Il est des douleurs où viennent se briser toutes les consolations humaines,
Un homme malheureux, si lourde que soit la croix dont sont chargées ses épaules, se baisse pour ramasser les petites consolations, les menus plaisirs qu'il rencontre sur son chemin.
La seule consolation réelle que vous puissiez apporter à quelqu'un qui souffre, c'est de lui laisser croire que vous souffrez vous-même, — serait-ce faux !
Les consolations sont pour la santé de l'âme ce qu'est la tisane pour celle du corps.
Quand on perd un être cher, toute consolation humaine est vide.
Le travail, le grand et riche travail, doit être la consolation dans la souffrance.
Il n'y a qu'un bonheur, le devoir ; il n'y a qu'une consolation, le travail ; il n'y a qu'une jouissance, le beau.
Les consolations tombent souvent dans le cœur comme des gouttes d'eau dans de l'huile bouillante. Elles le font crépiter et jaillir.
La justice a le devoir de distinguer parce qu'elle punit ; la charité confond le coupable avec l'innocent, et dit à l'innombrable famille des affligés : Qui que vous soyez, vous dont l'âme est abîmée dans la douleur, venez boire à la source des consolations.
Heureux celui qui trouve dans le rêve de l'avenir la consolation des maux du présent.
L'homme a besoin de vérité et de consolation ; ce n'est pas une raison pour que ce qui est vrai console ou que ce qui console soit vrai.
La consolation la plus efficace, dans tout malheur, dans toute souffrance, c'est de tourner les yeux vers ceux qui sont encore plus malheureux que nous : ce remède est à la portée de chacun.
Rien de plus triste qu'un homme heureux qui cesse de l'être. Il ne comprend rien à son infortune ; il n'a pas d'arme pour lutter contre elle. Et comme sa gloire était, peu ou prou, usurpée, il ne trouve même pas en soi la consolation du talent.
Dans nos grandes douleurs, la consolation nous semble d'abord un blasphème ; mais nous avons beau nous raidir contre son secours, elle est décrétée : petit à petit, elle fera son œuvre.
Certains amis ont la rage de vous prodiguer leurs consolations pour des malheurs que vous n'avez pas eus.
Nos amis et nos parents trouvent une douce consolation pour les malheurs qui nous frappent dans la joie de les avoir prédits et de nous l'avoir bien dit.
Les gens d'esprit disent parfois des énormités, et des meilleures… mais ils les disent à leur façon. En conséquence, j'avertis les sots que cette re marque n'a pas été faite pour leur consolation.
C'est une consolation de mettre tous ses chagrins dans le même sac, cela simplifie le malheur.
La solitude est la consolation des cœurs trompés.
L'assistance devient honorable, parce qu'elle peut devenir mutuelle, parce que tout homme qui donne une parole, un avis, une consolation aujourd'hui, peut avoir besoin d'une parole, d'un avis, d'une consolation demain.
Un aveu soulage le cœur quoiqu'on n'ait ni assistance ni consolation à espérer.
Quand on est en présence d'une grande souffrance, il faut tâcher de s'élever à Dieu, pour prendre, dans le cœur de notre Seigneur, quelque parole de consolation.
Je vous avoue que jamais je n'ai eu plus de consolation que quand j'ai eu le bonheur de servir les pauvres.
Quand on a à se plaindre des vivants, on aime à trouver de la consolation chez les morts.
Le savoir, portant assez de consolation en lui-même, n'a pas besoin du fracas qui ébahit la foule.
Chaque jour, je me lève, je me couche sans but, sans désir. Faut-il m'en étonner ? Elle est tarie dans sa source cette sensibilité qui mettait en mouvement tous les ressorts de mon être. J'ai perdu l'illusion qui faisait la consolation de mes nuits, et le charme de mon réveil.
Plus on est malheureux, plus on souffre, mieux les consolations sont reçues.
L'espérance est la consolation des malheureux, et le soutien des mortels ici-bas.
La pensée de l'avenir est pour l'homme une source inépuisable de consolation ; on n'a qu'à le bien vouloir pour être sûr de trouver dans une autre vie une ample compensation de tout ce qu'on a pu souffrir ici-bas.
