La gaieté, qui est le contrepoison du chagrin, rend sensible aux agréments de la vie qu'elle prolonge presque toujours.
Quand la santé, la force, la mémoire et la vue s'en vont de compagnie, la gaieté les suit.
Sous l'abri de la gaieté, on peut cacher son bonheur ou sa détresse pour échapper à l'indiscrétion.
La gaieté est une fameuse cuirasse et la meilleure des protections.
La gaieté clarifie l'esprit, et l'ennui l'embrouille.
L'ironie, c'est la gaieté et la joie de la sagesse.
La gaieté est un bon génie qui entretient l'élasticité de l'esprit.
La gaieté, c'est se réjouir de tout et de rien, regarder l'autre droit dans les yeux, sans aucun sentiment de peur.
La douceur et la gaieté inspirent de la confiance.
La gaieté vient de l'humeur, la joie vient du cœur.
Le rêve est parfois la seule vraie gaieté de la vie.
Un peu de gaieté, de reconnaissance et d'audace font grand bien !
La gaieté est la santé de l'âme.
La brillante gaieté, ce fard de la nature, rajeunit les vieillards, et leur donne un air plus frais !
La gaieté est un printemps qui fait naître des fleurs sur les épines de la vie.
La gaieté orne la raison, elle adoucit les mœurs.
Frimousse en l'air, pied léger, la gaieté s'avance en chantonnant.
Mars venteux et avril pluvieux, font le mois de mai gai et gracieux.
La gaieté, le rire, la raillerie, c'est la force des Français.
La gaieté est la forme la plus aimable du courage.
Une vie tue l'imagination, et non pas la gaieté.
Il faut avoir peu de penchant à la tristesse pour oser s'égayer sans craindre l'après-gaieté !
Le chant de l'oiseau, le parfum de la fleur, la noblesse de l'âme : autant de gaietés de la Nature, mais ni chant, ni parfum, ni noblesse n'empêchent l'oiseau, la fleur et l'âme de périr.
Il y a plus de noblesse d'âme à se réjouir de la gaieté d'autrui qu'à s'affliger de son malheur.
À mon sens, la gaîté vaut presque la sagesse : on dit que c'est un don ? Je le confesse.
L'homme gai, dans le monde, est un vrai bienfaiteur.
Le travail fait la gaîté.
Santé et gaieté donnent la beauté.
La gaieté est comme une source pure et féconde ; ses eaux ne tarissent pas, leur murmure pénètre et flatte l'âme. L'esprit pourrait être comparé à un jet d'eau : d'abord, sa course étonne la vue, mais bientôt sa contrainte et sa maigreur l'attristent.
Ô jeunesse ! entre ainsi dans la vie, légèrement et gaiement.
Un jaloux corrompt tout, la gaieté n'est pour lui que légèreté pure.
Pour manger gaîment et digérer sans peine, ne soupons qu'avec nos égaux.
La gaieté et la santé changent l'hiver en été.
La vie sans gaieté est une lampe sans huile?