Quelle est l'arithmétique du sentiment ? — Un et un font un,disait Diane de Beausacq. Un romancier et journaliste français, Rémy de Gourmont, a écrit :
En amitié comme en amour, sait-on jamais ce qu'est un sentiment ? Où il commence, où il finit, s'il finit jamais ? On l'éprouve, voilà tout. Ce sentiment est. Ne pas lui demander autre chose, ne pas l'interroger. Surtout ne pas le contrarier, laisser le sentiment vivre librement.Découvrez aussi nos citations et pensées sur les sentiments et l'amour ainsi que notre dictionnaire des citations sur l'affection.
Les hommes de sentiment ont beau broder de chimères leur passion, l'étoffe en est toujours grossière.
Il faut distinguer soigneusement le sentiment du sentimentalisme ; celui-ci est dans la tête, celui-là est dans le cœur.
Un cœur plein d'un sentiment qui déborde aime à s'épancher ; du besoin d'une maitresse naît bientôt celui d'un ami.
L'égotisme lui-même, indispensable à un sentiment adéquat de dignité personnelle, est le résultat d'une vie passée à l'intérieur. Dehors, on devient abstrait et impersonnel.
Il n'est de sentiment plus sérieux que la joie.
Le code du sentiment n'admet pas de prescription contre les droits de l'amitié.
La compassion est un sentiment raffiné qui ne se rencontre presque pas dans les classes inférieures. On y est dur à soi et aux autres.
L'ambition, la gloire, rapportent bien moins de jouissances que le sentiment.
Le sentiment est une puissance, une puissance bienfaisante. Le sentiment doit être consulté ; il a son mot à dire dans toutes les décisions qui intéressent le sort des peuples ou des individus et sa voix a été trop longtemps étouffée.
Chaque amoureux a dans l'amour le sentiment de posséder le monde entier à travers l'être aimé.
Que de jouissances, si nous avions le sentiment du beau comme nous avons le sentiment du laid ! Et que de bonheur, si nous avions le sentiment du bien comme nous avons le sentiment du mal !
Il faut laisser aux femmes leurs fantaisies de sentiment : il faut leur laisser ces petits sentiers où elles aiment à se promener seules.
En amour, l'argent ne devient quelque chose qu'au moment où le sentiment n'est plus.
C'est quand il se change en douleur qu'on peut d'un sentiment juger la profondeur.
Le sentiment qui préoccupe le plus est d'ordinaire celui dont on parle le moins.
Les gens à sentiment sont des joueurs de guitare.
Le « sentiment » en amour ? Faiblesse qui n'appartient qu'aux hommes. Les femmes, autrement fortes.
Le sentiment est une machine à détruire le semblable, parce qu'il fait des élus et des exclus.
Le sentiment vrai est comme une épidémie, il faut le partager.
Il est une espèce de sentiment qui prend le nom d'amitié ; il se montre quand deux amours-propres sont parvenus à se mettre en équilibre, et disparaît dès que penche la balance.
Il n'y a rien de si rapide qu'un sentiment d'antipathie.
Le propre du sentiment, comme du désir de lire, consiste à préférer.
La beauté sous ses mille formes est l'aliment du sentiment.
L'amitié délicate et vraie ne souffre l'alliage d'aucun autre sentiment.
Le sentiment que l'on éprouve pour soi-même n'est pas de l'affection, c'est une sorte de dévouement sans borne et sans frein.
L'amour est un sentiment capricieux qui vient on ne sait pas pourquoi et qui s'en va de la même façon.
Un sentimental est un homme qui donne à tout une valeur absurde et qui n'a aucune idée du prix de quoi que ce soit.
Rien n'est difficile à porter comme un sentiment pénible, et tout sentiment qui n'est pas l'affection est pénible.
Le sentiment du bonheur repose sur le caractère, sur le goût, sur l'inclination particulière de chacun, avec une certaine dose d'intelligence qui aide à tirer parti des bonnes occasions.
Le sentiment maternel poussé à l'extrême devient une absolution pour la vie passée, aux yeux des gens sensibles qui pardonnent tout à une excellente mère.
Une femme ne saurait éprouver de sentiment profond et durable que pour un homme supérieur à elle.
Le monde du sentiment est le monde de l'action, aimer c'est agir.
La délicatesse du sentiment est le fard du génie.
Ce que j'appelle l'amour, c'est ce sentiment qui vous rend pour vous-même un juge si sévère, qui vous fait penser que vous ne serez jamais assez grand, assez noble, assez brave, assez désintéressé, assez dévoué, pour mériter que deux yeux s'arrêtent sur vous un instant.
L'admiration est un sentiment dont les belles femmes nous dispensent volontiers.
On n'arrive à l'esprit des femmes que par le sentiment. Si vous voulez faire croire à une femme que six et six font treize, faites appel à son cœur, remuez sa sensibilité, faites-la pleurer, et vous en viendrez à bout. Une femme qui pleure est toujours convaincue.
Le plus difficile en amour, c'est de conserver l'équilibre entre le sentiment et la raison.
Le sentiment qui offre le plus de charme est celui qui laisse toujours quelque chose à désirer.
L'esprit donne à une femme le droit de paraître belle, le sentiment la dispense de l'être.
Tout ce qu'on peut exiger du sentiment, c'est qu'il coule de source.
Le destin ne fait pas dans le sentiment?