Si tu es bien avec le capitaine, tu peux essuyer tes mains à la voile.
Le vent et la mer se battent ; pour le coup, disent les navires, c'est nous qui en pâtirons le plus.
Il vaut mieux entendre les ventosités des chameaux que les prières des poissons.
L'ami est parfois une maladie.
Quand la célibataire voulut se plaindre, elle trouva la femme mariée en pleurs.
Le ver dans le vinaigre est né du vinaigre même.
Une maison et une grande porte, et cependant la souris n'y trouve pas une miette de pain chez l'avare.
Prosterne-toi devant le misérable singe lorsqu'il est au pouvoir.
Accueille la vérité partout où tu la trouves.
Accueille les leçons et l'enseignement, même quand ils viennent de la bouche d'une vache.
Cache le bien que tu fais, imite le Nil qui dissimule sa source.
Le savant, dans son pays natal, est comme l'or que l'on n'a pas encore extrait de la mine.
Si la mendicité devait malheureusement être ton lot, frappe aux grandes portes seulement.
Hors de son pays, le plus clairvoyant est aveugle.
La nature met les hommes sur le même plan ; l'éducation les sépare.
La mèche qui plonge dans l'huile, mais dont la tête reste libre, s'alimente pour briller. Qu'elle s'y plonge tout entière, elle s'éteint.
Que chacun ait une profession dont il vive, au su de tous.
Dans les arts, les jeunes gens ne doivent s'étudier qu'à reproduire les modèles parfaits.
Celui qui est loin est quelquefois plus utile que celui qui est proche.
Le temps se compose de périodes de deux jours, l'un bon, l'autre mauvais.
Le discours le plus éloquent est celui dont la première partie laisse voir ce que sera la fin et dont le sens intérieur ressort du sens extérieur.
La force de la vérité est qu'elle dure.
Tant qu'un homme reste un homme, il peut trouver une patrie et une famille.
L'eau qui stationne se corrompt ; pour qu'elle reste limpide, il faut qu'elle coule.
La langue de l'homme est le gouvernail de son navire.
La langue est la ruine de l'homme.
Une bonne cuisinière nourrit la noce avec une oie.
Le lion ne se nourrit pas de mouches.
Main fermée, cœur étroit.
Les hommes n'oublient les injures qu'après en avoir tiré vengeance.
Dieu nous accorde le pardon que sur un seul repentir.
Le silence est plus profitable que l'abondance des paroles.
Une bonne bibliothèque est le trésor des remèdes de l'âme.
Prenez garde à l'avarice ; c'est une maladie immonde et incurable.
Il est plus facile de trouver un dieu qu'un homme en Égypte.
Qui obéit finit par être obéi.
Celui qui aimera la mouloukheya aimera à tout jamais l'Egypte.
La vie est une Ghaziya (Danseuse Tzigane) qui ne danse qu'un instant pour chacun.
La femme chauve se vante de la chevelure de sa nièce.
Aime et publie-le ; hais et cache-le.
À chaque circonstance son langage approprié.
Si tu veux cacher quelque chose, cache-le dans l'œil du soleil.
Celle qui tombe enceinte la nuit, accouche le jour.
À l'heure de l'épreuve, il n'y a ni ami ni amant.
Mieux vaut vivre solitaire que de souffrir mauvaise compagnie.
La fille est la réputation.
Qui veut le miel, doit souffrir des piqûres des abeilles.
L'homme n'est pas un roseau qui repousse après qu'on le coupe.
Mieux vaut souffrir une heure qu'à toute heure.
Les enfants sont le ver rongeur de la fortune.
Les ailes de l'homme sont ses enfants.
Mieux vaut enseigner par l'exemple que par les paroles.
Perce le cœur de l'homme, tu y trouveras un soleil.
L'adultère est la jalousie de la courtisane ; les larmes sont celle de l'honnête femme.
Le chef du troupeau est un animal comme les autres.
Faire confiance à l'homme, c'est faire confiance à l'eau dans le crible.
Tu as l'avantage sur la colère quand tu te tais.
La balance de l'homme est sa langue.
Celui que ses parents n'éduquent pas, la vie l'éduquera.
Un roi maintient la réputation d'un autre.
Qui était riche l'année dernière peut-être pauvre cette année.
Prends conseil auprès de l'ignorant comme du savant.
Suis ton cœur aussi longtemps que tu vis.