Les citations célèbres d'Hypolite de Livry.

1 - Notre citation favorite d'Hypolite de Livry :

Photo d'Hypolite de Livry L'amour est la plus naturelle et la plus violente de toutes les passions ; elle peut, selon le caractère de celui qui en éprouve les atteintes, mener aux plus grandes choses comme aux plus horribles ; elle se compose, comme toutes les autres passions, de peines et de jouissances, mais dans un cœur qui sait la régler, les dernières l'emporteront toujours. (Extrait des pensées et réflexions publiées en 1808.)
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2 - Les pensées et citations célèbres d'Hypolite de Livry :

La prudence est le bouclier de la raison.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Tous les plus grands menteurs de ce monde se disent ami de la vérité.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'hypocrisie et la fausseté se ressemblent beaucoup ; mais la première a des nuances encore plus odieuses et qui lui sont particulières : l'hypocrisie prend le masque de toutes les vertus, la fausseté se contente d'en dissimuler l'absence.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La calomnie est bien plus atroce quand elle sort d'une bouche parasite.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Hélas ! il y a des êtres d'une inconcevable abjection.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

On doit aimer, dit-on, son prochain comme soi-même ; mais quand on n'a pas de prochain, ou du moins qu'on ne s'en connaît pas, même en cherchant bien, comment remplir ce précepte évangélique ?

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Rien de plus contagieux que la critique, mais rien de plus rare que d'échapper à la contagion.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Il est des perfidies de plus d'un genre, mais tout ce qui en porte l'empreinte, offre l'image la plus repoussante.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'égoïsme est le chancre du cœur.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La préoccupation, venant de la tension de l'esprit sur un objet quelconque, peut tout aussi bien être le fait d'un sot que d'un homme d'esprit.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Rien de si rare que la vérité, et rien de si commun que le mensonge.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les fanfarons en tout genre ne sont que des comédiens ambulants.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'abus des mots est aussi ordinaire que l'abus des choses.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La gangrène du cœur est incurable.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Il n'est rien de si difficile à concevoir que ce qu'on ne veut point entendre.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Rien ne prouve mieux la majorité du vice que le petit nombre de misanthropes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'avare qui se refuse tout pour augmenter son trésor, ressemble à une abeille qui ne s'épuise que pour les autres.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La pensée de l'éternité met si peu de différence entre quelques heures et quelques années, que je n'ai jamais vu finir une bougie sans penser à une vie qui s'éteint.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Ce qui fortifie le plus l'hypothèse du hasard dans l'arrangement des choses de cet univers, c'est de voir tant de gens pourvus de facultés dont ils n'ont que faire, puisqu'ils n'en font aucun usage.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Il y a des gens qui semblent mettre autant d'ostentation à montrer la bassesse de leur âme que d'autres apportent de soin à cacher la leur.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Dans le cœur du chien la nature a déposé toutes les vertus qu'elle a oublié de placer chez les hommes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont d'atroces coquins.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le goût est inné comme le sentiment, il se développe par degrés, mais ne s'acquiert jamais ; il ne fait pas le mérite des choses, mais il en fait le charme.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Une âme reconnaissante peut ne pas receler toutes les vertus, mais une âme ingrate n'en peut contenir aucune.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'ingratitude n'est qu'une bassesse quand elle s'en tient à elle-même, c'est-à-dire, au défaut de reconnaissance ; mais elle acquiert un caractère odieux, atroce, épouvantable, inconcevable, indéfinissable, quand de son état passif elle passe à un état hostile.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La franchise doit toujours être sous la tutelle de la prudence : c'est un bel arbre qui, portant autant d'épines que de fleurs, a besoin d'une main sage pour le cultiver.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'amitié peut être un fort beau sentiment, mais c'est encore de une ces beautés idéales dont l'existence est beaucoup moins connue que le nom.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La sagesse serait sans mérite chez un homme né sans passions : où il n'y a pas de combat, il n'y a pas de victoire ; où il n'y a pas de victoire, il n'y a pas de triomphe ; et où il n'y a pas de triomphe, il n'y a pas de mérite.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'homme vertueux ne fait pas toujours l'homme de mérite ; la nature peut à elle seule faire le premier, le mérite ne doit son existence qu'à lui-même.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Partout où je ne vois pas de difficultés, je ne vois pas d'efforts, et partout où je ne vois pas d'efforts, je ne vois pas de mérite : on peut exercer une vertu sans être vertueux.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'amour-propre est la soupape de l'âme, il ouvre le passage à tous les sentiments qu'elle renferme.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La constance proprement dite vient de la stabilité du caractère ; l'inconstance de sa légèreté.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le malheur est la vie, le bonheur en est l'ombre, l'espérance le soutien, le désir l'activité, la peine la nuit, la jouissance l'éclair.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La bêtise est la pénurie d'idées ; la sottise est l'ignorance de cette pénurie.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La timidité vient plus souvent d'un défaut de confiance dans les dispositions des autres que dans ses moyens.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Un avantage est une qualité reçue ; une qualité est un avantage acquis.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La raison est l'élève de notre jugement.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La suffisance est la confiance du sot.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les hommes sont forts en paroles mais faibles en actes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La prévention se fixe sur sa proie avec l'acharnement du vautour ; la mort a seule le pouvoir de l'en arracher.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le véritable honneur n'a qu'un langage, ce n'est que le faux qui en a plusieurs.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Ce qui différencie la perfidie de l'abus de confiance, c'est la trahison personnelle ; car, sans elle, la perfidie ne serait qu'un abus de confiance.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Tout homme que vous croisez, pariez sur lui, sans hésiter une seule seconde, mille contre un qu'il est menteur : si vous perdez quelquefois, ne vous découragez surtout pas pour cela ; je vous garantis que plus vous en croiserez sur votre chemin, et plus vous serez gagnant à la fin de la journée.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Ôtez l'amour de la vie, il ne reste plus rien ; toute passion se fane, tout se décolore en son absence.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'amour est la plus naturelle et la plus violente de toutes les passions ; elle peut, selon le caractère de celui qui en éprouve les atteintes, mener aux plus grandes choses comme aux plus horribles ; elle se compose, comme toutes les autres passions, de peines et de jouissances, mais dans un cœur qui sait la régler, les dernières l'emporteront toujours.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'amour est le baume de la vie, il en est l'intérêt ; par lui la vie se renouvelle, et par lui elle se soutient.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Si les femmes n'ont pas toutes les vertus, elles en ont du moins davantage que les hommes ; elles ont plus de courage qu'eux dans leurs maux et dans la difficulté, plus de résignation dans leurs malheurs, plus de stabilité dans leurs sentiments, plus de profondeur dans leurs affections, plus d'héroïsme dans leur dévouement, plus de douceur et de sensibilité, plus de bonté et de pudeur que bien des hommes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les hommes ont tous les vices, et s'étonnent que les femmes n'aient pas toutes les vertus ; ils ne veulent pas seulement être des hommes, ils voudraient aussi que les femmes fussent plus que des femmes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Ne vivre que pour aimer, n'aimer que pour souffrir, ne souffrir que pour mourir, voilà le sort de l'être sensible.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La vérité est l'éternelle compagne de la justice ; une mère tendre qui jamais ne se sépare de sa fille.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La franchise, ceux qui la possèdent le moins, sont ceux qui l'affectent le plus.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'honneur, comme l'amitié, rien de plus commun que ce mot, rien de plus rare que la chose.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'injustice, la calomnie, l'abus de confiance, sont les plus odieux des crimes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Si les femmes ne faisaient plus partie du monde, il y a longtemps que je n'en ferais plus partie.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La morale consiste à ne jamais faire le mal.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Qui ne peut faire du bien doit du moins empêcher que le mal se fasse.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

