Pour vivre avec douceur, le grand art est d'apprendre à bien vivre avec soi.
Avancer, toujours avancer dans la connaissance, la recherche de soi.
Chacun de nous vit en soi, cherche en soi l'unique béatitude digne d'un être ennemi de toute dépendance, qui, trop sage pour s'épandre au dehors, pour se donner bêtement comme une source dont la terre altérée boit les eaux, se concentre en lui-même, reçoit, attire, absorbe, sans jamais rien rendre, volontairement du moins, et jouit au dedans de soi d'une félicité d'autant plus pleine, plus inaltérable, qu'elle est plus solitaire. On ne craint point les tempêtes dans le vide.
Si mourir pour la patrie est le sort le plus beau, vivre pour soi est le plus digne d'envie.
L'amour de soi, sage et bien ordonné, ne cherche à nous rendre heureux qu'en agissant de manière que tous les autres le soient avec nous ; l'amour-propre, toujours injuste et exclusif, cherche son bonheur aux dépens des autres, et ne le trouve jamais.
Ne vivre que pour soi, c'est être vraiment mort pour les autres.
N'être jamais content de soi, c'est le caractère du vrai mérite.
Il faut être soi sous peine de n'être rien d'autre.
On ne peut aimer celui de ses visages qu'on essaie de masquer en soi.
La maternité ! égoïsme sublime, amour de soi dans un autre.
Méditer, c'est entrer en soi sans quitter le monde.
On n'aime que soi, et on ne devrait craindre que soi. C'est ce que la religion veut nous apprendre lorsqu'elle nous recommande de nous haïr nous-mêmes : elle sait bien que nous ne prendrons pas l'avis à la lettre.
Quand on n'a pas d'argent, il faut donner beaucoup de soi.
La seule passion qui naît avec l'homme et ne le quitte jamais est l'amour de soi.
Le « cela va de soi » est l'ennemi du philosophe.
L'amour de soi, préférence absolue de soi à ses semblables, est égoïsme.
Que ne faut-il rejeter de soi pour rester soi !
On est mécontent de soi, souvent mécontent des autres, rien ne va jamais selon notre cœur.
Qui ne vit que pour soi dans l'isolement vit pour bien peu de chose.
Avare - Tel est radin pour ses proches, qui ne l'est pas pour soi.
Qui ne parle que de soi est un nombriliste, qui écoute les autres est un homme de cœur.
On plaît rarement à autrui quand on ne parle que de soi.
Je n'aime pas à parler de moi, et le Je m'est odieux quand je m'en sers.
La meilleure manière de se protéger des mauvaises langues est de ne jamais parler de soi.
On n'est pas homme quand on n'aime que soi.
Quand on n'aime que soi, on est à charge aux autres, et l'on n'est utile à personne.
La création de soi est l'axe de toute création artistique.
La puissance sur soi appartient à ceux qui savent écouter et se taire.
Aimer, c'est « s'aimer en l'autre », bien sûr, mais ce doit être d'abord « aimer l'autre en soi ».
L'essentiel pour le bonheur de la vie, c'est ce que l'on a en soi-même.
La rencontre de soi passe par la rencontre avec l'autre.
Quand on est triste, on ne pense plus qu'à soi.
Chacun pour soi et Dieu pour tous.
Le plus sot des amours est l'amour de soi à l'excès.
Chacun chez soi doit être libre.
L'amour de soi laisse peu de place à l'amour d'autrui.
Une femme digne de l'amour aide un homme à être fidèle à soi.
Il n'y a pas de mal tant qu'on ne dit que du bien de soi.
Il faut vivre pour soi, et non pour les autres.
On n'est véritablement bien que chez soi.
N'aimer que soi, cela doit être bien monotone.
Chacun pour soi, c'est la règle et la coutume du genre humain.
Quand on ne porte pas l'amour de soi jusqu'à la haine des autres, on est tranquille, on se croit en règle.
Loin de chez soi, ce n'est plus chez soi.
L'amour des autres oblige à un peu d'amour de soi.
Le vrai intellectuel, c'est celui qui ne fait pas de soi et de son idéal le centre de l'univers.
L'opinion qu'on a de soi est celle qui change le moins.
L'amour de soi est bon et nécessaire, il est inséparable du sentiment de l'honneur.
À ne vouloir être que soi, on finit pas être moins que soi.
On se fait à tout, même à soi.
Sacrifice de soi : Principe ! tout amoindrissement de soi est mauvais.
Comment vivre sans inconnu devant soi ?
Chacun pour soi, Dieu pour tous.
L'affectation empêche d'être soi, et ne permet pas d'être un autre.
C'est n'être bon à rien de n'être bon qu'à soi.
Chacun est maître chez soi, et dans sa propre cause?