La colère est un étang qui, dès qu'il s'emplit, devient limpide.
Celui qui a réfléchi à ce qui vient, ce qui va venir ne le surprendra pas.
La richesse, on vit avec, si l'on ne meurt pas avec.
Celui qui a refusé de comprendre quoi que sa mère ait dit, comprendra ce que le malheur aura dit.
La parure du mariage est l'enfant.
Celui qui a suivi les conseils des femmes, sa conclusion est : Ah ! si j'avais su !
Les discours ont peu de valeur, seuls les actes comptent.
Même si le bouc pue, ce ne sont pas les chèvres qui lui marqueront du dégout !
Aimer qui ne t'aime pas, c'est autant gauler des arbustes pour en faire tomber la rosée.
Laisse celui qui aime ce qu'il aime, parce que, si tu lui dis de laisser ce qu'il aime, il aimera ce qu'il ce qu'il aimait, et te haïra.
Passer la nuit avec la colère de l'offense vaut mieux que passer la nuit avec le repentir de la vengeance.
La mort de mon ami ne m'emportera pas au cimetière.
Bienheureux est celui qui au bonheur en prend sa part.
Chacun connait ce qui lui fait le plus de plaisir.
Les proches parents se soutiennent toujours.
Considère non celui qu'on loue mais celui qui loue.
Mieux vaut conserver sa tête que conserver son chapeau.
L'arbre de la royauté ne pousse pas.
Si le premier chiffre est faux, le compte est faux.
Nul ne peut rien contre le destin, mieux vaut s'en faire un ami.
La jalousie est vaine, elle n'empêche pas le destin.
Un franc ennemi vaut mieux qu'un faux ami.
On n'achète pas un bœuf à l'empreinte du sabot.
Une personne aimable n'est jamais une bonne à rien.
Où il y a une tête, on ne coiffe pas le genou.
La plaie ne se cicatrise pas sur une épine.
Nul ne connaît l'histoire de la prochaine aurore.
Une dette est comme une empreinte d'hippopotame.
Si tu vois une chèvre dans le repaire du lion, crains-la.
La langue des obligés est courte.
Mets aux jeunes plants un tuteur pour qu'ils poussent droit.
Ne repousse jamais d'un jour, fais aujourd'hui ce que tu dois faire.
L'avis est le petit-fils qui vient à la suite.