Changer, c'est oser se mettre au monde chaque jour,disait Jacques Salomé. Un romancier, écrivain et poète français, Victor Cherbuliez, a écrit :
Telle vie triste hier se trouve transformée aujourd'hui par une espérance inattendue qui vient traverser le cœur. Un sentiment suffit à changer la face de toute chose.
L'homme change tellement avec le temps, qu'il finit par évoquer avec une parfaite indifférence le souvenir des malheurs qui l'ont atteint le plus cruellement, comme si ces choses étaient survenues à tout autre qu'à lui-même.
L'humanité est une vieille hallucinée, et, dans sa folie séculaire, elle ne change pas de manière de voir. Elle se borne à changer d'idoles !
Quand les hommes changent de sentiment à notre égard, nous les accusons de versatilité. Ne ferions-nous pas mieux de descendre d'abord en nous-même, et de voir si par aventure ce n'est pas nous qui aurions changé ?
Il vaut mieux se changer soi-même que d'essayer de changer le monde. C'est à ce travail que l'école vous convie, en quoi l'école est sage et bienfaisante. Non seulement elle veut que vous sachiez lire et écrire, mais que vous sachiez lire et écrire mieux que les autres.
Changer, c'est oser se mettre au monde chaque jour.
Il ne faut pas confondre changer et donner le change.
Si vous trouvez les étés moins chauds, les hivers plus froids, l'homme plus laid, les femmes moins aimables, ne le dites pas : on croirait que c'est vous qui changez.
Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défaut.
Telle vie triste hier se trouve transformée aujourd'hui par une espérance inattendue qui vient traverser le cœur. Un sentiment suffit à changer la face de toute chose.
Nos visages, nos caractères, nos goûts changent. Nos affections restent seules les mêmes.
Un homme incapable de se régler lui-même ne fait que changer de passions.
Nous ne devons pas nous plaindre de l'inconstance, car nos opinions, nos sentiments, nos vœux, notre caractère changent plus vite que les saisons.
La prise de conscience n'est pas suffisante pour changer, il faut quelque chose de plus : s'en donner les moyens !
L'âge nous change plus que la réflexion.
Pour beaucoup de gens, voyager, c'est changer sa valise de place, colporter ailleurs son ennui.
L'adjectif change le substantif, comme l'habit change son homme.
Les femmes qui courent le monde sont comme les torrents qui changent souvent de lit et que les hasards grossissent dans leur cours.
Changer, c'est se tendre vers un but opposé à celui qu'on poursuivait.
On conduit la nature, on ne la change pas.
Certaines personnes pensent qu'en changeant de place, ils changeront de fortune ; ils feraient mieux de changer de caractère, mais c'est plus difficile.
On ne change pas les gens d'un certain âge, on les tolère.
À moins de changer les Français, il n'y a rien à changer en France.
Le seul moyen de changer sa vie, ce n'est pas d'appeler l'événement extraordinaire qui modifierait l'existence, c'est que notre existence ordinaire par la conscience intériorisée, cesse d'être vécue ordinairement.
Notre façon d'être, c'est de changer, d'imiter.
Pourquoi faire part de nos opinions ? Demain nous en aurons changé.
Il y a des gens fidèles dans leur infidélité, fidèles à eux-mêmes, à leur égoïsme. Ils changent de femme, mais ne changent pas d'amour.
Il est curieux de voir les hommes se buter à une chose qu'ils abandonnent bientôt avec mépris pour courir après quelque autre, et changer encore.
Le cœur d'une femme est une partie des cieux, comme le firmament, il change nuit et jour.
Le monde change ; il tourne très vite, et les mots amour, honneur, ne signifient plus rien du tout.
Il a tellement changé qu'il a eu du mal à me reconnaître.
Toujours vouloir tout changer, c'est un besoin insatiable, un plaisir infâme, et cela mène aux plus pénibles déchirements.
Quand un monsieur vous dit qu'il a changé de voiture, si vous cherchez bien, vous constaterez qu'il aurait préféré changer de femme mais que, devant les difficultés, il a opté pour la solution la plus simple.
Ce qui est arrêté par le destin, nul n'a le pouvoir de le changer.
Pour rester calme et sympathique, il faut s'en remettre à Dieu de tout ce qu'on ne peut changer.
Le bonheur, c'est précisément de n'avoir aucun désir de changer ceux que l'on aime.
Si nous ne pouvons changer le monde, changeons du moins notre propre vie et vivons-là librement.
Quand tout a changé autour d'un homme, c'est lui que le monde accuse d'avoir changé.
Tout change sans cesse, les choses ne se fixent que dans le souvenir, et la mémoire elle-même est fugitive.
Qui a changé ? Celui qui a cessé d'aimer, ou celui qui a cessé de plaire ?
L'âme change comme le corps ; les idées et les goûts se transforment comme les traits du visage. Après de longues années d'affection, que reste-t-il à notre ami des grâces qui nous avaient attaché à lui ?
Je ne change pas, je suis immuable comme une botte... vernie, s'entend ! Je peux bien m'user, mais je ne dévernis pas.
Il n'est pas difficile au divin Créateur de changer toutes choses à son gré.
Il n'existe qu'une certitude définitive sur la nature humaine, elle est changeante. Mieux vaut prendre plaisir à une rose qu'observer ses racines sous un microscope.
Parfois c'est étrange, on ne fait pas toujours ce qu'on veut ; bien souvent le hasard change, nos projets les plus heureux.
Si l'homme change d'idée comme de chemise, ceux qui ne varient jamais dans leur vision du monde doivent avoir du linge bien sale.
Les gens méchants ne changent jamais leur mauvais naturel.
La fortune se plaît à changer : elle se laisse posséder, elle s'échappe. Éprouves-tu quelques-uns de ces revers que les destins font éprouver aux mortels ? Sache les supporter avec patience ; ne t'indigne pas contre le sort. Il est permis de chercher à réparer nos malheurs, mais sois bien persuadé que la fortune n'envoie pas aux mortels vertueux des maux au-dessus de leurs forces.
Il est plus facile de censurer les choses faites que de les changer.
Qui change d'opinion une fois peut mille fois changer.
Il est dans la nature de l'homme de changer constamment ; aujourd'hui il n'est plus tel qu'il était hier, et demain il sera encore différent de lui-même.
L'âme du fourbe en lui se reflète, se peint ; ainsi d'après le sol, métamorphose étrange, le polype mobile et se colore et change.
Rien ne dure ici-bas ; tout change sous le ciel.
Le sage change d'opinion selon les circonstances, l'ignorant seul ne change pas.
On ne peut changer la nature ; rien n'arrête un bœuf qui voit un champ de blé ; rien ne retient un homme qui convoite la femme d'un autre ; le joueur ne saurait oublier les dés ; il n'est point de remède pour les défauts de la nature.
La femme qui change volontairement le titre si tendre et si caressant de maman, pour celui de mère, n'a plus d'enfants : elle n'a que des fils et des filles.
L'homme a sept peaux, le serpent n'en a qu'une, aussi l'homme en change-t-il plus souvent.
Dans le monde comme au théâtre, il suffit d'un seul coup de sifflet pour changer la scène.
Tout ce qui aigrit l'humeur peut changer l'existence entière. Dès qu'on ne saurait plus agréer et plaire, il faut se faire craindre ou se faire oublier.
On ne peut changer ce qui est fait.
On fait une sottise, une sottise amère, en changeant ce qu'on tient contre ce qu'on espère.
La bonne volonté change le sable en or?