Les citations célèbres de Jean-Jacques de Lingrée.

1 - Notre citation favorite de Jean-Jacques de Lingrée :

Photo de Jean-Jacques de Lingrée La pitié est en nous le sentiment des maux d'autrui. Placée en notre cœur par la Providence, pour y combattre les effets de l'intérêt personnel, elle est le plus fort lien de la société. Sous le nom de bienfaisance, elle va au-devant des douleurs qu'elle partage, et nous fait trouver, dans leur soulagement, une sorte d'adoucissement aux nôtres. Toutes les affections généreuses lui doivent leur naissance. Peut-on nier qu'elle ne se mêle à nos plus secrets sentiments ? Nous en éprouvons les effets en présence des êtres que nous chérissons, par la crainte des maux qui peuvent les atteindre. (Extrait : Les réflexions, pensées et maximes publiées en 1814.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Jean-Jacques de Lingrée :

Un livre est une lettre écrite à tous les amis inconnus qu'on a dans le monde.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Qui a la prétention d'enseigner ne doit jamais cesser d'apprendre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Blâmer la vanité d'autrui, sans cesser de le flatter, c'est se plaindre de la chaleur d'un feu qu'on attise.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On ne jouit qu'une fois du plaisir de se venger, on jouit toujours du plaisir de pardonner.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On doit son cœur à peu, on doit son indulgence à tous.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La prudence, simple qualité quand elle n'est utile qu'à nous-mêmes, devient une vertu quand nous l'employons pour les autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand on croit aimer une personne, c'est sa présence qui bien souvent nous trompe ; quand on l'aime véritablement, c'est son absence qui nous en instruit.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Plus l'homme s'élève au sein des sciences, plus il apprend à s'abaisser devant Dieu.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il ne sert de rien de taire un secret lorsqu'on le montre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Un défaut ne nuit qu'à nous ; un vice nuit à nous et aux autres ; une qualité ne sert qu'à nous, une vertu sert à nous et aux autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand on a le secret d'être heureux, il ne faut pas le garder.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Défions-nous du bonheur : il faut agir avec un pareil ami, comme s'il devait être un jour notre ennemi.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Hommes qui calomniez les femmes ! ah ! sans doute, une mère ne prit point soin de votre enfance.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La flexibilité vient plus de force que de faiblesse, puisqu'elle nous fait ployer quand nous le voulons, et la faiblesse, quand les autres le veulent.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Notre siècle est si éclairé que nous avons cessé de croire aux sibylles et aux oracles ; il n'y a plus que les tireuses de cartes qui fassent fortune.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Voulez-vous être vengés d'un méchant homme ? Prenez patience.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il est rare qu'il ne manque pas quelque chose aux qualités de ceux qui se plaignent qu'elles leur sont funestes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On ne jouit qu'une fois du plaisir de se venger, on jouit toujours de l'idée de ne s'être pas vengé.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il est faux de dire qu'on ne se donne jamais la constance ; et comme il en est une qui vient du tempérament ou de l'habitude, il en est une autre que nous pouvons tirer des lumières de notre raison et de cette connaissance des personnes et des choses, qui fait qu'on s'attache aux meilleures, et qu'on s'y tient.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ce n'est pas avec des paroles que la confiance doit se demander.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Celui qui, après avoir été homme de bien, a cessé de l'être, est plus dangereux que celui qui ne l'a jamais été.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Nous sommes moins souvent conduits à nous aimer exclusivement par un égoïsme qui nous soit propre, que par celui que nous supposons dans les autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'esprit ne peut être juste, si le cœur n'est droit.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Personne ne se croit plus d'esprit que celui qui n'a rien de mieux.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On n'a pas toujours de la reconnaissance pour les services qu'on a acceptés, mais il est bien rare qu'on en manque pour ceux qu'on a refusés.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand les grandes passions dorment, les petites se mettent en mouvement.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les hommes aiment qu'on leur dise leurs vérités, mais un homme n'aime pas qu'on lui dise les siennes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Dans l'extrême jeunesse, on vit trop hors de soi ; dans la vieillesse, trop en soi : l'âge mûr allie ces contraires.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La paresse est à l'égard des vertus ce qu'un étang est aux terres qui l'environnent.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La modestie est une qualité d'autant plus précieuse chez les femmes, qu'on fait tout ce qu'on peut pour les en guérir.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les envieux se plaignent du mérite, mais le mérite ne se plaint jamais d'eux.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ce n'est pas au tribunal du public que doivent se porter les plaintes de l'amitié.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le silence est la parure et la sauvegarde de la jeunesse.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il entre dans la politesse plus d'habitude ou de vanité que de bienveillance.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La politesse est comme l'eau courante, qui rend unis et lisses les plus durs cailloux.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On cherche à compenser par des plaisirs ce qu'on est obligé de retrancher des espérances de son ambition.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La raison naît en nous de l'expérience aidée de la réflexion ; et quand elle est devenue tout ce qu'elle doit être, on s'informe aussi peu de nos folies passées que de la fleur qui a précédé un excellent fruit.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les assurances répétées de reconnaissance n'en sont qu'un signe équivoque.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Rien ne devrait plus nous aider à nous réconcilier avec les autres que la facilité arec laquelle nous nous réconcilions avec nous-mêmes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La plus grande étendue d'esprit ne met pas à l'abri des préventions.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les âmes faibles sont aveuglées par la passion ; les âmes fortes sont quelquefois éclairées par elle.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand une passion forte s'allume en nous, elle en fait quelquefois naître d'autres, comme la chaleur fait éclore plusieurs germes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les pédants sont, en un sens, plus ignorants que les ignorants de profession.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand l'amour-propre domine dans la jalousie, l'amour a perdu son empire.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La difficulté que nous avons à nous condamner devrait nous guérir de notre facilité à blâmer les autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Par ce que disent les gens on juge du prix de leur silence.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il y a des gens avec qui on n'a à craindre que la malice du silence.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On se tait quelquefois pour avoir trop à dire.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le scepticisme est un dégoût de l'esprit que rien n'intéresse, il doute de tout.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La sagesse inutile au monde est pire que certaines folies qui servent au moins à l'amuser.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le sage ne brave ni ne redoute le ridicule.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Un des plus grands ridicules est la frayeur qu'ils inspirent.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La raison, pour obtenir le respect des hommes, a besoin d'être couverte de la rouille de l'antiquité.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La prudence, pour être une vertu, ne doit pas déconseiller le courage.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le misanthrope est un honnête homme qui n'a pas bien cherché.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'affectation empêche d'être soi, et ne permet pas d'être un autre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'orgueilleux méprise le suffrage public ; l'homme vain en est l'esclave ; le sage est heureux s'il l'obtient, consolé si on le lui refuse.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La vue et le dégoût de tous les abus d'esprit, de toutes les espèces de charlatanisme qu'on rencontre dans le monde, nous attachent quelquefois à la simplicité.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)
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