Souffrir étant mon lot, rire est ma récompense.
Victor Hugo - Œuvre : Les Châtiments, Éblouissements - Jersey, le 24 mai 1853.
Souffrir étant mon lot, rire est ma récompense.
Jouissons ! l'amour nous réclame : Chacun, pour devenir meilleur, cueille son miel, nourrit son âme, l'abeille aux lèvres de la fleur, le sage aux lèvres de la femme !
L'ombre à l'horreur s'accouple et le mauvais au pire.
Le nom grandit quand l'homme tombe.
Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
On s'attable au pouvoir et l'on mange la France ; c'est ainsi qu'un filou devient homme d'état.
Mangeons, buvons, tout le conseille ! heureux l'ami du raisin mûr, qui toujours, riant sous sa treille, trouve une grappe sur son mur et dans sa cave une bouteille !
L'opprobre est une lèpre, et le crime une dartre.
L'art, c'est la pensée humaine qui va brisant toute chaîne !
Christ sourit à qui le repousse.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.
Le travail fait la gaîté.
Quand tout se fait petit, femmes, vous restez grandes.
Le peuple est un âne qui se cabre !
Sachons-le bien, la honte est la meilleure tombe.
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme.
Le doigt éternel écrit dans le ciel bleu, que la terre est à l'homme et que l'homme est à Dieu.
Le passé se nomme haine, et l'avenir s'appelle amour !
Ce que la France veut pour toujours désormais, c'est l'amour rayonnant sur ses calmes sommets.
Pourquoi faire autre chose qu'aimer ?