Quoi que l'homme veuille et fasse, c'est toujours la vie qu'il cherche. Il tâche d'augmenter son être et son bien-être dans toutes les parties de son existence et par tous les moyens. Il met son bonheur, sa perfection à tirer du corps toutes les jouissances qu'il peut donner ; c'est ce qu'on appelle un bon vivant, ou comme on dit aujourd'hui, un viveur.
Quiconque met le bien-être avant le devoir est incapable d'indépendance.
Le bien-être nous donne quelque chose en fermant nos besoins ; la souffrance, au contraire, nous enlève quelque chose : elle se nourrit dans nos plaies, c'est le vautour de Prométhée.
N'est-ce pas folie d'admettre qu'un homme, sachant qu'un chemin conduit inévitablement à la douleur, ne l'évite pas pour suivre celui qu'il sait mener au bien-être ? S'il est bien peu d'hommes qui montent jusqu'à une liberté parfaite, c'est qu'il en est bien peu qui descendent jusqu'à une connaissance complète de leur être. Nous cherchons tous le bonheur. La jouissance de la vie est le but vers lequel nous courons en tous sens dans l'arène. Hélas ! bien souvent nous revenons sur nos pas, tête baissée, conduits par le regret et le désenchantement. Pourquoi ? C'est que ce bonheur qui est écrit au fond de nous, dans les secrets de notre nature, c'est en dehors de cette nature que nous l'avons cherché, au milieu des abîmes et des ténèbres.
Jamais rien ne doit altérer le sentiment de vénération que nous devons avoir pour nos parents, qui sans cesse travaillent à augmenter notre bien-être, notre fortune, et souvent s'imposent des privations, afin de faire des épargnes pour leurs enfants.
Nul ne nous recommande si consciencieusement de prendre soin de notre bien-être que la douleur.
Le bien-être personnel tranquillise tant sur celui des autres !
Celui qui, dans un état médiocre, se borne au bien-être, ne risque pas de se ruiner.
Qui veut augmenter son bien-être doit travailler sans relâche.
Le trésor du bien-être corporel, la joie d'être allègre, léger, dispos, vigoureux, sont chose aussi rare que la sérénité d'âme. On ne voit que des fractions d'homme, des lambeaux de santé, des bribes de bonheur. Toujours l'imperfection, l'incomplet, la souffrance, la laideur, la tristesse, la peine. Quel hôpital que ce monde lazaret !
J'ai arrangé ce matin mille petites choses comme une ménagère soigneuse, et fait ma toilette. Cette impression de propreté et d'ordre a quelque chose de particulier. Est-elle esthétique ? Est-elle morale ? Tous les deux ce me semble. La vue et la conscience sont satisfaites à la fois. On éprouve le bien-être !
La vie est remplie de devoirs opposés : ce qui fait le bien-être de l'un bien souvent nuit au bonheur de l'autre, et celui qui est prêt à se dévouer recule en se demandant si pour être utile à une seule personne, il ne va pas nuire à plusieurs.
Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi.
L'homme veut toujours plus de bien-être et moins de bienfaits.
L'amour de soi, le désir du bien-être, le désir d'être utile à ses semblables, le désir d'obéir à la Divinité, doivent être les mobiles de nos actions.
Celui qui ne se contente pas de son bien-être, et veut paraître, ne tarde pas à disparaître.
Le bien-être est la loi des corps, mais l'ordre est la loi des esprits.
Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est dans le bien-être de toute l'âme.
Le but de la société est de procurer à chacun le bien-être.
Le bien-être est comme l'usurier, il élève facilement ses prétentions.
L'inexact est un égoïste qui fait passer son petit bien-être avant les convenances d'autrui.
Le bien-être répandu sur tout un peuple le rend nécessairement meilleur.
L'égoïste, avide de bonheur, est toujours prêt à tuer celui qui cause quelque perturbation dans la sphère de son bien-être.
Un peu de bien-être moralise l'homme ; beaucoup de bien-être le démoralise.
La solitude est un élément essentiel de mon bien-être, une volupté que je savoure en gourmet.
L'extrême confort rend l'existence charmante, non pas à cause des commodités qu'il procure, mais à cause du bien-être métaphysique que l'on ne manque jamais d'éprouver quand on oublie qu'on est un morceau de matière.
Le bien-être est devenu, de nos jours, pour une large part, source de vie chère.
L'utile est la cause du bien-être, la cause du bien.
Le bien-être s'épanouit dans la convivialité, dans la résonance avec le bien-être d'autrui.
