La paresse est à la fois un vice et une ennemie de nos vices.
Benoît Champy - Œuvre : Les pensées et réflexions philosophiques (1872)
La paresse est à la fois un vice et une ennemie de nos vices.
La paresse est la mère de la perfection.
La paresse est le mouvement naturel du corps qui se tend et se détend avec un soupir extatique en s'allongeant sous la couette, la respiration qui vivifie le créateur. Elle court toutes les saisons, souterraine chaleur d'une hibernation où se fomente avec nonchalance la création du printemps.
La paresse est une nécessité que je ressens périodiquement, une cure que je fais parce que j'en ai besoin, comme les loirs ont besoin de dormir en hiver afin d'être d'attaque au printemps.
La paresse à imaginer une société dans laquelle le citoyen pourrait vivre autre chose qu'une existence de travailleur.
La fainéantise est une mort prématurée : ce n'est pas vivre que de ne pas agir.
Il y a souvent en nous une sorte de paresse qui vient de notre vanité.
La paresse rend tout difficile, le travail rend tout aisé ; celui qui se lève tard s'agite tout le jour, et commence à peine ses affaires quand il est déjà nuit.
L'homme le plus actif se livre quelquefois à la paresse avec amour, c’est son loisir.
Flâner, c'est prendre la paresse sous le bras et faire un tour avec elle.
Quand la paresse rend malheureux, elle a la même valeur que le travail.
Chez beaucoup la fidélité en amitié n'est qu'une sorte de paresse du cœur.
Un oisif est habité par la paresse comme d'autres par l'ambition ou l’amour.
Que la paresse et l'oisiveté vous maîtrisent, et bientôt vous ne serez plus en état d'agir, ni même de penser sans vous faire violence.
Le manque de temps est le déguisement favori de la paresse.
La paresse est mère de l'esclavage.
Le secret de la paresse n'est pas le goût de l'oisiveté. Le paresseux n'est pas un être futile, sans cesse occupé à des riens et dont les journées sont trop courtes. Il va plus loin que cela : c'est un homme qui aime l'ennui, qui préfère l'ennui, non au travail (ce serait plat), mais aux distractions, aux plaisirs, au bonheur, à tout.
Paresse : Panne de courage promue au rang d'acte de solidarité par la législation sociale.
La mollesse est un poison, la paresse est un suicide.
La paresse m'a toujours paru la seule façon sérieuse de jouir de la vie.
La paresse consiste à faire circuler sa pensée dans des phrases toutes faites.
La paresse est au travail ce que la paralysie est au mouvement.
J'ai réduit ma semaine au dimanche, mon année aux vacances, et ma vie à la paresse.
La paresse n'a pas un avocat, quoiqu'elle ait beaucoup d'amis.
Nous échappons à la paresse, mais nous y revenons toujours.
La paresse est une insouciante qui nous fait passer par les dégoûts, pour nous conduire dans la misère et l'abrutissement.
Celui qui se confine dans la paresse doit s'attendre à recevoir la visite de l'ignorance et de la misère.
La paresse est une insouciante qui se laisse aller, et s'endort dans la mollesse, sans souci du lendemain.
Ce qui manque le moins et ce qu'on a le plus, est la paresse.
Une certaine paresse m'entraîne insensiblement dans le train de ma vie ordinaire.
La paresse est peu recommandable, surtout chez un travailleur.
La paresse est un scepticisme de la chair.
La paresse, la douce paresse, la sainte paresse m'endort et m'enchaîne.
L'insomnie est une illusion de feignant.
La paresse chemine si lentement que la pauvreté la rattrape.
La paresse est une philosophie de vie, un vrai moment de créativité.
La paresse nous prive de grands biens, et l'ambition nous dérobe du temps.
Je me complais dans l'indolence, et je me nourris de paresse.
La paresse engendre les soucis, elle est la mère de tous les vices.