La plus douce consolation pour un cœur meurtri est de transformer sa douleur en bienfaits. Ses larmes sont moins amères quand il sèche d'autres pleurs.
Toute consolation est vaine quand on ne la trouve pas en soi-même.
La plus grande consolation dans l'infortune est de trouver des cœurs compatissants.
C'est une grande consolation, quand on est opprimé, de pouvoir se dire à soi-même, si on ne peut pas le prouver aux autres, que c'est injustement qu'on souffre.
Plus nous faisons de bonnes actions dans notre jeunesse, plus nous préparons de douceurs et de consolations pour notre vieillesse.
Il est plus difficile de supporter la prospérité que l'adversité ; l'une peut avoir sa consolation, mais l'autre ne laisse pas de repos.
Les femmes ne soupçonnent pas d'autres chagrins que les peines de cœur. Dès qu'un homme a seulement l'air triste ou malheureux, elles s'en rendent responsables et s'exposent par compassion à consoler des gens qui n'ont aucun besoin de consolation.
Les consolations indiscrètes ne font qu'aigrir les violentes afflictions.
Nul n'est moins apte à apporter la consolation qu'un être heureux.
La consolation puisée dans l'infortune des autres n'est qu'une consolation d'égoïste ; celle d'un homme généreux consiste à s'applaudir d'être seul malheureux.
Il est peu de malheurs assez grands pour qu'ils n'aient leurs consolations.
L'étude est la seconde consolation, l'amitié est la première.
Soyons humains, doux, bons les uns pour les autres : les cœurs aimants sont la consolation de la terre.
On trouve toujours des motifs de consolation dans les sottises des autres.
Malheur aux riches, parce qu'ils ont leur consolation en ce monde.
Les consolations nous viennent plutôt des autres que de nos propres réflexions.
Les sots, par leurs consolations maladroites, élargissent les blessures du cœur.
L'espérance est la plus grande consolation des malheureux.
Les troubles que nous causent les enfants sont grands, et les consolations qu'on en retire sont parfois petites.
Vivre sans avoir rien à se pardonner est une grâce dont il faut tirer de la consolation et non de la vanité.
Évite à tout prix ceux qui ne sont près de toi que dans les moments de tristesse, avec des mots de consolation. Parce que ceux-là en réalité se disent : « Je suis plus fort. Je suis plus sage. Je n'aurais pas fait ce pas. » Et reste avec ceux qui sont à tes côtés aux heures de joie. Parce que dans ces âmes, il n'y a pas de jalousie ou d'envie, seulement le bonheur de te voir heureux.
La passion de la vérité est la consolation du cœur pessimiste.
La plus douce consolation d'une grande douleur est d'avoir la liberté de se plaindre.
La suprême consolation de ses misères, contempler un horizon plus clair.
Consolation : Lorsque l'on constate qu'un homme meilleur est plus infortuné que soi.
L'affliction qui tue une autre affliction, prend sa place et tient lieu de consolation.
Cuver tout seul ses chagrins, n'avoir ni conseils éclairés, ni consolation ; c'est ce qui aigrit encore ces pénibles moments.
Un cœur qui n'a brûlé que pour toi, ne peut recevoir de consolation que de ta main.
Qui ne connaît pas son malheur ne peut connaître sa consolation.
L'instant qui amène la douleur est suivi de l'instant qui amène la consolation.
Toutes consolations qu'on peut nous donner sont inutiles si nous ne sommes disposés à les recevoir.
Le chagrin porte avec lui sa consolation.
Il y a des tristesses profondes qui fuient la consolation.
Les consolations les plus agréables pour les infortunés, ne sont pas toujours celles qui les empêchent de pleurer.
La joie de l'âme conserve la santé du corps, et le repos de la conscience sert de consolation à l'un et à l'autre dans toute sorte d'afflictions.
Il y a des plaies qu'il faut savoir guérir sans les toucher : Les consolations ne servent souvent qu'à aigrir nos douleurs.
Une consolante parole n'est jamais perdue