Les citations de la Chine.

Notre citation et sentence favorite :

La sentence favorite Le secret est l'âme des grandes entreprises, soyez discret : un ancien chinois écrivait sur la cendre la minute de ses projets futurs, il soufflait, et il n'en restait plus aucune trace, sauf en son esprit.

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Le ciel a créé l'homme, mais non pour que l'homme use témérairement du mandat de la vie.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

Il faut avoir beaucoup de vertus pour savoir vivre avec les gens qui en ont peu.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Les collines ne peuvent se comparer aux montagnes.

Les proverbes et sentences chinoises (1822)

La lampe n'a pas la clarté du soleil ni de la lune.

Les proverbes et sentences chinoises (1822)

La musique est l'expression et l'image de l'union de la terre avec le ciel.

Les sentences et pensées chinoises (1802)

À celui qui te donne sur le champ une goutte d'eau, tu lui donneras en échange une fontaine intarissable.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

L'armée la plus invincible est celle où les pères pensent le plus souvent à leurs enfants, les fils à leurs parents, et les frères à leurs frères.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Les oiseaux qui traversent l'air ne laissent qu'un son ; l'homme passe, et sa renommée survit.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

Aimer les gens qui ont des talents et les sages, et leur refuser l'accueil qu'ils méritent, c'est les inviter et leur fermer en même temps la porte.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Un homme qui est de mon sentiment, sans m'avoir entendu, craint que je ne m'en aperçoive pas. Il s'empresse à me le témoigner, c'est un complaisant dangereux, je dois le fuir.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Vous qui présidez au gouvernement, qui êtes préposés à l'exécution des lois, n'êtes-vous pas à la place du ciel pour servir de pasteurs aux peuples ? Faites prudemment un choix de personnes qui méritent votre confiance. Ne punissez pas légèrement, et réfléchissez longtemps avant de prononcer ; mais surtout ne cherchez pas des hommes éloquents pour juger les coupables, mais des hommes justes, doux et sincères.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Quand le feu s'élance du sommet d'un volcan, il calcine indifféremment le vil caillou et la pierre précieuse. Un ministre sans vertu est encore plus destructeur que les feux des volcans.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Il importe bien moins d'enrichir une nation que de la nourrir. C'est la subsistance qu'il lui faut, et non pas une abondance de belles monnaies. Changez, si vous le pouvez, le sable des campagnes en l'or le plus pur : mais l'or ne se change pas en aliments ; il n'arrache pas à la mort le malheureux affamé. Le peuple peut à jamais se soutenir sans argent ; mais, sans les fruits de la terre, il ne peut vivre un seul jour.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Le peuple, sous les bons gouvernants, ne souffre ni le froid ni la faim. Ce n'est pas que ces gouvernants habillent ou nourrissent la nation ; c'est que, par de bonnes lois, ils encouragent et protègent le cultivateur.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Si les hommes cherchent la vertu, ils sont sûrs de la trouver ; mais ils aiment bien mieux chercher les richesses et les honneurs qui dépendent des autres, et que, peut-être, ils n'obtiendront jamais.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Les anciens sages, les personnages illustres dont les grandes qualités étonnèrent autrefois l'univers n'étaient cependant que des hommes. Ne suis-je pas un homme moi-même ? Ne puis-je pas les imiter, devenir leur égal ? Pourquoi regarder leur gloire d'un œil timide, lorsque je puis m'élever jusqu'à leurs vertus ?

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

La peine, le plaisir, la joie, la tristesse, n'ont pas de point fixe où ils puissent s'arrêter. Tel a pensé mourir de joie quand il a obtenu son premier emploi : il est monté, dans la suite, à de plus hautes dignités, et est mort de douleur pour n'avoir pas obtenu la première de toutes.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Vous ne cherchez qu'à vous avancer, mais ne perdrez-vous pas d'un côté ce que vous gagnerez de l'autre ? Creuser au levant pour remplir un vide au couchant, c'est prendre une peine bien inutile.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

L'homme qui, pratiquant la vertu, s'applique à extirper les racines de ses passions, est semblable à celui qui déroule entre ses doigts les perles d'un chapelet. S'il va les prenant une à une, il arrive facilement au terme. En extirpant un à un ses mauvais penchants, on obtient la perfection.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Admirez-vous une bonne action : interdisez-vous d'en scruter les motifs ; il vous viendrait peut-être des soupçons qui vous rendraient moins ardents à l'imiter.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Les chagrins des pauvres humains sont aussi nombreux, aussi pressés que les gouttes de pluie qui tombent dans une nuit d'automne.

