La jeunesse a un sentiment très âpre de personnalité, orgueilleuse dans le triomphe, amère et colère dans la chute, douloureuse dans l'inaction. Cela est bien, car, sans cela, elle n'agirait pas. Quand l'âge de l'action est passé, la personnalité s'efface, et l'on se console d'avoir trop ou trop peu agi, quand on peut se dire qu'on a fait de son mieux, que l'action nous a emporté ou que l'inaction nous a surmonté par la force des circonstances extérieures, indépendantes de notre volonté.