Celui-là seul aime la nature qui tire des idées morales des spectacles du monde extérieur.
Citation de Ximénès Doudan ; Les pensées, essais et maximes (1880)
Celui-là seul aime la nature qui tire des idées morales des spectacles du monde extérieur.
Le Tout ou Rien est le mot de mon caractère, telle est ma nature.
La Nature, qui entoure la naissance de tant de soins et la vie de tant de maux, est à la fois la plus tendre des nourrices et la plus dure des marâtres.
Une nature commune prête plus à la popularité qu'un esprit élevé : il ne faut pas être trop au-dessus de la foule pour agir sur elle.
Il faut agir avec la nature comme avec les mauvais débiteurs, et s'estimer heureux de recevoir des acomptes.
Ce que j'aime dans la vie des champs, c'est non seulement tout ce qui y est, mais aussi tout ce qui n'y est pas : c'est l'absence de tant d'occupations factices, de tant de soins inutiles, de tant de devoirs de convention, de tant de plaisirs vains ; c'est le silence de tant de bruits ; c'est le repos de tant de poursuites ; c'est le retour au simple et au vrai.
La plupart des jouissances ne sont pas à la portée de tous. Celles de la nature le sont.
La nature est comme une grande bénédiction de Dieu sur nous.
Que la nature est belle et bienfaisante ! Il semble parfois qu'elle nous sourit de la part de Dieu.
La nature a cela de délicieux qu'il n'y a rien en elle de factice, elle est simple et vraie.
Tout est dans la nature, mais tout y est à sa place.
L'habitude se change en nature, et l'on fait à la longue avec plaisir ce qu'on faisait d'abord par nécessité.
Il est heureux que l'homme ne puisse pas se rendre maître des forces de la nature. Il aurait bientôt détruit son ordre merveilleux, et s'en vanterait comme d'un progrès.
Dans la campagne, il est de bien suaves choses qu'ignore l'œil vulgaire ; il ne voit que les roses. L'amour vrai sait par cœur, déserteur des salons, toutes les voluptés que donnent les vallons. La nature, en montrant sa grâce universelle, lui dit tous ses secrets pour l'attirer vers elle.
Dieu ne nous donne un cœur aussi grand que le monde que pour tous les biens dont la nature abonde y puissent mieux tenir.
Qu'est-ce qu'un jardin ? C'est la nature convertie de force à la géométrie.
Avant la neige, la nature semble inquiète : on dirait qu'elle a peur de l'ensevelissement.
Mars est le mois des violettes et des congestions, car la nature crée d'une main et tue de l'autre.
La nature ne numérote qu'un très petit nombre d'individus.
La nature nous donnant quelquefois toutes les tendresses, nous demande toutes les forces.
Marcher dans la nature c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles.
La nature est bienfaisante, mais les hommes ne savent pas toujours la comprendre.
C'est un grand bonheur de naître et de vivre dans un jardin, c'est presque une nécessité et un devoir envers soi-même d'y vieillir et d'y mourir. On ne vieillit heureux et digne qu'en se rapprochant de la nature, au sein de laquelle on va bientôt rentrer et se confondre.
Au printemps, la nature, c'est une brune qui espère ; à l'automne, c'est une blonde qui se souvient.
Ce que la nature a dessiné en nous, le caractère le sculpte.
À quelque mouvement qu'on se laisse emporter, jamais de la nature il ne faut s'écarter.
Les natures impétueuses n'ont pas la patience des longs apprentissages.
La nature n'est qu'un sourire quand les floraisons puissantes éclatent sous le soleil ; quand la mer chante sa plainte monotone en se déroulant sur les sables blonds : tout est joie, lumière et parfum.
La différence entre la nature et l'homme : La première fonctionne par cycles ; le second peut rouler longtemps sur un vieux vélo.
L'amour de la nature est le principe des mœurs pures.
L'art fait tout avec art, et la nature fait tout sans art.
Nature : Tantôt Création de Dieu, tantôt sexe de l'homme selon qu'on se réfère au langage poétique ou au jargon théologique.
Chauffage : La nature n'est-elle pas meilleure fille qu'on le dit qui s'apprête à augmenter la température ambiante de plusieurs degrés au moment où l'énergie devient hors de prix ou s'épuise ?
Dieu a peint la nature en vert pour montrer que tout y est permis.
La nature ne plaint ni son temps, ni sa peine ; après cent expériences manquées, il y en a toujours une admirablement réussie.
Jamais je n'ai rien vu de laid dans la nature ; il n'est point d'objet que l'ombre, la lumière, la perspective, ne puissent rendre agréable.
La nature entretient de sourdes intelligences avec ce je ne sais quoi qui est en nous, et qui s'obstine à espérer.
Pour pouvoir admirer la nature et l'histoire, il faut se rendre impassible comme la raison.
Ce qui est contre nature devient, grâce au travail, plus fort que la nature même.