Les pensées choisies (XIIIe s.)

Il n'est pas au pouvoir de l'homme de faire le mal impunément.

Les pensées choisies (XIIIe s.)

Un juge est comme un brillant miroir qui réfléchit les objets placés au-dessous de lui.

Les pensées choisies (XIIIe s.)

L'homme consume sa vie dans de vains projets : il espère, il travaille, il anticipe pour les jours suivants, il gaspille son énergie dans des riens, jusqu'à ce qu'il ne reste plus de lendemain pour lui.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Les liens qui unissent le père à ses enfants, le frère à ses frères, la sœur à ses sœurs, les amis à leurs amis, les citoyens à leurs concitoyens, ont été précédés des nœuds qui attachent l'époux à l'épouse. Rien n'est plus sacré que cette union, et du bon ordre qui y règne résulte celui de toute la société.

Les sentences et pensées morales chinoises (1832)

Un enfant qui manque d'instruction se livrera à tous ses penchants : si naturellement il est porté au bien, il peut arriver qu'il devienne honnête homme ; mais si ses inclinations le portent au mal, il sera nécessairement un mauvais sujet. C'est à vous, Pères ; c'est à vous, Aînés de famille, à instruire vos enfants, à veiller sur l'éducation de vos cadets. Vous pouvez par vos sages instructions et par vos bons exemples, empêcher qu'ils ne suivent le torrent des vices qui les entraîne : vous pouvez les corriger de leurs défauts, et les faire rentrer dans la bonne voie lorsqu'ils s'en écartent.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

Tout homme est naturellement porté à aimer ses semblables ; à avoir du respect et de la condescendance pour ceux qui sont au-dessus de lui, ou par l'âge ou par les emplois. II faut cultiver cette heureuse inclination ; il faut en profiter pour enseigner aux enfants la manière dont ils doivent aimer et respecter leurs parents, celle dont ils doivent se conduire à l'égard des Magistrats ; pour leur inspirer l'obéissance aux lois et à ceux qui sont préposés pour les faire respecter ; pour leur apprendre quels font les devoirs réciproques du mari et de la femme, et des frères entre eux ; pour leur expliquer en quoi consiste la véritable amitié ; pour leur inspirer une fidélité à toute épreuve ; pour leur faire connaître toute l'étendue des obligations qu'ils ont contractées, ce qu'ils doivent faire pour remplir celles de bons citoyens, suivant leur âge, leurs forces et leur capacité, et pour leur faire éviter jusqu'aux plus petites fautes.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

Qui fait souvent des actions qui ne font pas bonnes s'y accoutume ; et l'habitude qu'il en contracte, lui rend le mal comme naturel. Le jeu, le vin, la débauche, la fréquentation des méchants, sont les sources ordinaires de la dépravation du cœur, et quand une fois le cœur est dépravé, on ne connaît plus de frein ; la crainte des châtiments imposés par les lois, en est un bien faible pour les arrêter.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

Dis-moi, et j'oublierai ; montre-moi, et je me souviendrai ; implique-moi, et je comprendrai.

Les proverbes et sentences chinoises (1822)

Un homme chez qui la passion du jeu commence à s'insinuer, d'abord, joueur timide, ne donne au jeu que peu de temps ; mais bientôt devenu plus hardi, il néglige ses devoirs, il abandonne sa profession, il ne cultive plus l'art ou le métier dont il tirait sa subsistance et celle de sa famille, il n'a plus d'autre occupation ni d'autres pensées que le jeu. Hélas ! il vend ses meubles, ses maisons et tout ce qu'il possède, jusqu'à ce qu'enfin réduit à une misère affreuse, sans ressource, sans honneur, sans réputation, il n'est plus qu'un objet méprisable aux yeux des hommes, et un vil rebut de la nature humaine, qui se trouve comme déshonorée de l'avoir produit.

Les sentences, adages et pensées chinoises (1782)

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