Avec le temps les petits deviennent grands.
Éduquer, c'est guider et conduire ; et, pour être conduit, il faut qu'on suive, qu’on obéisse ! S'élever, c'est monter et grandir, arriver au souverain empire de soi-même, en faisant plier les penchants inférieurs sous l'autorité d'une raison suprême et d'une idéalité saine.
Qui grandit à la taverne meurt à l'hôpital.
L'imagination grandit ce qu'elle ne voit pas.
Les oreilles grandissent, mais jamais plus haut que la tête.
Pour tout petit qui a grandi, l'homme plus âgé se lève et lui baise la main.
Les parents disent : « Notre enfant grandit » ; ils oublient que sa vie rétrécit.
Tous ceux qui grandissent en taille ne grandissent pas en sagesse.
Pour une mère, l'enfant a beau grandir, il s'arrête à la hauteur de son cœur.
Tout ce qui ne grandit pas meurt.
L'homme naît chez sa mère, grandit chez sa maîtresse, et meurt chez sa femme.
Ce qui est grand peut devenir petit, et ce qui est petit peu devenir grand.
L'homme ne grandit pas vers le haut, mais vers le bas.
La forêt pour grandir a besoin d'arbres.
Là où le sang a coulé, l'arbre de l'oubli ne peut grandir.
Le maître grandit en trois heures, le serviteur en un an.
L'orphelin, tel le gombo, grandit à l'écart.
Tout cadet grandit avec le clan.
On tarde à grandir, on ne tarde pas à mourir.
L'orphelin grandit d'un pouce, et se replie de deux.
Quand la tresse grandit, il n'y a plus ni petite ni grande.