Quel champ de bataille que l'existence, et quel massacre universel, toujours sollicitant l'active charité. Le bien-être rend volontiers indifférent, c'est-à-dire égoïste.
Au réveil, sentiment de bien-être et de reconnaissance. Mon cœur chantait à l'unisson avec les oiseaux.
Prends garde ! il n'y a pas d'espérance si belle, si tentante qu'elle soit, qui vaille une bonne réalité honnête, comprise entre le devoir et le bien-être.
L'art de gouverner, c'est l'art d'accroître le bien-être et la moralité d'un peuple.
Chacun limite son bien-être à la longueur de son tapis, dit un proverbe arabe.
Rentrons dans notre coquille, vivons de la vie du mollusque : là est le secret du bien-être.
Être bien dans sa peau, c'est s'accepter, s'aimer, offrir son visage au souffle du vent.
L'amour ne cherche pas son propre plaisir, mais abondonne à autrui son bien-être.
Bienheureux qui trouve dans la satisfaction de vœux modestes la recette du bien-être !
Se sentir vivre, c'est se sentir fort. Retrouver ce sentiment d'énergique vitalité, d'activité vigoureuse, de santé, de ressort, d'élasticité et de puissance, qui fait le bien-être de la conscience et la satisfaction du cœur. Pour cela dormir moins, manger moins, agir davantage, bref veiller mieux sur son régime hygiénique et vouloir. - Ne pas se laisser aller, mais prendre hardiment les rênes de sa vie ; se remettre en selle, tendre ses forces nerveuses et ramener au devoir la matière pulpeuse et flasque, l'animal lymphatique qui enveloppe et opprime l'être spirituel.
Un rien suffit à ôter le bien-être, comme à troubler la santé.
Le mariage, après un sentiment de bien-être vient l'ennui.
Bien-être : État d'esprit produit par la contemplation des ennuis d'autrui.
L'égoïsme est l'amour exclusif de soi-même, c'est la recherche réfléchie et permanente de son plaisir et de son bien-être.
Dans tout bon cœur il est un sentiment noble placé par la nature, savoir qu'il ne faut pas être heureux pour soi seul, mais chercher son bonheur dans le bien-être de ses semblables.
Il ne faut pas s'endormir sur le duvet d'un bien-être actuel, le moindre souffle pourrait le dissiper et produire un réveil douloureux : Que de bons jours qui n'ont pas de bons soirs ! dit un proverbe chinois. Le bien trop positif entraine le dégoût et fait fuir toutes les jeunes illusions qui embellissent la vie.
Le bonheur le plus près de la réalité est l'accomplissement des désirs modestes, et la possession légitime des avantages que la nature et la société présentent à l'homme. C'est le bien-être matériel uni au calme de la conscience.
Quel que soit le bien-être de notre corps, nous désirons quelque chose de plus... pour le cœur.
C'est pendant la canicule qu'il faut s'habiller le plus chaudement possible. Cela permet d'avoir ensuite, quand on se déshabille, une impression de fraîcheur et de bien-être incomparable.
C'est tellement triste d'être joyeux dans un monde où le bien-être est un devoir.
Deux choses à bien soigner pour être heureux : la conscience et le capital.
Le bien-être ne sert qu'à désirer plus, et dans cette idée il n'y a pas de limite.
Ceux qui n'ont pas vraiment souffert ignorent le bien-être du tolérable.
Vivre, ce n'est pas être vivant, c'est se bien porter.
Il y a un silence du corps et de l'âme : c'est la condition du bien-être.
Est-on bien ? On brûle aussitôt d'être mieux.
Jouissez du printemps, humez l'air et le soleil, lisez de belles choses.
Le temps du bien-être est court dans la vie, et la vie elle-même est chose fugitive.
La vie se perd à chercher son rythme et son bien-être, quand la santé est chancelante, rien n'y remédie.
On travaille toute sa vie pour être mieux, et l'on meurt sans avoir été bien.
Rien n'est plus périlleux que de quitter le bien pour vouloir être mieux.
Le bien-être éloigne la vieillesse, ou la rend moins hideuse.
Nous tendons constamment tous à chercher le bien-être, à fuir le mal-être ; mais, dans les plaisirs que l'injustice et le vice nous donnent aux dépens d'autrui, il n'est pas de vrai bonheur. On tombe dans le désordre, qui est la douleur et la mort morale, dès qu'on fait aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'ils nous fissent.
Qui dans un état médiocre se borne au bien-être ne risque point de se ruiner.