Le dictionnaire des proverbes, adages et dictons polonais :
Un ducat avant le procès vaut mieux que trois après.
En Russie comme on doit, en Pologne comme on veut.
Où le diable ne peut aller, il envoie une vieille femme.
Le médecin se fait payer, qu'il ait tué la maladie ou le malade.
Tel tu fréquentes, tel tu deviens.
Un invité et un poisson ne sont bons que trois jours.
Un hôte à la maison, Dieu à la maison.
La louange et le chou ont bon goût, mais ils gonflent.
Serre ta chemise entre tes jambes et ta langue entre tes dents.
Ne s'égare pas celui qui pose des questions.
Une paix de fer est meilleure qu'une guerre d'or.
Quand la guerre commence, l'enfer s'ouvre.
Sourire d'affamé est sourire mensonger.
Eau qui dort sape les berges.
Le serrurier est coupable, et c'est le forgeron qu'on a pendu.
Quand deux personnes se battent, une troisième en profite.
Un ours grogne quand une branche tombe sur lui, mais il se tait sous le poids d'un arbre.
C'est une pauvre paroisse où le curé sonne lui-même la messe.
Si la terre produit, il y en aura pour le propriétaire et pour le voleur.
Si tu vas dans la voiture de quelqu'un, tu chantes sa chanson.
Celui qui bat peut être battu aussi.
À Dieu le chandelier, et la chandelle au diable.
Aime-toi toi-même, laisse la foule te haïr.
Qui n'a pas vu d'église s'incline devant l'âtre.
Une vache qui mugit beaucoup donne peu de lait.
Même à Paris, on ne fera pas de l'avoine avec du riz.
Qui danse le vendredi, pleure le dimanche.
Qui dort ne pèche pas.
Les étoiles scintillent pour celui qu'éclaire la lune.
Les vieilles lois et les mets frais sont les meilleurs.
Il vaut mieux donner de l'argent au boulanger qu'au pharmacien.
Sans bœuf, pas de bouillon.
Le riche est soigné par le docteur, le pauvre est sauvé par le travail.
L'ambitieux voit les biens avec indifférence, il ne court qu'après la gloire qui l'a séduit.
Les bonnes actions sont écrites sur le sable, et les mauvaises sur le roc.
L'âme des gens de bien est un sanctuaire où les méchants sont jugés.
Quand on a eu peur, on retrouve Dieu.
On flatte le cheval jusqu'à ce qu'il soit sellé.
Un arrangement à l'amiable vaut mieux que tous les procès.
Ce que Dieu a donné ne peut être repris, ce que Dieu n'a pas donné tombe des mains.
Les années en savent plus que les livres.
Chaque bâton a deux bouts.
Un moineau au creux de la main vaut mieux qu'un canari sur le toit.
Un chien n'en mord pas un autre.
Il n'est pas difficile de jouer, mais de s'arrêter de jouer.
Le roi règne, mais ne gouverne pas.
Souffler dans la ruche pour mettre les abeilles en furie.
Qui ne sait cacher son ennui apprête à rire à l'ennemi.
La nuit a son code de mœurs.
Qui achète une cage veut un oiseau.
On ne peut exiger plus de la neige que de l'eau.
Le pire démon est celui qui prie.
Le testament du mort est le miroir de sa vie.
Quand on n'écoute plus la raison, on est capable de tout.