A barbe de fou apprends à raser.
Mieux vaut amis en voie que deniers en courroie.
Besoin fait maint sentier tenir.
De grand langage, petit fait.
De tout s'avise à qui pain faut.
Le trop brise le couvercle et le pot.
Telle vie, telle fin.
A ronde table il n'y a débat pour être plus près du meilleur plat.
Les vieux amis et les vieux écus sont les meilleurs.
Les illusions sont la fausse monnaie du bonheur.
Bien n'est connu s'il n'est perdu.
Filles trop en rue, tôt perdues.
On doit plus pleurer temps perdu que chose perdue.
A bon vouloir, Dieu y pourvoit.
A confesseur, médecin, avocat, la vérité ne cèle de ton cas.
La guerre est bien forte quand les loups se mangent l'un l'autre.
Qui mieux aime autrui que soi pour fou le tenir on doit.
Il vaut mieux Dieu prier que ses saints.
Cordonnier, borne-toi à ta chaussure !
Martyr plutôt que confesseur.
Les gouttes d'eau cavent la pierre.
Marmite surveillée ne bout jamais.
A Dieu, à maître ni à parent, l'on ne peut rendre l'équivalent.
Il faut tondre les brebis et non les écorcher.
Grandes disputations, de vérité perdition.
Les amants bénissent leurs fers.
Parlez honnêtement à un vilain il vous dira des vilenies.
Qui prie le vilain travaille en vain.
À cheval hargneux il faut une étable à part.
De jeune avocat héritage perdu, et de nouveau médecin cimetière bossu.
Qui croît en biens, croît en soucis.
L'or et l'esprit embellissent la laideur.
Quand on n'est rien, on a le choix de tout.
L'oisiveté amollit l'âme et le corps.
Nier n'est pas prouver.
Les médecins rarement prennent médecine.
On ne présente pas des noisettes à qui n'a plus de dents.
L'instruction vaut mieux que la richesse.
Barbe bien lavée est à demi-faite.
Mieux vaut se corriger soi-même que d'être corrigé par autrui.
Il n'y a si bon mariage qu'une corde ne rompe.
En un logis deux femmes, c'est grand débat.
Qui vient de l'eau retourne à l'eau.
Discrétion est mère de Vertu.
Le vin est bon qui en prend par raison.
Bien jeûne le jour qui le soir a assez à manger.
À bon ivrogne bonne panse.
Bonne chair rend le cœur joyeux.
Le pays est là où l'on peut vivre en paix.
En petite cheminée on fait bien grand feu.
Science est la meilleure chose qui soit.
Qui est sur la mer ne fait pas des vents ce qu'il veut.
Ce n'est pas maîtrise de faire comme les autres.
Les petits sont sujets aux lois, et les grands en font à leur guise.
De fol juge brève sentence.
Juger hâtivement est périlleux.
Ne dis mot, et n'en pense pas moins.
La dette qui est payée ne doit plus être demandée.
Une dette amène l'autre.
Denier sur denier bâtit la maison.
Qui cent en a et cent en doit nul n'en a sien.
N'est pas seigneur de son pays qui de son pays est haï.
À barque désespérée Dieu fait trouver le port.
Au bon joueur de paume la balle vient.
Jeu où il y a dommage ne vaut rien.
Qui s'y frotte s'y pique.
De guerre mortelle fait-on bien paix.
Le bon écuyer fait le bon chevalier.
Chacun n'est pas aise qui danse.
Qui s'éloigne de la cour, la cour s'éloigne de lui.
Il sait trop de chasse qui a été veneur.
En grand diseur se trouve petit faiseur.
Mouton d'un bon berger ne meurt jamais.
Les fins font rire les fous.
Il vaut mieux plier que rompre.
Le malheur est souvent le fruit de la sottise.
Il n'est bon avocat qui ne mente en plaidant.
Rire sans propos est propre aux fous.
La boutique du médecin est aux champs et à la ville.
Expérience est grande science.
À qui Dieu veut aider, nul ne peut nuire ni dommager.
Ce qui grève à l'un, aide à l'autre.
Plus sont de compères que d'amis.
Qui par art jure, par art se parjure.
Qui a santé, il a tout ; qui n'a santé, il n'a rien.
Ferrée jument glisse.
Le valet du diable fait plus qu'on ne lui demande.
Il n'est jamais trop tard pour faire une sottise.
Mieux vaut être borgne que mort.