Des coups répétés achèvent le tronc d'arbre.
La vieille poule indique le chemin à la jeune poule qui vient d'arriver.
Qui a une marmite sur le feu ne cesse d'y avoir l'œil.
Avant-hier et hier ne ressemblent pas à aujourd'hui.
À force de passer et repasser au même endroit, la corde coupe la pierre.
Celui qui est patient mangera des fruits mûrs.
Qui a une épine au pied ne fait pas un bon promeneur.
Qui veut construire quelque chose ne l'annonce pas.
Un adolescent est un arbuste tordu qu'il faut redresser.
N'aie pas peur de mettre les petits riens en réserve.
La douleur de la fille se porte sur la hanche de la mère.
L'affaire de demain se prépare aujourd'hui.
L'effronterie du fils ressemble à celle du père.
Pour prendre une bête au filet, il faut connaître ses mœurs.
Chanceux l'homme qui a une femme, mais dix fois plus chanceux qui a plusieurs femmes.
Qui court après la chance, attrape souvent la malchance.
L'ortie qui pousse sur le bord de la route ne pique que le malchanceux.
Qui prétend être capable de tout faire n'inspire pas confiance.
Enfant haineux ne grandit pas.
Tout malin jongle avec le silence et les paroles.
Ce qui est fait est fait, il n'y a plus à le regretter.
Là où on n'est pas blessé, on ne s'enduit pas de sang.
À manger trop vite, on se brûle la bouche.
La chance n'est pas comme un pagne qu'on met et qu'on enlève.
Le vieux doit prêter l'oreille au jeune, le jeune au vieux.
La prodigalité commence dans la maison.
La parenté est une cicatrice.
Se souvenir est un signe de sagesse ; oublier, signe d'idiotie.
Qui fait route avec un voleur devient voleur.
Les oreilles n'ont jamais dépassé la tête.
Qui suit les conseils de ses parents a une longue vie.
Pour être bien servi, il faut savoir attendre.
Là où il n'y a pas d'amour, un petit rien devient un drame.
La force du baobab est dans ses racines.