ne pas croire à l'éternité.
Savoir gratter là où il faut est une preuve d'amour.
La flatterie ne fait vraiment du tort qu'à ceux qui l'acceptent et s'en délectent.
Seuls les yeux ne vieillissent jamais : l'âge passe et ne touche pas le regard.
Rêver est une chose douce qui ne coûte rien et qui rassure.
Le maquillage est le linceul de la beauté.
Il n'y a d'amour que dans le mariage, sinon, ce n'est que cinéma et décadence.
La dépression frappe au hasard : c'est une maladie, pas un état d'âme.
L'indifférence n'est pas l'absence mais la répudiation de tout sentiment.
L'amitié est un bien supérieur à toutes les vertus.
Un trésor, c'est la vie, c'est le destin, c'est l'amour que tu vas vivre.
La corruption, c'est le manque de dignité, c'est l'absence de scrupule.
Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié ; il est aussi son témoin et sa conscience.
Un ami est celui qui ne ment jamais, ne fait jamais semblant et parle avec toute la sincérité, la franchise que l'amitié véritable requiert. C'est ce que j'appelle l'exigence amicale : dire ce qu'on pense sans, bien sûr, être blessant.
Quand il y a des certitudes, il n'y a plus d'amour.
Penser à l'autre, savoir être présent quand il le faut, avoir les mots et les gestes qu'il faut, faire preuve de constance dans la fidélité, c'est cela l'amitié, et c'est rare.
Un étranger réclame non de l'amour et de l'amitié, mais du respect.
Respecter une femme, c'est pouvoir envisager l'amitié avec elle.
L'ennui, quand il devient maître du temps, joue au révélateur.
On ne peut aimer que si l'on est ivre de vie.
Le désir de l'amour engendre l'amour.
Le mariage est un contrat social souvent incompatible avec le grand amour.
La peur, c'est l'enfant en nous qui panique.
Une bibliothèque est une chambre d'amis.
Les blessures d'amitié sont inconsolables.
L'absence est une ride du souvenir.