Les proverbes maghrébins.

La tempérance est le capital de l'homme.

Le pauvre se comporte suivant sa pauvreté et le riche suivant sa richesse.

Bonjour, voisin ! toi, reste dans ta maison, et moi dans la mienne.

Il n'est si bon sabre qui ne manque son coup, ni si bon cheval qui ne bronche.

Ton ami, fais-lui face ; ton ennemi, mets-toi à son côté.

Celui qui possède un métier est comme celui qui possède un château fort.

L'homme qui parle deux langues compte pour deux hommes.

Fais-toi l'ami des bons tu échapperas aux mauvais (méchants).

Le maître de la maison sait mieux que tout autre ce qu'elle renferme.

La vue ne calme (rafraîchit) pas le ventre.

Le témoignage des actes (faits) est meilleur que celui des hommes.

Au sac de blé d'où tu tires ta nourriture ne souhaite pas qu'il se vide.

Le travail ne s'accomplit pas à l'aide de mots.

L'habitude est la jumelle de la nature.

Les rayons du soleil ne se cachent pas, de même la clarté (lumière) de la vérité (ne s'éteint pas) ne pâlit pas.

Le malheur du matin est préférable au bonheur du soir.

Le brave est toujours ferme (sage) ; et la raison l'emporte sur la poudre.

Le rassasié n'a pas connaissance de l'affamé.

Il n'y a que les silos qui puissent supporter la satiété.

Consulte ta femme et fais le contraire de ce qu'elle te dit.

Un roi sans justice est comme une rivière sans eau.

Le salut de l'homme est dans la retenue de sa langue.

Prends conseil d'un homme expérimenté plutôt que de prendre conseil d'un médecin.

La patience est de Dieu (du Clément) et la précipitation de Satan.

Garder silence vis-à-vis du sot, c'est la réponse qu'il lui faut.

Voyager est un agrément et connaître des hommes est un trésor.

Le secret doit rester entre deux : un troisième n'est qu'un indiscret.

Qui a recours à Dieu n'est jamais déçu.

Le voleur qui ne trouve rien à voler dans une maison emporte une poignée de sable.

Celui qui ne peut rien contre sa belle-mère tourne son dépit contre sa femme.

Un métier dans la main est un préservatif pour la pauvreté.

Une habitude dans le corps n'est changée que par le linceul.

La prière a lieu par appel et non par invitation.

Tu connais l'ami sincère dans le moment de la gêne.

L'aumône éloigne le malheur et prolonge la vie.

La sincérité est une loyauté ; le mensonge est une trahison.

Supporte seul ta peine plutôt que d'y associer autrui.

Plutôt souffrir la faim que de contracter des dettes.

Souffre ta patience pour toi-même, plutôt que de la faire souffrir par autrui.

La patience produit le salut et la légèreté (sottise) le repentir.

L’argent trace un chemin sur la mer.

La convoitise gâte le caractère.

Aujourd'hui maintenant, demain inch'allah.

Qui passe une nuit avec les poules se lève en gloussant.

Une tête où il n'y a pas de fierté (courage) mérite plutôt d'être coupée.

L'homme le plus noble est celui qui est utile à tous les hommes.

Réfléchis avant que tu ne t'en repentes.

Les cœurs des hommes libres sont les tombeaux des secrets.

Fais le bien et oublie-le ; demain tu le trouveras devant toi.

On guérit de toutes les blessures, excepté de la critique.

Qui fait le bien le retouve dans sa tombe.

L'homme est l'esclave de son bienfaiteur.

L'optimisme est un précipice.

Un bienfait n'est agréable que s'il est complet.

L'inimitié d'un homme sage vaut mieux que l'amitié d'un ignorant.

Quiconque traite son prochain avec fierté se repent.

La condition de l'amitié est l'abandon de la gêne.

L'homme est le capital de son prochain.

Qui met des vivres en réserve, ne meurt pas de faim.

La prière du roi est la cause du pardon.

L'aumône ne doit sortir que lorsque les gens de la maison soient rassasiés.

Montre-toi sévère pour toi-même, autant que pour autrui.

Contente-toi de peu, et Dieu te donnera beaucoup.

L'amitié est dans les yeux ; la trahison est dans les pieds.