J'ai vécu des années sans rien faire ; métier qui ne laisse pas un instant de liberté.
Vaut-il mieux ne rien faire que de risquer des sottises ? Vaut-il mieux risquer des sottises que de ne rien faire ? Question ! Je connais quelqu'un pour qui la vie fut une longue partie d'échecs. Il ne perdit pas, mais il ne gagna point. Est-ce de l'habileté ? Pour que la vie nous traite en amis, il faut lui montrer quelque confiance. Elle ne donne rien à qui ne lui demande rien. La fortune favorise les audacieux et reste fidèle aux prudents. L'habileté consiste donc à réunir la prudence et l'audace.
Quand on a assez fait auprès de certaines personnes pour acquérir leur estime et leur confiance, si cela ne réussit point, il y a encore une ressource qui consiste de ne plus rien faire.
La nouvelle vague de la mendicité est habillée comme vous et moi. Elle est jeune et parfaitement en état de travailler. Aussi n'en a-t-elle que plus de mérite à ne rien faire.
Une grande passion est le privilège des gens qui n'ont rien à faire.
Je dois faire tant de choses qu'il y a des jours, du moins des heures, où je trouve préférable de ne rien faire du tout. Ce sont les moments où on sent le mieux la vie.
Ne rien faire ou trop faire à la fois : deux systèmes qui paraissent contraires et qui ont le même résultat.
Il vaut encore mieux bâiller que de ne rien faire.
Il y a des gens qui se trouvent fort bien à ne rien faire, à rester au lit, ne pas se lever de la journée, mais qui se plaisent à voir cheminer les autres.
Dans mille circonstances il y a souvent beaucoup d'esprit à ne rien faire.
On a dit que l'homme qui n'avait rien à faire était l'homme le plus occupé. Cette pensée n'est applicable qu'à celui qui ne sait pas régler l'emploi de son temps, et qui compte trop sur l'avenir.
La perspective du travail, l'appréhension de l'effort empoisonne chaque instant ; on songe avec terreur à l'ennui de l'exécution, au labeur à fournir, à la fatigue ; on redoute de n'être pas de force, et voilà que tout à coup on décide de s'enfuir. Quand on a pris la décision de ne rien faire, quelle tranquillité aussitôt ! Quelle douceur ! Quelle repos avant le temps !
Les pessimistes puisent dans le pessimisme un excellent prétexte pour ne rien faire.
Le dimanche on ne cultive pas la terre, on ne fait rien. Le dimanche, on s'ennuie. De temps en temps, j'ai besoin de dimanches. Alors le dimanche je m'embête. Je ne travaille pas.
Ne rien faire paraît à la plupart des hommes, comme aux jeunes enfants, une félicité qui dépasse toutes les autres, et capable, comme les félicités du ciel, de se suffire à elle-même.
Mal employer son temps, c'est le perdre, autant rester coucher et ne rien faire.
Il vaut mieux ne rien faire que de faire des riens : ne rien faire, c'est tout au plus paresse, mais faire des riens, c'est pusillanimité.
Ne rien faire, ne rien être. Ma seule passion ! Je pourrais des jours entiers « demeurer en repos dans une chambre », comme le fameux bonhomme de Pascal, l'œil perdu, ne pensant à rien précisément, écoutant battre mes veines, perdant mon temps, comme le petit Poucet perdait sa route, m'égarant dans les méandres du néant.
Il est très facile de travailler, c'est à la portée de n'importe qui. Mais ne rien faire est un art compliqué. La plupart des gens n'y sont point préparés. Ils meurent de tristesse lorsqu'ils voient arriver les jours fériés, les ponts, les vacances !
Ne cherchons pas à démontrer l'indémontrable ; exiger des certitudes, c'est se condamner à ne rien faire, et l'homme est né pour agir, pour oser, pour hasarder, quelque chose.
Rien ne plaît tant au paresseux que ne rien faire.
Une partie de la vie se passe à mal faire, une autre partie à ne rien faire, la presque totalité à faire autre chose que ce qu'on devrait faire.
Ne rien faire est le plus grand plaisir de ma vie, et la seule chose que je fais avec sérieux.
Heureux ceux qui n'ont jamais rien fait et qui n'ont pas d'avenir, ils ne risquent pas d'être rattrapés par leur passé.
Je n'ai pas assez de courage pour ne plus rien faire.
Il n'existe aucun fardeau plus pesant que celui du temps dont on ne sait que faire.
J'ai toujours eu du goût pour les choses difficiles, et je n'ai jamais compris qu'on pût vivre sans rien faire.
Rien ne se fait de rien.
On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout.
Mieux vaut infiniment ne rien faire que de faire des riens.
Ne rien faire est à la portée de chacun.
Mieux vaut mal faire que ne rien faire.
Mieux vaut ne rien faire que de s'occuper mal à propos.
Il n'y a rien au monde qui vaille mieux qu'un bon somme.
Il y a une foule de gens obsédés par l'idée d'utiliser un temps dont ils pourraient très bien ne rien faire.
Le remords est le meilleur des stimulants pour ne rien faire.
J'ai toujours peu regretté le sommeil, l'oisiveté me suffît, pourvu que je ne fasse rien.
Quiconque à vingt ans ne fait rien, ne travaille pas à trente.
L'oisiveté est préférable à la nonchalance ; l'une ne fait rien, l'autre fait mal ce qu'elle fait.
La sagesse n'est pas de vivre pour ne rien faire ; c'est de vivre héroïquement.
C'est un terrible avantage de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser.
Les gens qui ne font rien se croient capables de tout faire.
Partant du principe qu'il vaut mieux gâcher sa vie que rien faire du tout, on va continuer, nous, qu'est-ce t'en penses ?
La ponctualité est l'obsession de ceux qui n'ont rien à faire.
Trop souvent, pour n'être pas à rien faire, on s'amuse à faire des riens.
Ne rien faire, c'est un métier très difficile, il y a très peu de gens qui sauraient bien le faire.
On ne peut rien faire de bon et d'honnête sans la vertu.
En pensant faire tout, gardez de ne rien faire.
En ne faisant rien, on apprend ordinairement à mal faire.