Les citations célèbres d'André Maurois :
La famille est toujours jalouse des amitiés trop vives : l'ami est un confident contre la famille.
La vraie création de la femme, c'est l'enfant.
L'amour physique est un instinct naturel autant que la faim ou la soif.
Dans l'amour de la femme pour l'homme, il reste toujours quelque chose de l'amour maternel.
Il faut, dans un mariage heureux, que chacun apprenne à respecter les goûts de l'autre. Il est absurde d'imaginer que deux êtres peuvent avoir les mêmes idées, les mêmes jugements, les mêmes désirs.
Dans un couple, la partie n'est jamais gagnée : la vie est telle, que toute nouvelle rencontre est possible.
Si un homme ou une femme vous dit : « Je vais me marier, que voulez-vous ? Il faut bien essayer, si c'est un échec, tant pis, il y aura toujours des consolations possibles, ou le divorce. », n'hésitez pas à déconseiller ce mariage-là. Car ce n'est pas un mariage. À coup sûr, même avec bonne volonté, attention et enthousiasme, nul n'est certain de réussir une œuvre, surtout lorsque cette œuvre ne dépend pas seulement d'un seul être. Mais si on la commence sans foi, alors l'échec est certain.
Un ami peut vous aimer pour votre intelligence, une maîtresse pour votre charme, mais une famille vous aime sans raison, parce que vous êtes né en elle, et morceau de sa chair.
Pour qu'un mariage soit vraiment heureux, il faut que l'amour se mêle à l'amitié.
Pour un couple vraiment uni, la perte de la jeunesse n'est plus un malheur : la douceur de vieillir ensemble fait oublier la peine de vieillir.
Le vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
La vieillesse, c'est, plus encore que les cheveux blancs et les rides, ce sentiment qu'il est trop tard, que la partie est jouée, que la scène appartient désormais à une autre génération.
Être exigeant, c'est montrer de l'intérêt.
Le bonheur que l'on attend est plus beau que celui dont on jouit.
Le mariage n'est pas un accouplement, c'est un établissement.
La nature nous a dotés d'un appétit, il faut tâcher de jeûner le moins possible.
Le scepticisme étendu au mariage est une forme d'esprit que goûtent peu les vierges.
Dans l'absence, l'amour cristallise, la haine s'endort.
Il n'est pas facile d'être heureux avec celui ou celle qu'on aime.
L'amour suppose l'oubli de soi-même, et la recherche du bonheur de l'autre.
Si belle qu'ait été une vie, il y a toujours un immense écart entre l'existence qu'avait rêvée l'adolescent et celle qu'a connue l'homme.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
Le bonheur n'est jamais immobile, le bonheur c'est le répit dans l'inquiétude.
L'amour crée, comme par magie, les souvenirs d'un passé merveilleux, qui ne fut point.
Écouter, sans protester, un tiers dire du mal d'un ami, c'est déjà trahir.
À la naissance de l'amour, les amants parlent de l'avenir ; à son déclin, ils parlent du passé.
Quand le premier amour devient le seul amour, c'est une belle vie.
On n'aime pas une femme pour ce qu'elle dit ; on aime ce qu'elle dit parce qu'on l'aime.
Tout l'art du mariage est de savoir passer de l'amour à l'amitié, sans pour cela sacrifier l'amour.
Les femmes sont comme les chevaux, il faut leur parler avant de leur passer la bride.
Il y a dans tous les succès humains une part mal définie de bonheur.
Le bonheur est une fleur qu'il ne faut pas cueillir.
La vie est un combat, et il faut s'y entraîner dès l'enfance.
Un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève.
L'amitié suppose la confiance, la mise en commun des idées, des souvenirs et des espérances.
Pour conquérir, l'homme cesse d'être sincère, il est prêt à tout pour arriver à ses fins.
Dans une conversation, il est facile de briller en révélant une vérité inconnue de tous.
La confidence est lourde à porter, il faut beaucoup d'esprit pour être discret.
La véritable amitié ne va guère sans la confidence.
J'aime mieux être trahi par un faux ami qu'en décevoir un véritable.