Je ne connais rien de plus opposé à l'homme que l'homme.
Citation de Hypolite de Livry ; Les pensées et réflexions (1808)
Je ne connais rien de plus opposé à l'homme que l'homme.
L'homme est un infirme affectif, incapable d'intérêt pour les autres, de compassion ou d'amour.
L'homme ne saurait avoir acquis ni une vertu ni une science plus grande que la politique.
L'homme ne gagne pas à être vu de près, la perspective est ce qui lui convient le mieux.
Tout homme est le prophète de sa propre vie. Il croit parler de jadis ; c'est demain qu'il décrit.
Avec notre division à outrance du travail, l'homme, cette créature raisonnable, n'est plus même une machine, il est un rouage.
L'enfant a plus de plaisir à faire l'homme avec nous qu'à nous voir faire l'enfant avec lui.
L'homme le plus digne d'être aimé est celui qui sait le mieux faire aimer les autres.
Le moraliste étudie l'homme en lui-même et le peint d'après les autres : ce qui fait qu'en général il le connaît bien et le flatte peu.
Quand je dis du bien de l'homme, c'est de moi que je parle ; quand j'en dis du mal, c'est aux autres que je pense.
L'Émancipation est le premier besoin de l'homme, la seule chose qui lui soit nécessaire, indispensable ; l'homme peut se passer de la science, de la fortune, d'un rang élevé, il peut se passer de tout, mais il a toujours besoin d'être lui-même, d'être émancipé, d'être homme.
L'homme est un grand enfant que les nouveautés enchantent et grisent.
L'homme enfant, jeté par le ciel sur la terre, s'y montre nu, faible, sans armes, sans intelligence ; son premier cri est un gémissement, son premier accent est une plainte, sa première sensation est une douleur.
Un homme, ça ne connaît pas plus sa femme que sa mère.
Dans l'homme l'enfant n'est pas mort, il n'est qu'endormi, les autres enfants le réveillent.
Si l'homme n'avait que quatre doigts à chaque main, combien ne sauraient compter que jusqu'à huit !
L'homme est un puzzle qui tente de réunir ses éléments en oubliant qu'il est lui-même l'intime partie d'un autre puzzle.
L'homme est au fond une bête sauvage, une bête féroce. Nous ne le connaissons que dompté, apprivoisé en cet état qui s'appelle civilisation : aussi reculons-nous d'effroi devant les explosions accidentelles de sa nature. Que les verrous et les chaînes de l'ordre légal tombent n'importe comment, que l'anarchie éclate, c'est alors qu'on voit ce qu'est l'homme.
Allez, venez, cherchez, remuez les pôles, secouez les mondes, partout où se trouve l'homme, vous trouverez l'orgueil.
Pour son bonheur un homme ne doit faire place dans sa vie qu'à deux femmes : sa mère et la mère de ses enfants.
L'homme qui ne croit pas à l'honnêteté des femmes, flétrit en elles et sa mère et sa fille.
L'homme le moins possédé de son Moi en possède toujours assez pour vivre.
L'homme rappelle l'enfant quand il menace la foudre qui ne lui appartient pas.
Il y a le littérateur et le littérâtre, comme il y a l'homme beau et le bellâtre.
Le plus long chapitre de l'histoire de l'homme est celui de ses inconséquences.
L'homme est un animal essentiellement traître.
Un homme qui est infiniment rare, c'est celui qui ne pense pas qu'à lui.
Un homme éminent, qui ne se pique pas d'amabilité, est un objet d'art dans un salon : il ajoute beaucoup à son éclat et très peu à son agrément.
On ne saurait être un grand homme si l'on n'admire pas l'homme.
Il est permis d'être homme, mais il convient aussi d'être un homme, d'être un individu.
Un homme doit être fort, mâle, se faire place au soleil, lutter contre les hommes.
L'amour a peu de chances d'émouvoir un petit cœur sec et personnel.
Sans les nymphomanes, l'homme serait moins désiré.
L'homme fait partie du cosmos comme la fourmi de la nature. C'est-à-dire sans rien comprendre au phénomène qui l'a placé là.
Il faut plus d'un jour pour faire le tour d'un homme.
Dieu a créé l'homme pour le monde, et celui-ci n'est pas conçu pour le perdre, mais pour l'aider à remplir sa vocation, qui est d'être heureux sur terre.
L'homme en société est un esclave qui travaille sans cesse à user ses chaînes.
L'homme est un atroce animal, à la fois insatiable, cruel et fou.
L'homme n'est homme que par les deux plus petites parties de son corps, par son cœur et par sa langue.