Les proverbes communs français.

Il n'y a point de temps perdu ; les uns ont le bon, les autres le mauvais.

Dominer n'est pas gagner.

Chacun doit penser du commun profit.

Fais-toi petit (modeste), mais non commun.

Qui femme a, noise a.

Par mauvaise compagnie enfants suivent mauvaise vie.

Vertu plaît et péché nuit.

Ce qui est possédé en commun est négligé en commun.

Là où Dieu veut il pleut.

Le cœur fait l'œuvre non pas les grands jours.

Le temps s'en va légèrement, étudiez diligemment.

Enfants deviennent gens.

Enfant détesté ne trouve-t-on jamais beau.

Bien souvent est blâmé de trop parler.

Savoir vivre et bien vivre sont deux.

À bon droit il est puni qui à son maître désobéit.

Noblesse fait le gentilhomme, mais la vertu fait l'honnête homme.

Fais quatre choses à la fois, tu dois en manquer près de trois.

Argent à l'avare est supplice, au sage pauvre est bénéfice.

Nul n'est plus ennuyeux que l'ennuyé.

Le pain défendu réveille l'appétit.

Le petit dîner longuement attendu, n'est pas donné mais chèrement vendu.

Qui prête à son ami perd au double.

Qui ne se lasse pas, finit par lasser l'adversité.

Pour gagner un homme, sachez ce qu'il aime.

Qui boit et mange sobrement vivra longtemps.

Il n'y a que la première bouteille qui est chère.

Qui médit auprès de toi médira de toi.

L'ami de tout le monde n'est l'ami de personne.

On vendrait le diable s'il était cuit.

À qui veut faire, Dieu donne santé de fer.

Il faut acheter au son du canon et vendre au son du violon.

Quand l'avocat prête, il achète.

On ne peut faire d'une fille deux gendres.

Beau est qui vient, et plus beau qui apporte.

N'est bien de vivre, mais bien vivre.

Les mauvaises mœurs engendrent les bonnes lois.

Anneau trop étroit, ne mets en ton doigt.

Nul n'est si large (généreux) que celui qui n'a que donner.