La joie, c'est la vie vue à travers un rayon de soleil,
Un instant de joie fait oublier des années de douleur. Un rayon de soleil, au printemps, dissipe jusqu'à la dernière trace des pluies de tout un hiver.
La joie intime que donne à l'âme le souvenir d'une bonne action est une preuve sensible et irrécusable de la justice immanente.
La gaieté naît de l'entrain de la vie, du bien-être intérieur ; la gaieté est un instinct, mais peut devenir une vertu ; ou plutôt c'est la joie ! Soyez toujours joyeux ! La gaieté est surtout de tempérament. — Néanmoins si tu n'es pas gai, c'est ta faute. C'est par la reconnaissance et par la bienveillance que tu y reviendras. — Reconnaissance ! qui a plus que toi à en avoir ? N'as-tu pas à souhait tout ce que tu peux désirer, santé, jeunesse, force, talent, liberté, loisir, avenir, des parents qui t'aiment. Avec qui voudrais-tu changer ton sort ?
Si les joies de ce monde ne sont pas pures, c'est que nous ne le sommes pas !
La joie, c'est la vie vue à travers un rayon de soleil.
Il faudrait communier avec la joie, la beauté, la couleur de la vie. Moins on parle des horreurs de la vie, mieux ça vaut.
La joie se trouve au fond de toutes choses ; mais il appartient à chacun de l'en extraire, comme l'abeille compose elle-même son miel en puisant au sein des fleurs.
Mieux vaut un chagrin à deux qu'une joie seul.
Les joies de l'amitié l'emportent parfois par leur délicatesse sur celles de l'amour.
Une joie complète est belle comme une fleur épanouie. Puis, les pétales tombent !
Celui qui aime est toujours dans la joie : il court, il vole, il est libre, et rien ne le retient ; il donne tout pour tous et possède tout en tous, parce qu'il se repose dans ce bien unique et souverain qui est au-dessus de tout et d'où découlent et procèdent tous les biens.
Tout est simulacre en ce monde : la joie, la détresse, l'altruisme, la reproduction.
Les joies d'une bonne conscience nous font envisager avec indulgence la nature entière. C'est un diplôme de baccalauréat délivré au Créateur.
Qui sait nous donner une joie aussi pure que celle prodiguée par la vue d'un petit nuage blanc dans le ciel bleu ?
La joie qu'apportent les coups de chance ou de bonne fortune, c'est que soudain, l'espace d'un moment, on se réconcilie avec le monde, on a l'illusion que la nature nous aime.
Quand toutes nos joies sont déjà dans la bière, il n'est pas difficile d'y coucher notre corps.
La joie se fatigue aussi et montre par là qu'elle est de l'homme.
La douleur et la joie n'ont qu'un sillon : le cœur.
Il y a deux grandes joies pour l'homme, et il n'y en a que deux : c'est obéir et désobéir. Quand il obéit, il est très heureux. Quand il désobéit, il est très heureux.
Le blasé a l'air de boire la joie dans un crâne.
La vertu n'est pas l'ennemie de nos joies puisqu'elle les rationne.
Il faut considérer la joie comme une étrangère, et la peine comme une fille de la maison.
La joie naît de l'enthousiasme.
J'ai connu l'insondable joie du rire, du rire de l'éternité sous la coupole du silence.
La joie d'un esprit en fait la force, et le secret de la joie, c'est l'amour.
Il en est qui ne font jamais rien de bon que quand ils ont un peu de joie dans le cœur.
Il y a des gens qui aiment à gâter leurs joies.
Toute joie excessive est une douleur commencée.
Ma fille est ma joie, mon orgueil, et son bonheur est la grande affaire de ma vie.
La joie divine n'est que la moitié du bonheur possible ici-bas, c'est la tolérance qui fait le reste.
C'est dans la joie que se retrempent les courages.
La joie, hélas ! est de si court passage. Elle est si peu coutumière ici-bas !
Les joies les plus recherchées finissent par dégénérer en habitude.
Aux grandes joies les grandes douleurs.
Rien n'embellit plus le caractère que le désir de répandre la joie autour du soi.
Ta joie est tombée sur mes lèvres comme un enfant au seuil de la maison.
Il y a une joie douloureuse qui s'appelle le bonheur d'être haï.
Le sourire confie au rire la joie dont il ne veut plus.
Le sourire d'une femme aimée que l'on a attendue, qui se présente enfin à vous, avec laquelle on va retrouver des plaisirs un peu oubliés et cependant très distincts dans l'esprit, c'est une merveille, c'est une des joies les plus profondes qu'un homme puisse goûter sur la terre.
Les joies de la famille sont de douces joies ; l'amour d'une femme donne des instants d'un bonheur délicieux.
Toute joie est enceinte d'une peine qui naîtra viable et vivra longtemps, non sans causer, dès les couches, la mort de sa mère.
Faut-il qu'il m'en souvienne, la joie venait toujours après la peine.
Faire rire les gens, ça leur fait oublier qu'ils sont méchants. Quand on rit, on est dans un état de joie, d'extase, on oublie les défauts.
Un cœur ne se trouve qu'en se donnant : être aimé, c'est sa joie ; aimer, c'est sa vie.
La joie est la plus grande babillarde du monde.
À défaut du vrai bonheur, nous appelons bonheurs nos joies éphémères.
Les heureux de ce monde sont les hommes qui ont quelques joies pour compenser leurs peines.
Le désir est une joie anticipée.
La joie qu'un homme éprouve en faisant du bien s'accroît de l'estime et de l'amour des autres.
La communauté de joie et de douleur entre deux personnes provoque ces doux épanchements où elles confondent leurs deux âmes en une seule.
Les filles de joie ne sont pas uniquement faites pour ne consoler que les hommes de peine.
Comme la joie est vite fatigante ! Pour rien au monde je ne voudrais être trop heureux. La joie fait au cœur l'effet d'une glace qui brûle.
La joie de faire du bien est plus douce que celle de le recevoir.
Rien n'est durable dans la vie : la douleur et la joie se succèdent, mais hélas ! surtout la joie est passagère.
Le bonheur qui fait trop de bruit importune les malheureux, il faut savoir mettre des sourdines à ses joies.
La femme est encore plus indispensable à l'homme dans ses douleurs que dans ses joies.
Les grosses joies procèdent de la fureur, elles épouvantent.
Si nous retranchions de nos joies l'excès qui les attriste, il nous en resterait assez pour appeler le sourire sur les lèvres de tous les malheureux.
La joie semble si peu naturelle qu'on est toujours disposé à suspecter d'ivresse un homme trop joyeux.
Il n'y a réellement que la douleur qui soit à nous, tout le reste, y compris nos joies, est à autrui.
Joie et tristesse dorment dans le même lit