Le peu venant de la main d'un ami est beaucoup dans l'indigence.
Le coq beau parleur chante déjà étant encore dans l'œuf.
Mange un pain et une figue et prends tes ébats par la ville.
On ne peut pas porter deux melons d'eau dans la même main.
La femme vertueuse est assise parmi cent mille personnes.
Une bonne maison vaut mieux que dix mauvaises.
Un débauché conduit au mal un plus petit que lui.
Obéis à celui que tu sers ; vends au lieu de mettre en gage.
Le pauvre qui mange et se rassasie se met à chanter.
Dans la maison où il n'y a pas d'enfants, il n'y a pas de lumière.
Une maison est habitable, tandis que dix ne le sont pas.
Donne le pain pour le pain, et que ton voisin ne passe pas la nuit ayant faim.
L'un la demanda en mariage, l'autre l'épousa.
Une figure gaie vaut mieux que des joyaux plein la main.
L'homme est un oiseau sans ailes, un jour ici, demain là-bas.
Tu es comme la passoire, tu descends par n'importe où.
Si je t'ai guidé vers quelque chose de bon, c'est comme si je l'avais fait.
Qui reçoit les coups de bâton n'est pas comme celui qui les compte.
Le chat s'est absenté : jouez donc, ô rats !
Prête-moi un pain, demain je t'en donnerai un autre à sa place.
Femme sans pudeur est comme manger sans sel.
Tu es comme la gargoulette d'huile, quiconque te prend se poisse.
Qui rompt le pain chez les autres, les autres le rompront aussi chez lui.
Quelque puissant que soit l'homme en prison, l'enfant libre est plus fort que lui.
Ventre plein, plaisir complet.
Après toi-même chéris ton ami.
Le radin mange, boit, et s'enivre avec ses amis sans payer le moindre écot.
Dieu envoie les pois chiches grillés à qui n'a pas de dents.
Si les dépôts confiés de biens et d'argent se perdent, fais de ta poche ton magasin.
Quelque métier qu'on fasse pour gagner son pain n'est pas une honte.
L'homme endetté n'a pas d'argent en caisse.
Il faut pour être content : verdure, eau et beau visage.
Le feu ne brûle que la main de celui qui le porte.
Tout est savon pour les Bédouins.
Un homme querelleur est comme le froid, la cause de toute maladie.
Celui qui a l'amour du bien est comme celui qui le fait.
Ne mange jamais de viande grasse, cela te fera passer une triste nuit.
Lorsque tu montes le cheval, tenant la bride à la main, tu le fais tourner comme tu veux. Il en est de même de ta langue : si tu parles bien des gens, ils parleront bien de toi, et si tu en parles mal, ils te rendront la pareille.
La poutre dans ton œil, tu ne la vois pas, mais tu vois la paille qui est dans l'œil d'autrui.
Les baisemains sont une risée pour les barbes.
L'homme que la seule parole contente est à plaindre.
L'homme querelleur qui donne des coups de poing aux siens est fui de tout le monde.
Ce que les vents ont amené, les ouragans l'ont emporté.
Celui qui ne voit pas à travers le cercle du tamis est aveugle.
À force de battre des ailes, on les brise.
Tout homme qui ne court pas comme un cheval pour gagner son pain ne trouvera pas sa subsistance.
Toute lionne qui ne court pas comme un cheval meurt de faim.
La meilleure des barbes est celle qui peut tenir dans la main serrée.
Le droit donne des coups de corne.
Mon cousin maternel est pacha, mon cousin paternel est émir, et ma mère est d'une grande famille.
Qui change ses voies perd son bonheur.
Le paradis sans les gens ne vaut pas la peine qu'on y mette les pieds.
Quand le vieux lion se meurt, les chiens les plus lâches lui arrachent les poils de sa moustache.