Le dictionnaire contient 37 adages et proverbes du XVIIe siècle :
Force passe droit.
Richesse, prospérité et science, sont rarement en une même résidence.
L'innocent pâtit souvent pour le coupable, le bon pour le mauvais.
Tel se ruine à promettre qui s'acquitte à ne rien tenir.
Mieux vaut santé que science.
Plus de morts, moins d'ennemis.
Il n'est rien de tel que le plancher des vaches.
Égal est le mal qui ne nuit au bien qui ne donne profit.
Les nuées ne sont pas peaux de veau.
En toute affaire, il n'y a que le premier pas qui coûte.
La plus petite tolérance porte coup.
Où commence la défiance, là finit l'amitié.
Plus haut tu montes, plus dure sera ta chute.
Qui chute une fois dans le vice toujours rechute.
L'ambition n'a point de bornes.
Mieux vaut science que force.
Prendre un vol trop élevé, c'est s'exposer à une chute fâcheuse.
Qui se confie en son vaincu, se retouve déçu.
Qui se confie en sa richesse, tombera en grande détresse.
Qui sait se supporter, supporte mieux les autres.
Gens paresseux ne sont jamais riches.
Qui perd son bien, perd son sens.
Où manque la police, abonde la malice.
Qui persévère vient à bout de tout.
Tout nouveau, tout beau.
Plus on est malin, moindres sont les efforts.
La meilleure fidélité se trouve au chenil.
La misère est engendrée par l'injustice.
Le chagrin est comme la maladie : pour les uns, il est bénin ; pour les autres il est aigu.
La pudeur a deux ennemis : l'amour et la maladie.
La bouche oublie vite la main qui lui donne.
Un père peut nourrir cent enfants, mais cent enfants ne nourriraient pas un père.
Mémoire et usage, rendent l'homme sage.
Il est amoureux des onze mille vierges.
Amitié passe le gand.
La mémoire du tort et injure moult plus que de bénéfice dure.
Filles et verriers sont toujours en danger.