Les 60 pensées et citations sur le thème : Les grands hommes.
Un vrai grand homme n'a de petit que ses défauts, fussent-ils grands ; c'est par là qu'il appartient à l'humanité.
Les grands hommes n'ont jamais été d'une gaieté folâtre. Les gens gais, contents de tout, surtout d'eux- mêmes, ne sont que des ébauches, des parodies de l'homme ; c'est l'instinct en goguette.
Les grands hommes sont ceux qui à cinquante ans ont accompli ce qu'ils ont rêvé à dix-huit ans.
Je ne sais rien qui démontre mieux le néant de la vie que la mort des grands hommes et la facilité avec laquelle le monde imbécile, et qui va toujours son petit bonhomme de train, se passe d'eux.
Les grands hommes inconnus. Vieux thème ! Il y a mieux : Les célèbres médiocres et les célèbres imbéciles.
La première condition pour être un grand homme est d'être mort.
Les comètes et les grands hommes laissent une traînée de lumière, dans laquelle s'agite une foule d'atomes.
Les plus belles choses ont été faites inconsciemment, comme les grands hommes.
Les imbéciles, qui ne doutent de rien, ont fabriqué un beau proverbe qui leur permet de se croire grands hommes à bon compte : « Comprendre, c'est égaler. » Excusez du peu !
On éprouve souvent une secrète satisfaction à connaître les faiblesses d'un grand homme ; il semble que cette découverte nous relève à nos propres yeux.
Le courage n'est pas une vertu, mais une qualité commune aux scélérats et aux grands hommes.
Il y a eu de grands hommes qui ont fait des révolutions, mais jamais une révolution n'a produit un grand homme !
Toute belle femme me paraît une pensée intraduite, peut-être intraduisible ; tout grand homme me semble un principe vivant.
L'ingratitude des nations attend que les grands hommes soient morts pour s'apercevoir qu'ils méritaient de vivre.
Quand la démocratie ne tue pas les grands hommes, les grands hommes la tuent.
La mémoire d'un grand homme a moins à redouter de la mauvaise foi de ses détracteurs que de la sottise passionnée de ses panégyristes.
Les petits défauts ne vont pas aux grands hommes, d'autant plus mesquins par la vanité qu'ils sont plus hauts par le génie.
En voyant les grands hommes traités de fous, les fous s'imaginent être des grands hommes.
On n'est pas obligé d'être un grand homme, c'est déjà très joli d'être un homme.
Si la lecture de la vie des grands hommes n'a pas d'attraits pour vous, on ne lira jamais la vôtre.
Le propre d'un grand homme est de se prendre violemment pour lui-même.
Un grand homme n'a pas les vues étroites et les faiblesses que lui prête le vulgaire. Si cela était, il cesserait d'être un grand homme.
Tous les grands hommes sont des fous, ils passent leur vie à se regarder dans une glace en se disant : « Quel bonheur d'être moi ! » Bonheur mérité, bonheur légitime, car ils ont travaillé dur et souffert toute sorte de persécutions pour y atteindre.
Avec les femmes, il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut avoir la figure de l'emploi.
De toutes les sciences, la plus nécessaire pour faire un vrai grand homme est la science du malheur.
Ce qui caractérise un grand homme, c'est sa capacité à laisser une impression durable aux gens qu'il rencontre.
L'ingratitude envers leurs grands hommes est la marque des peuples forts.
Les grands hommes font les grandes fautes ; tout ce qui vient d'eux porte l'empreinte de leur génie.
Si celui qui possède de vastes connaissances pouvant être utiles à ses semblables, se trouve dans des circonstances où il soit nécessaire, il est en chemin de devenir grand homme.
On loue jusqu'aux plus petites choses dans les grands hommes, et dans les petits les grandes choses passent inaperçues.
Le grand homme n'est grand que par la connerie des autres.
Rien n'est impossible aux grands hommes.
Être un grand homme : le rêve de tous les nains !
On peut être un très honnête homme sans être un grand homme, mais on ne saurait être véritablement un grand homme sans être en même temps un très honnête homme.
Les plus grands hommes tiennent toujours à leur siècle par quelques-uns de ses travers, de ses faiblesses.
Les grands hommes ne sont pas toujours ceux qui ont moins de passions, et plus de vertu que les autres : Ce sont souvent ceux qui ont le plus d'ambition, et qui sont plus téméraires, ou qui maîtrise l'art de mieux dissimuler leurs défauts que les autres.
Les grands hommes ont plus soumis de peuples par la douceur que par la force.
Les grands hommes sont semblables aux montagnes dont le sommet est presque toujours environné de vapeur, mais la vapeur vient de la vallée et non de la montagne.
Être soi est ce qu'il y a de plus difficile au monde et se prendre pour soi-même est la caractéristique des grands hommes. Les petits hommes se prennent invariablement pour un autre.
On n'est grand homme qu'à la condition d'être homme d'abord.
La candeur et la droiture seules font les grands hommes.
Avec le temps, les vilains sont devenus une pépinière de grands hommes.
Les grands hommes, qui font comme en se jouant des choses étonnantes, nous dépassent de la tête ; mais, après tout, nous nous retrouvons en eux ; c'est notre sang qui coulait dans leurs veines, ils étaient pétris de la même argile que nous, et tantôt nous les reconnaissons pour nos supérieurs ou nos dieux, tantôt nous les aimons comme nos semblables.
Le temps n'efface pas la trace des grands hommes, et la vertu brille même parmi les morts.
Tous les hommes ne peuvent pas être grands, tous peuvent être bons.
Les grands hommes ne sont utiles à leur siècle que lorsqu'ils ont l'intelligence de le comprendre unie à la force de le devancer.
Chaque nation a son grand homme : on fait sa statue d'or ; on jette au rebut les autres métaux dont l'idole était composée ; on oublie ses défauts. Voilà comme on canonise les saints ; on attend que les témoins de leurs vices soient morts.
La renommée des grands hommes est comme les fleuves, qui grossissent en s'éloignant de leur source.
Un peuple est le détour de la nature pour parvenir à six ou sept grands hommes.
Du fait que quelqu'un est « un grand homme » il ne faut pas conclure qu'il est un homme ; peut-être n'est-il qu'un enfant, ou bien un caméléon de tous les âges de la vie, ou bien encore une petite vieille ensorcelée.
L'humanité a besoin de ses grands hommes, une fois qu'ils sont morts, pour se rassurer sur elle-même.
Il faut commencer par être honnête homme pour avoir le droit d'aspirer à être un grand homme.
Les grands hommes n'ont jamais été des bouffons.
Les grands hommes, en apprenant aux faibles a réfléchir, les ont mis sur la route de l'erreur.
Le plus grand des hommes, c'est-à-dire le plus sage est certainement mort ignoré.
L'enthousiasme fait d'un homme de rien un grand homme.
Dieu eût départi à tous les hommes une égale dose d'intelligence et de vertu s'il eût voulu fonder le principe d'égalité parmi eux ; mais il fait les grands hommes pour commander aux petits hommes.
Les grands hommes véritables sont ceux qui ont aimé l'Humanité sans la toucher, de haut, des régions où l'on peut aimer sans appartenir à quiconque, parce que nous ne nous aimons qu'en nous trompant nous-mêmes.
Les grands hommes qui n'ont pas leur statue sont légion.
Ceux qui connaissent le moins un grand homme, ce sont ses connaissances.