Pour bien se juger soi-même il faut se placer au point de vue des autres et du monde.
Il faut très bien connaître les hommes avant d'avoir le courage d'être seulement et simplement soi-même.
Sauf les enfants, ce qu'on ne fait pas soi-même n'est pas fait !
L'homme de génie, tout en étant soi-même, est toujours autre !
Se connaître soi-même, voilà en général où s'arrête l'esprit. Si vieux, si laid, si impuissant que soit un homme, dès qu'il se connaît, l'esprit n'a plus de prise sur lui, car cet homme se rend justice.
Quoiqu'on en dise, on n'est jamais si bien connu des autres que de soi-même.
Il est permis de faire pour soi-même ce qu'il est beau de faire pour les autres.
Rien n'est plus passionnant, plus redoutable que le dialogue avec soi-même. On y est aux prises avec une foule que nulle harangue n'arrive à apaiser, une multitude où chacun vocifère ou, pire, se tait. C'est une solitude harassante. Plénitude et vacuité s'y conjuguent dans le magma froid et ardent où la conscience fraie son chemin entre peines et plaisirs.
Il ne faut pas s'attendrir sur soi-même, cela revient aux autres.
Il est beau d'avoir des aïeux. Il est encore plus beau d'être quelqu'un soi-même.
La première condition pour dominer les autres est de se dominer soi-même.
Un des préceptes les plus important de la sagesse est de se connaître soi-même.
Il faut bien se connaître soi-même. Quand cela ne servirait pas à trouver le vrai cela au moins sert à régler sa vie, et il n'y a rien de plus juste.
Se sentir soi-même - se penser soi-même - sensation active. On place l'organe de la sensation, comme l'organe de la pensée, sous son emprise.
Après deux ou trois pourparlers on finit toujours par s'arranger avec soi-même.
On n'est jamais plus mécontent de ses amis que lorsqu'on a sujet de l'être de soi-même.
On ne demeure pas dans une maison, on demeure en soi-même.
Une dangereuse lassitude, celle de soi-même.
On est drôle pour les autres, quand on l’est ; on ne l'est jamais pour soi-même.
L'intimité : on n'est intime qu'avec soi-même.
On peut sans fatuité se plaire avec soi-même ; affaire d'habitude.
On a malgré soi bonne opinion de soi-même quand on dévore une peine tout seul.
Rester soi-même en se donnant, voilà l'idéal d'une belle vie.
Comment peut-on se connaître soi-même ? Jamais par la méditation, mais bien par l’action. Cherche à faire ton devoir et tu sauras ce que tu vaux.
Une loi sanctionnera un jour, lorsqu'il aura été constaté par des radars sensibles à l'égocentrisme, le dépassement de soi-même.
La vie se passe à batailler contre soi-même.
On n'améliore réellement sa vie qu'en s'améliorant soi-même.
Il faut apprendre à se réconcilier avec soi-même, avec qui on est si souvent brouillé.
Le secret de n'être importun à personne est de ne pas l'être à soi-même.
Au-delà de la difficulté à se dire soi-même, il y a la difficulté plus grande encore à être soi-même.
L'hypocondrie fraye la voie à la connaissance corporelle de soi-même - à la domination sur soi-même - à l'animation de soi-même.
La facilité à se rectifier soi-même va croissant avec la culture. Un bon esprit est celui qui découvre vite ses bévues et fait perpétuellement son propre erratum.
On est généralement plus exigeant pour les autres qu'on ne voudrait qu'ils le fussent pour soi-même.
L'homme qui sait se suffire à soi-même, se soucie peu de ce qui se passe autour de lui.
Qui connaît l'art de vivre avec soi-même ignore l'ennui.
On n'est franc que quand on l'est contre soi-même.
On ne juge souvent les autres que d'après soi-même.
La plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même.
On conseille les autres bien mieux que soi-même.
L'empire le plus grand est celui qu'on a sur soi-même.
La solitude est nécessaire pour reprendre l'équilibre, et faire le point avec soi-même.
Quatre-vingt ans en compagnie de soi-même c'est assez, voir même trop.
La critique de soi-même tue la confiance.
On ne fait bien que ce qu'on fait soi-même.
On ne doit mettre son espoir qu'en soi-même.
Si la connaissance de soi-même est le chemin qui conduit à la vertu, la vertu est bien plus véritablement le chemin qui conduit à la connaissance de soi-même.
Ne pas s'accepter soi-même, c'est protester implicitement contre le ciel.
Rien n'est aimable pour soi-même que ce qui peut nous rendre heureux.
Savoir demeurer avec soi-même, c'est la marque d'un esprit bien fait. Qu'il est doux d'y rester, quand on s'en est rendu la jouissance agréable !
La modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le bien que l'on pense de soi-même.
Le respect de soi-même exclut tout ce qui est petit, bas, vulgaire, c'est-à-dire toujours égoïste.
Il n'y a de bonne recette pour trouver le bonheur que de prendre le temps comme il vient, les gens comme ils sont, et d'être bien avec soi-même.
On estime bien souvent sincèrement que ceux qu'on n'estime ne pas être au-dessus de soi-même.
En s'étudiant parfaitement soi-même on parvient quelquefois à bien connaître les autres.
On n'est jamais autant estimé par un autre que par soi-même.
Se supporter soi-même est le plus difficile, surtout pour ceux qui ne sont que des poules mouillées.
Pour peu qu'on veuille de bonne foi s'examiner soi-même, on s'aperçoit aisément du peu que l'on vaut, et l'on n'est pas tenté d'être fier et orgueilleux. On ne s'estime pas au-delà de ce qui convient, et on purifie son esprit et son cœur du dangereux poison de la vanité et de la hauteur.
Il fait vivre aussi pour les autres, et non pas que pour soi-même.
La recherche de soi-même gâte tout, l'oubli de soi-même relève tout.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
Qui veut toujours juger des autres par soi-même a tort.
Porter davantage sa pensée en soi et avec soi ; avoir plus de foi en soi-même, plus d'élan et moins de réflexion ; être son propre public et être devant l'autre semblable à soi-même, égal d'âme et toujours naturel : voilà ce qu'il faut chaque jour être.
Chacun ne peut juger que d'après soi-même.
Ne pas s'accepter soi-même, c'est protester implicitement contre le ciel, en répudiant son cadeau et en repoussant sa consigne.
Il est un moment de la vie où l'on n'a plus d'exigence qu'envers soi-même.
C'est en fréquentant les autres que l'on apprend à se connaître soi-même, et réciproquement.
On parle toujours trop de soi-même à ceux qui ne nous comprennent pas.
Il faut être soi-même pour pouvoir aimer.
Le mécontentement de soi-même rend mécontent de tout le reste.
La naïve satisfaction de soi-même, avec laquelle les êtres les plus chétifs, se cramponnent à leur existence et à leur inanité, m'émerveille toujours.
Vouloir prêcher aux autres sans se prêcher soi-même, c'est vouloir bâtir une maison sans commencer par la base, et à ce prix, l'édification est impossible.
C'est de l'amour de soi-même que la règle de l'amour du prochain tire sa lumière.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même.
Aimer les autres comme soi-même implique que l'on ait quelque raison de s'aimer soi-même.
La vraie, la bonne simplicité, être soi-même, fait la parfaite politesse.
Vouloir être aimé pour soi-même c'est parfois trop demander.
Qui s'adore soi-même est un idolâtre?