La paresse est un cruel péché pour des êtres qui ont peu de temps à vivre.
La société ne sera parfaite que lorsqu'il n'y aura plus de misère sans paresse.
L'indigence n'est pas toujours la conséquence de la paresse ou de la dissipation ; elle tient souvent à la fatalité, au sentiment de l'honneur ou à celui du sacrifice.
La paresse est à la fois un vice et une ennemie de nos vices.
La paresse est la mère de la perfection.
La paresse est le mouvement naturel du corps qui se tend et se détend avec un soupir extatique en s'allongeant sous la couette, la respiration qui vivifie le créateur. Elle court toutes les saisons, souterraine chaleur d'une hibernation où se fomente avec nonchalance la création du printemps.
La paresse est une nécessité que je ressens périodiquement, une cure que je fais parce que j'en ai besoin, comme les loirs ont besoin de dormir en hiver afin d'être d'attaque au printemps.
La paresse à imaginer une société dans laquelle le citoyen pourrait vivre autre chose qu'une existence de travailleur.
La fainéantise est une mort prématurée : ce n'est pas vivre que de ne pas agir.
Il y a souvent en nous une sorte de paresse qui vient de notre vanité.
La paresse du corps est plus nuisible à la santé que l'exercice immodéré. La paresse d'esprit engendre l'ennui et conduit quelquefois au suicide.
Flâner, c'est prendre la paresse sous le bras et faire un tour avec elle.
Quand la paresse rend malheureux, elle a la même valeur que le travail.
Chez beaucoup la fidélité en amitié n'est qu'une sorte de paresse du cœur.
Que la paresse et l'oisiveté vous maîtrisent, et bientôt vous ne serez plus en état d'agir, ni même de penser sans vous faire violence.
Le manque de temps est le déguisement favori de la paresse.
La paresse est mère de l'esclavage.
Le secret de la paresse n'est pas le goût de l'oisiveté. Le paresseux n'est pas un être futile, sans cesse occupé à des riens et dont les journées sont trop courtes. Il va plus loin que cela : c'est un homme qui aime l'ennui, qui préfère l'ennui, non au travail (ce serait plat), mais aux distractions, aux plaisirs, au bonheur, à tout.
Paresse : Panne de courage promue au rang d'acte de solidarité par la législation sociale.
La mollesse est un poison, la paresse est un suicide.
La paresse m'a toujours paru la seule façon sérieuse de jouir de la vie.
La paresse consiste à faire circuler sa pensée dans des phrases toutes faites.
La paresse est au travail ce que la paralysie est au mouvement.
J'ai réduit ma semaine au dimanche, mon année aux vacances, et ma vie à la paresse.
La paresse n'a pas un avocat, quoiqu'elle ait beaucoup d'amis.
Nous échappons à la paresse, mais nous y revenons toujours.
La paresse est une insouciante qui nous fait passer par les dégoûts, pour nous conduire dans la misère et l'abrutissement.
La paresse aime à trouver des opinions toutes faites. Celui qui cherche à être utile à ses semblables se donne beaucoup de mal pour découvrir quelque chose d'avantageux à tous, et ne réussit pas toujours.
Celui qui se confine dans la paresse doit s'attendre à recevoir la visite de l'ignorance et de la misère.
La paresse est une insouciante qui se laisse aller, et s'endort dans la mollesse, sans souci du lendemain.
Ce qui manque le moins et ce qu'on a le plus, est la paresse.
Une certaine paresse m'entraîne insensiblement dans le train de ma vie ordinaire.
La paresse est peu recommandable, surtout chez un travailleur.
La paresse est un scepticisme de la chair.
L'insomnie est une illusion de feignant.
La paresse nous prive de grands biens, et l'ambition nous dérobe du temps.
Je me complais dans l'indolence, et je me nourris de paresse.
L'homme est fait pour un instant de labeur, et pour une éternelle paresse.
Le plus grand ennemi qu'un homme à talent puisse avoir est l'habitude de la paresse.
Il y a des hommes que la paresse, plutôt que la raison, préserve de l'inconstance ; ils vivent, non comme ils veulent, mais comme ils ont commencé.
La paresse annonce un cœur indifférent. De quel bien peut être capable un paresseux ? Les moindres obstacles l'arrêtent, et le peu de mouvement et d'intérêt qu'il met dans ses actions est toujours la cause du peu de succès qu'elles ont : chez lui toutes les vertus deviennent stériles, mais les vertus ne portent des fruits que dans l'activité.
L'oisif n'arrive à rien : nul dieu ne s'intéresse à qui dort lâchement aux bras de la paresse.
La paresse engourdit, la volupté dégrade les âmes.
L'orgueil et la paresse sont les deux sources de tous les vices.
La plus chère sœur de la luxure est la paresse.
La paresse amène la langueur, et de la langueur naît le dégoût.
La paresse est un narcotique qui équivaut à un poison, elle peut chloroformiser à mort.
Nos qualités et nos défauts s'absorbent dans la paresse, comme les sources dans les sables du désert.
Que la paresse soit un des sept péchés capitaux nous fait douter des six autres.
La paresse n'est pas une jouissance, elle n'est qu'une exemption de peine, et le repos n'est vraiment désirable que pour conserver les forces que nous avons acquises, ou pour réparer sans effort celles que nous avons perdues.
Par la paresse tomberont les toits?