On est coupable du mal auquel on participe, soit en s'y prêtant, soit en y coopérant.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Toujours on a censuré le trop d'ambition, et il y a encore des ambitieux, tant qu'il y aura des fous.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'homme qui se complaît dans ses dignités, son orgueil et sa vanité, me fait l'effet d'un paon qui, s'enivrant de la beauté de sa queue, oublie la laideur de ses pieds.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

De toutes les énigmes de la nature, l'homme en est la plus grande.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'équité est produite par l'amour de la justice ; la droiture, par l'amour de la vérité : jamais l'honneur ne marche sans elles.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'essence de la grandeur est d'aimer tout ce qui est grand.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Tant que l'exemple ne sanctionnera pas la leçon, celle-ci restera toujours sans effet.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La délicatesse consiste à ne rien faire de mal, ni rien souffrir de contraire à l'honneur et à l'amour-propre d'autrui, et à s'abstenir de tout ce qui peut blesser ses sentiments, principalement chez ceux qui nous sont proches.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Quand on ne fait pas le bien pour le bien même, mais pour éviter un malaise, ou satisfaire un besoin, c'est soi qu'on sert et non la vertu.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les gens qui en font le moins sont ordinairement ceux qui parlent le plus.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Les plus grands menteurs de ce monde occupent bien souvent les plus hautes fonctions d'un État.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le goût est aux arts ce que la culture est à la terre.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le goût supplée à beaucoup de choses, et rien ne supplée au goût.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

L'orgueil se cache plus souvent que la modestie sous le voile de l'incognito.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Il y a des gens qui ne sont braves que de la lâcheté des autres.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Mille traits de bonté n'effaceraient pas une injustice.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Il faut être d'un esprit bien accommodant pour s'accommoder des hommes.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

La solitude nous prépare à la mort, comme le travail nous prépare au repos.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Bien des hommes se croient grands parce qu'ils ne côtoient que des plus petits qu'eux.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Excepté la justice, la vérité, l'honneur et le devoir, une âme noble sacrifiera tout, jusqu'à sa vie, à la reconnaissance.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Tant que le moraliste ne sera pas moral, on ne croira pas plus à sa doctrine qu'à celle de tous les autres charlatans.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)

Le plus grand mal consiste dans la violation de la justice.

Hypolite de Livry - Pensées et réflexions (1808)
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